Oeuvres complètes de J. J. Rousseau: Philosophie; Discours. Émile. Politique. Lettres de la montagne. Lettres sur la botaniqueP. Dupont, 1823 |
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... n'en pouvons calculer les rapports ; nous n'en connaissons ni les premières lois ni la cause finale ; nous nous ignorons nous - mêmes ; nous ne connais- sons ni notre nature ni notre principe actif ; à peine savons - nous si l'homme est ...
... n'en pouvons calculer les rapports ; nous n'en connaissons ni les premières lois ni la cause finale ; nous nous ignorons nous - mêmes ; nous ne connais- sons ni notre nature ni notre principe actif ; à peine savons - nous si l'homme est ...
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... que multiplier ceux qui me tourmentaient et n'en résoudraient aucun . Je pris donc un autre guide ; et je me dis : Consultons la lumière intérieure , 2 . LIVRE IV . 19 Petite partie d'un grand tout dont les bornes nous ...
... que multiplier ceux qui me tourmentaient et n'en résoudraient aucun . Je pris donc un autre guide ; et je me dis : Consultons la lumière intérieure , 2 . LIVRE IV . 19 Petite partie d'un grand tout dont les bornes nous ...
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... n'en est que le quart ? Pourquoi l'image , qui est la sensation , n'est - elle pas conforme à son modèle , qui est l'objet ? C'est que je suis actif quand je juge , que l'opération qui compare est fautive , et que mon entendement , qui ...
... n'en est que le quart ? Pourquoi l'image , qui est la sensation , n'est - elle pas conforme à son modèle , qui est l'objet ? C'est que je suis actif quand je juge , que l'opération qui compare est fautive , et que mon entendement , qui ...
Page 27
... n'en sais rien , mais que l'analogie est pour l'affirmative . Vous me demanderez encore comment je sais donc qu'il y a des mouvements spontanés ; je vous dirai que je le sais parce que je le sens . Je veux mouvoir mon bras et je le meus ...
... n'en sais rien , mais que l'analogie est pour l'affirmative . Vous me demanderez encore comment je sais donc qu'il y a des mouvements spontanés ; je vous dirai que je le sais parce que je le sens . Je veux mouvoir mon bras et je le meus ...
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... ; car supposer un progrès de causes à l'infini , c'est n'en point supposer du tout . En un mot , tout mou- vement qui n'est pas produit par un autre ne peut venir que d'un acte spontané , volontaire ; les corps LIVRE IV . 29.
... ; car supposer un progrès de causes à l'infini , c'est n'en point supposer du tout . En un mot , tout mou- vement qui n'est pas produit par un autre ne peut venir que d'un acte spontané , volontaire ; les corps LIVRE IV . 29.
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Common terms and phrases
agréable aimable aime amant assez beau besoin bonheur cesse charme cher Émile chercher choses cœur connaître Contrat social corps d'Émile d'être devoirs Dieu dire doit donne écou enfants esprit est-ce état eût femme fille force gens goût gouvernement grace heureux honnête humain j'ai j'aurais j'avais j'en j'étais j'étais riche jamais jeune homme jours juge l'ame l'amour l'autre l'empire des sens l'Énéide l'être l'homme l'usage du monde laisse langue des signes livres lois long-temps maître maître à danser ment mère mieux mœurs monde morale n'en nature objet parler passer passions peine penser père personne peuple philosophie plaire plaisir plaisirs préjugés premier qu'à qu'un raison religion rendre reste reux rien s'il sage sait sang froid savoir sens sentiments sera seul sexe sitôt Socrate soins Sophie sort souf Sparte Télémaque tions toyens trouve turel vérité vertu veut veux vice vivre Voilà vois volonté volonté générale voyages vrai yeux
Popular passages
Page 67 - Conscience! conscience! instinct divin, immortelle et céleste voix; guide assuré d'un être ignorant et borné, mais intelligent et libre; juge infaillible du bien et du mal, qui rends l'homme semblable à Dieu! c'est toi qui fais l'excellence de sa nature et la moralité de ses actions...
Page 400 - Le" pays des chimères est en ce monde le seul digne d'être habité, et tel est le néant des choses humaines, qu'hors * l'Être existant par lui-même il n'ya rien de beau que ce qui n'est pas.
Page 107 - Du sein du plus furieux fanatisme, la plus haute sagesse se fit entendre, et la simplicité des plus héroïques vertus honora le plus vil de tous les peuples. La mort de Socrate, philosophant tranquillement avec ses amis, est la plus douce qu'on puisse désirer: celle de Jésus, expirant dans les tourments, injurié, raillé, maudit de tout le peuple, est la plus horrible qu'on puisse craindre.
Page 106 - Sparte était sobre avant que Socrate eût loué la sobriété ; avant qu'il eût défini la vertu, la Grèce abondait en hommes vertueux.
Page 107 - Jésus expirant dans les tourments, injurié, raillé, maudit de tout un peuple, est la plus horrible qu'on puisse craindre. Socrate prenant la coupe empoisonnée bénit celui qui la lui présente et qui pleure ; Jésus, au milieu d'un supplice affreux, prie pour ses bourreaux acharnés. Oui, si la vie et la mort de Socrate sont d'un sage, la vie et la mort de Jésus sont d'un Dieu.
Page 455 - La liberté n'est dans aucune forme de gouvernement, elle est dans le cœur de l'homme libre, il la porte partout avec lui. L'homme vil porte partout la servitude. L'un serait esclave à Genève, et l'autre libre à Paris.
Page 116 - ... aux affligés la dernière consolation de leur misère, aux puissants et aux riches le seul frein de leurs passions; ils arrachent du fond des cœurs le remords du crime, l'espoir de la vertu, et se vantent encore d'être les bienfaiteurs du genre humain ! Jamais, disent-ils, la vérité n'est nuisible aux hommes; je le crois comme eux, et c'est, à mon avis, une grande preuve que ce qu'ils enseignent n'est pas la vérité.
Page 115 - Au surplus quelque parti que vous puissiez prendre, songez que les vrais devoirs de la religion sont indépendans des institutions des hommes; qu'un cœur juste est le vrai temple de la Divinité ; qu'en tout pays et dans toute secte , aimer Dieu par-dessus tout et son prochain comme soi-même , est le sommaire de la loi; qu'il n'ya point de religion qui dispense des devoirs de la morale, qu'il n'ya...
Page 428 - A l'instant, au lieu de la personne particulière de chaque contractant, cet acte d'association produit un corps moral et collectif composé d'autant de membres que l'assemblée a de voix, lequel reçoit de ce même acte son unité, son moi commun, sa vie et sa volonté.
Page 455 - Mais les lois éternelles de la nature « et de l'ordre existent. Elles tiennent lieu de loi positive au sage; « elles sont écrites au fond de son cœur par la conscience et par - la raison...