188. Quelles choses doivent encore être expliquées, afin que ce traité soit complet.
189. Ce que c'est que le sens, et en quelle façon nous
190. Combien il y a de divers sens, et quels sont les intérieurs, c'est-à-dire les appétits naturels et les passions. 191. Des sens extérieurs; et en premier lieu de l'attouchement. 192. Du goût.
193. De l'odorat. 194. De l'ouïe.
195. De la vue,
196. Comment on prouve que l'ame ne sent qu'en tant qu'elle est dans le cerveau.
197. Comment on prouve qu'elle est de telle nature que le seul mouvement de quelque corps suffit pour lui donner toute sorte de sentiment.
198. Qu'il n'y a rien dans les corps qui puisse exciter en nous quelque sentiment, excepté le mouvement, la figure ou situation et grandeur de leurs parties.
199. Qu'il n'y a aucun phénomène en la nature qui ne soit compris en ce qui a été expliqué en ce traité.
200. Que ce traité ne contient aussi aucuns principes qui n'aient été reçus de tout temps de tout le monde ; en sorte que cette philosophie n'est pas nouvelle, mais la plus ancienne et la plus commune qui puisse être.
201. Qu'il est certain que les corps sensibles sont composés de parties insensibles.
202. Que ces principes ne s'accordent pas mieux avec ceux de Démocrite qu'avec ceux d'Aristote ou des autros.
203. Comment on peut parvenir à la connaissance des figures, grandeurs et mouvemens des corps insensibles.
204. Que touchant les choses que nos sens n'aperçoivent point, il suffit d'expliquer comme elles peuvent être et que c'est tout ce qu'Aristote a tâché de faire.
205. Que néanmoins on a une certitude morale que toutes les choses de ce monde sont telles qu'il a été ici démontré qu'elles peuvent être.
206. Et même qu'on en a une certitude plus que morale. 207. Mais que je soumets toutes mes opinions au jugement des plus sages et à l'autorité de l'Église.