Traité de l'apologue. Traité de la poésie pastorale. traité de la poeme épiqueAmable Leroy, 1802 |
From inside the book
Results 1-5 of 74
Page 8
... veut être ni embarrassé , ni égaré , ni trompé . La Fable des deux Pigeons peche contre l'unité ; celle de la Genisse en société avec le Lion , contre la nature ; celle des Moineaux de M. de la Motte , contre la justesse . Enfin elle ...
... veut être ni embarrassé , ni égaré , ni trompé . La Fable des deux Pigeons peche contre l'unité ; celle de la Genisse en société avec le Lion , contre la nature ; celle des Moineaux de M. de la Motte , contre la justesse . Enfin elle ...
Page 9
... . Dans le premier cas , on a le plaisir de combiner chaque trait du récit avec la vérité . Dans le second cas , on a le plaisir de la suspension : on divine ce qu'on veut nous apprendre , et on a A 5 DE L'APOLOGUE . 9.
... . Dans le premier cas , on a le plaisir de combiner chaque trait du récit avec la vérité . Dans le second cas , on a le plaisir de la suspension : on divine ce qu'on veut nous apprendre , et on a A 5 DE L'APOLOGUE . 9.
Page 10
... veut dire . Rien ne nuit tant à la Fable que l'appareil et l'air composé , qui met le lecteur en garde contre l'insinua- tion . Il y a cependant des fables où La Fontaine prend l'essor : mais cela n'arrive que quand les personnages ont ...
... veut dire . Rien ne nuit tant à la Fable que l'appareil et l'air composé , qui met le lecteur en garde contre l'insinua- tion . Il y a cependant des fables où La Fontaine prend l'essor : mais cela n'arrive que quand les personnages ont ...
Page 18
... veut que le vrai qu'il présente soit lumineux par lui - même , et qu'il frappe les yeux les moins attentifs . Et en effet le peu de fables qui nous restent de lui , sont d'un si grand sens , qu'aujour- d'hui même où il semble qu'on n ...
... veut que le vrai qu'il présente soit lumineux par lui - même , et qu'il frappe les yeux les moins attentifs . Et en effet le peu de fables qui nous restent de lui , sont d'un si grand sens , qu'aujour- d'hui même où il semble qu'on n ...
Page 21
... .comme on vient de le voir , la simplicité nue : c'est un Philosophe austere qui ne veut que force et vérité . Phedre , affran- tient le lecteur en suspens , est de savoir comment chi d'Auguste , crut que ce genre étoit DE 21 L'APOLOGUE .
... .comme on vient de le voir , la simplicité nue : c'est un Philosophe austere qui ne veut que force et vérité . Phedre , affran- tient le lecteur en suspens , est de savoir comment chi d'Auguste , crut que ce genre étoit DE 21 L'APOLOGUE .
Common terms and phrases
Achille acteurs action Adonis Agamemnon Ajax allégorique Apollon Aristote auroit avoient avoit beau beauté Berger Bergers blessé bonté c'étoit camp caractere causes chante CHAP CHAPITRE Chêne choses Cicogne coeur combat connoître Créüse d'Achille d'Homere DAPH Daphnis Despréaux Didon Dieu dieux Diomede dire discours divinité doit donner douceur doux Eglogues Enée Enfin Epique Esope espece étoient étoit eût fable faisoit falloit Fontaine génie genre goût Grecs Hector héros Homere hommes idées Junon Jupiter l'action l'Agneau l'ame l'Apologue l'art l'Eglogue l'Enéïde l'Epopée l'esprit l'histoire l'Iliade lecteur Loup maniere maxime Ménélas ment merveilleux Minerve moeurs morale nature naturel Neptune Nestor noeud par-tout paroît passions Patrocle peint pensées Pere le Bossu Phedre plutôt Poëme épique Poésie pastorale Poëte poétique Polypheme premiere Priam qu'un quelquefois raison récit Renard rien Roseau Segrais sentiment seroit seul sort style sujet surnaturels tableau tems Théocrite tion Tragédie traits Troyens Turnus Ulysse Vénus veut Virgile Voilà voit vrai
Popular passages
Page 34 - Eh bien, manger moutons, canaille, sotte espèce, Est-ce un péché ? Non non. Vous leur fîtes Seigneur, En les croquant beaucoup d'honneur. Et quant au Berger, l'on peut dire Qu'il était digne de tous maux, Étant de ces gens-là qui sur les animaux Se font un chimérique empire.
Page 30 - Encor, si vous naissiez à l'abri du feuillage Dont je couvre le voisinage, Vous n'auriez pas tant à souffrir : Je vous défendrais de l'orage. Mais vous naissez le plus souvent Sur les humides bords des royaumes du vent. La nature envers vous me semble bien injuste.
Page 111 - TIRCIS, il faut penser à faire la retraite ; La course de nos jours est plus qu'à demi faite , L'âge insensiblement nous conduit à la mort : Nous avons assez vu sur la mer de ce monde Errer au gré des flots notre nef vagabonde ; II est temps de jouir des délices du port.
Page 34 - J'ai souvenance Qu'en un pré de moines passant. La faim, l'occasion, l'herbe tendre, et, je pense, Quelque diable aussi me poussant, Je tondis de ce pré la largeur de ma langue. Je n'en avais nul droit, puisqu'il faut parler net.
Page 113 - Roi de ses passions, il a ce qu'il désire : Son fertile domaine est son petit empire ; Sa cabane est son Louvre et son Fontainebleau ; Ses champs et ses jardins sont autant de provinces, Et, sans porter envie à la pompe des princes.
Page 239 - Là pour nous enchanter tout est mis en usage; Tout prend un corps, une âme, un esprit, un visage. Chaque vertu devient une divinité : Minerve est la prudence, et Vénus la beauté. Ce n'est plus la vapeur qui produit le tonnerre, C'est Jupiter armé pour effrayer la terre; Un orage terrible aux yeux des matelots, C'est Neptune en courroux qui gourmande...
Page 62 - Pan fuit dans les roseaux, • Et les Nymphes, d'effroi, se cachent sous les eaux. Au contraire, cet autre, abject en son langage, Fait parler ses bergers comme on parle au village.
Page 2 - S'il ne m'en laisse assez pour avoir un cochon. Le porc à s'engraisser coûtera peu de son ; II était, quand je l'eus, de grosseur raisonnable : J'aurai, le revendant, de l'argent bel et bon.
Page 34 - A ces mots on cria haro sur le baudet. Un loup, quelque peu clerc, prouva par sa harangue Qu'il fallait dévouer ce maudit animal, Ce pelé, ce galeux, d'où venait tout leur mal.
Page 39 - L'autre, afin de monter aux grandes dignités, Dans les emplois de Mars servant la république, Par un coup imprévu vit ses jours emportés^ Le troisième tomba d'un arbre Que lui-même il voulut enter; Et pleurés du vieillard, il grava sur leur marbre Ce que je viens de raconter.