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113. Pourquoi la flamme de la poudre se dilate beaucoup,

et pourquoi son action tend en haut.

114. Quelle est la nature du charbon.

115. Pourquoi on graine la poudre, et en quoi principale

ment consiste sa force.

116. Ce qu'on peut juger des lampes qu'on dit avoir conservé

leur flamme durant plusieurs siècles.

117. Quels sont les autres effets du feu.

118. Quels sont les corps qu'il fait fondre et bouillir.

119. Quels sont ceux qu'il rend secs et durs.

120. Comment on tire diverses eaux par distillation.

121. Comment on tire aussi des sublimés et des huiles.

122. Qu'en augmentant ou diminuant la force du feu on

change souvent son effet.

123. Comment on calcine plusieurs corps.

124. Comment se fait le verre.

125. Comment ses parties se joignent ensemble.

126. Pourquoi il est liquide et gluant lorsqu'il est embrasé.

127. Pourquoi il est fort dur étant froid.

128. Pourquoi il est aussi fort cassant.

129. Pourquoi il devient moins cassant lorsqu'on le laisse

refroidir lentement.

130. Pourquoi il est transparent.

131. Comment on le teint de diverses couleurs.

132. Ce que c'est qu'être raide ou faire ressort, et pourquoi

cette qualité se trouve aussi dans le verre.

133. Explication de la nature de l'aimant,

134. Qu'il n'y a point de pores dans l'air ni dans l'eau qui

soient propres à recevoir les parties cannelées.

135. Qu'il n'y en a point aussi en aucun autre corps sur

cette terre, excepté dans le fer.

136. Pourquoi il y a de tels pores dans le fer.

137. Comment peuvent être ces pores en chacune de ces

parties.

138. Comment ils y sont disposés à recevoir les parties can-

nelées des deux côtés.

139. Quelle différence il y a entre l'aimant et le fer.

140. Comment on fait du fer ou de l'acier en fondant la mine.

141. Pourquoi l'acier est fort dur et raide et cassant.

142. Quelle différence il y a entre le simple fer et l'acier.

143. Quelle est la raison des diverses trempes qu'on donne

à l'acier.

144. Quelle différence il y a entre les pores de l'aimant, de

l'acier et du fer.

145. Le dénombrement de toutes les propriétés de l'aimant.

146. Comment les parties cannelées prennent leur cours au

travers et autour de la terre.

147. Qu'elles passent plus difficilement par l'air et par le reste

de la terre extérieure que par l'intérieure.

148. Qu'elles n'ont pas la même difficulté à passer par l'aimant.

149. Quels sont ses pôles.

150. Pourquoi ils se tournent vers les pôles de la terre.

151. Pourquoi ils se penchent aussi diversement vers son

centre, à raison des divers lieux où ils sont.

152. Pourquoi deux pierres d'aimant se tournent l'une vers

l'autre, ainsi que chacune se tourne vers la terre, laquelle est

aussi un aimant.

153. Pourquoi deux aimans s'approchent l'un de l'autre, et

quelle est la sphère de leur vertu.

154. Pourquoi aussi quelquefois ils se fuient.

155. Pourquoi, lorsqu'un aimant est divisé, les parties qui

ont été jointes se fuient.

156. Comment il arrive que deux parties d'un aimant qui

se touchent deviennent deux pôles de vertu contraire lorsqu'on

le divise.

157. Comment la vertu qui est en chaque petite pièce d'un

aimant est semblable à celle qui est dans le tout.

158. Comment cette vertu est communiquée au fer par

l'aimant.

159. Comment elle est communiquée au fer diversement,

raison des diverses façons que l'aimant est tourné vers lui.

160. Pourquoi néanmoins un fer qui est plus long que large

ni épais la reçoit toujours suivant la longueur.

161. Pourquoi l'aimant ne perd rien de sa vertu en la com-

muniquant au fer.

162. Pourquoi elle se communique au fer fort promptement,

et comment elle
y est affermie par le temps.

163. Pourquoi l'acier la reçoit mieux que le simple fer.

164. Pourquoi il la reçoit plus grande d'un fort bon aimant

que d'un moindre.

165. Comment la terre seule peut communiquer cette vertu

au fer.

