Poètes français: ou choix de poésies des auteurs du second et du troisième ordre, des XV, XVI, XVII, et XVIII siècles, avec des notices sur chacun de ces auteurs, Volume 1Mónard et Desenne, fils, 1825 |
Other editions - View all
Common terms and phrases
Adieu aile aimer amant âme Amour avoit Baise-moy baiser baisers beau beauté belle Bergère bocage bois bon temps reviendra BOUCHET brebis CHANSON chanter Charles d'Orléans chère chose ciel cieux Clément Marot cœur congnoys couleur cruelle cueillir Cupidon Cyprine dame Déesse Dieu dieux donne douce doux ÉPIGRAMME ÉPITAPHE estre étoit femme fleurs François François Ier gentil Guisiade Hélas heureux immortelle j'ay jamais jamais adieu Jean Bouchet JEAN Passerat Jean-Baptiste Chassignet jeune jeunesse jour l'Amour l'autre L'un laissé loup m'en Macrin main maistresse mesme mignon mille mort mourut muse nuict nuit oiseaux passe Passereau PASTOUREAU PASTOURELLE pauvre pense pertuis Pierre de Ronsard plaisir plaît pleurs poésies poètes Pougny pré printemps puce qu'Amour qu'en QUATRAINS quoy ravie rien rois Ronsard roses rossignol SCÉVOLE DE SAINTE-MARTHE Seigneur seul sommeille SONNET soudain soupirs teint tendre terre tombeau tousjours vent Vénus verdure veux vieillesse vois volage yeux Zéphyre
Popular passages
Page 3 - LE Temps a laissé son manteau De vent, de froidure et de pluye, Et s'est vestu de broderie De soleil luisant , clair et beau.
Page 81 - Heureux qui, comme Ulysse, a fait un beau voyage, Ou comme celui-là qui conquit la Toison, Et puis est retourné, plein d'usage...
Page 174 - Ainsi vivant, rien n'est qui ne m'agrée. J'oy des oiseaux la musique sacrée, Quand, au matin, ils bénissent les cieux ; Et le doux son des bruyantes fontaines Qui vont, coulant de ces roches hautaines, Pour arrouser nos prez délicieux.
Page 71 - Ne vois-tu pas le sang lequel dégoutte à force Des nymphes qui vivaient dessous la dure écorce...
Page 69 - Mignonne, allons voir si la rose Qui ce matin avoit desclose Sa robe de pourpre au Soleil, A point perdu ceste vesprée Les plis de sa robe pourprée, Et son teint au vostre pareil. Las ! voyez comme en peu d'espace, Mignonne, elle a dessus la place Las, las, ses...
Page 62 - Cheutes à terre elles fussent demain. Cela vous soit un exemple certain Que vos beautez, bien qu'elles soient fleuries, En peu de temps seront toutes flaitries, Et, comme fleurs, périront tout soudain. Le temps s'en va, le temps s'en va, ma dame, Las ! le temps non, mais nous, nous en allons...
Page 165 - N'a c'y de moi que la moitié : Une part te reste, elle est tienne ; Je la fie à ton amitié, Pour que de l'autre il te souvienne.
Page 208 - Les temples du payen, du Turc, de l'idolâtre, Haussent au ciel l'orgueil du marbre et de l'albâtre, Et Dieu seul, au désert pauvrement hébergé, A bâti tout le monde et n'y est pas logé ! « Les moineaux ont leurs nids, leurs nids les hirondelles ; On dresse quelque fuye aux simples colombelles ; Tout est mis à l'abri par le soin des mortels, Et Dieu, seul immortel, n'a logis ni autels.
Page 81 - Plus me plaist le séjour qu'ont basty mes ayeux, Que des palais romains le front audacieux : Plus que le marbre dur, me plaist l'ardoise fine. Plus mon Loyre gaulois, que le Tybre latin, Plus mon petit Lyre, que le mont Palatin Et plus que l'air marin, la douceur angevine.
Page 69 - Ravoir sa perruque nouvelle. Antres, je me suis veu chez vous Avoir jadis verds les genous, Le corps habile et la main bonne : Mais ores j'ay le corps plus dur Et les genous, que n'est le mur Qui froidement vous environne. Ondes, sans fin vous promenez, Et vous menez et ramenez Vos flots, d'un cours qui ne séjourne : Et moy sans faire long séjour, Je m'en vais de nuict et de jour, Au lieu d'où plus on ne retourne.