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166. D'où vient que de fort petites pierres d'aimant parais-

sent souvent avoir plus de force que toute la terre.

167. Pourquoi les aiguilles aimantées ont toujours les põles

de leur vertu en leur extrémité.

168. Pourquoi les pôles de l'aimant ne se tournent pas tou-

jours exactement vers les pôles de la terre.

169. Comment cette variation peut changer avec le temps en

un même endroit de la terre.

170. Comment elle peut aussi être changée par la diverse

situation de l'aimant.

171. Pourquoi l'aimant attire le fer.

172. Pourquoi il soutient plus de fer lorsqu'il est armé que

lorsqu'il ne l'est pas.

173. Comment les deux pôles de l'aimant s'aident l'un l'autre

à soutenir le fer.

174. Pourquoi une girouette de fer n'est point empêchée de

tourner par l'aimant auquel elle est suspendue.

175. Comment deux aimans doivent être situés pour s'aider

ou s'empêcher l'un l'autre à soutenir le fer.

176. Pourquoi un aimant bien fort ne peut attirer le fer qui

pend à un aimant plus faible.

177. Pourquoi quelquefois au contraire le plus faible aimant

attire le fer d'un autre plus fort.

178. Pourquoi en les pays septentrionaux le pôle austral de

l'aimant peut tirer plus de fer que l'autre.

179. Comment s'arrangent les grains de la limure d'acier

autour d'un aimant.

180. Comment une lame de fer jointe à l'un des pôles de

l'aimant empêche sa vertu.

181. Que cette même vertu ne peut être empêchée par l'in-

terposition d'aucun autre corps.

182. Que la situation de l'aimant, qui est contraire à celle

qu'il prend naturellement quand rien ne l'empêche, lui ôte peu

à peu sa vertu.

183. Que cette vertu peut aussi lui être ôtée par le feu et

diminuée par la rouille.

184. Quelle est l'attraction de l'ambre, du jayet, de la cire,`

du verre, etc.

185. Quelle est la cause de cette attraction dans le verre.

186. Que la même cause semble aussi avoir lieu en toutes les

autres attractions.

187. Qu'à l'exemple des choses qui ont été expliquées on

peut rendre raison de tous les plus admirables effets qui sont

sur la terre.

188. Quelles choses doivent encore être expliquées, afin que ce traité soit complet.

189. Ce que c'est que le sens, et en quelle façon nous

sentons.

190. Combien il y a de divers sens, et quels sont les intérieurs, c'est-à-dire les appétits naturels et les passions. 191. Des sens extérieurs; et en premier lieu de l'attouchement. 192. Du goût.

193. De l'odorat. 194. De l'ouïe.

195. De la vue,

196. Comment on prouve que l'ame ne sent qu'en tant qu'elle est dans le cerveau.

197. Comment on prouve qu'elle est de telle nature que le seul mouvement de quelque corps suffit pour lui donner toute sorte de sentiment.

198. Qu'il n'y a rien dans les corps qui puisse exciter en nous quelque sentiment, excepté le mouvement, la figure ou situation et grandeur de leurs parties.

199. Qu'il n'y a aucun phénomène en la nature qui ne soit compris en ce qui a été expliqué en ce traité.

200. Que ce traité ne contient aussi aucuns principes qui n'aient été reçus de tout temps de tout le monde ; en sorte que cette philosophie n'est pas nouvelle, mais la plus ancienne et la plus commune qui puisse être.

201. Qu'il est certain que les corps sensibles sont composés de parties insensibles.

202. Que ces principes ne s'accordent pas mieux avec ceux de Démocrite qu'avec ceux d'Aristote ou des autros.

203. Comment on peut parvenir à la connaissance des figures, grandeurs et mouvemens des corps insensibles.

204. Que touchant les choses que nos sens n'aperçoivent point, il suffit d'expliquer comme elles peuvent être et que c'est tout ce qu'Aristote a tâché de faire.

205. Que néanmoins on a une certitude morale que toutes les choses de ce monde sont telles qu'il a été ici démontré qu'elles peuvent être.

206. Et même qu'on en a une certitude plus que morale. 207. Mais que je soumets toutes mes opinions au jugement des plus sages et à l'autorité de l'Église.

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FIN DE LA TABLE.

DESCARTES. T. I.

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