Representative French Lyrics of the Nineteenth Century1913 - 406 pages |
Contents
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Common terms and phrases
ailes Alfred de Musset ALFRED DE VIGNY ALPHONSE DE LAMARTINE âme amour appeared Baudelaire beau beauté biniou blanc bois bras bruit century chant charme ciel cieux cœur couchant death deep Dieu divin dormait doux elements enfants éternelle feeling first flamme flancs fleur flots French front Gautier gémir generally genius gloire great great problems greatest Hélas Hugo Hugo's ideas j'ai José-Maria de Heredia jour l'âme l'amour l'herbe l'homme l'horizon l'ombre l'onde Lamartine Lamartine's later Leconte de Lisle Légende des siècles life lines love lyric main monts mort mourir muet murmure Musset nature noir NOUVELLES MÉDITATIONS POÉTIQUES nuit ombre pâle passé pessimism pieds pleurs poems poet poetry published rayon regard rêve Romanticism rose Roule libre Sainte-Beuve sang says seul silence soir soleil sombre sometimes souffle Sully Prudhomme terre thought time tombe tremble triste vague vent verse Victor Hugo Vigny voile voix words work wrote years yeux ΙΟ
Popular passages
Page 261 - La Nature est un temple où de vivants piliers Laissent parfois sortir de confuses paroles ; L'homme y passe à travers des forêts de symboles Qui l'observent avec des regards familiers.
Page 337 - De la musique avant toute chose Et pour cela préfère l'Impair, Plus vague et plus soluble dans l'air, Sans rien en lui qui pèse ou qui pose.
Page 130 - Mais, vieux, on tremble ainsi qu'à l'hiver le bouleau ; Je suis veuf, je suis seul, et sur moi le soir tombe, Et je courbe, ô mon Dieu ! mon âme vers la tombe, Comme un bœuf ayant soif penche son front vers l'eau.
Page 8 - Mais peut-être au delà des bornes de sa sphère, Lieux où le vrai soleil éclaire d'autres cieux, Si je pouvais laisser ma dépouille à la terre, Ce que j'ai tant rêvé paraîtrait à mes yeux! Là, je m'enivrerais à la source où j'aspire; Là, je retrouverais et l'espoir et l'amour, Et ce bien idéal que toute âme désire, Et qui n'a pas de nom au terrestre séjour!
Page 260 - Derrière les ennuis et les vastes chagrins Qui chargent de leur poids l'existence brumeuse, Heureux celui qui peut d'une aile vigoureuse S'élancer vers les champs lumineux et sereins ! Celui dont les pensers, comme des alouettes, Vers les cieux le matin prennent un libre essor, — Qui plane sur la vie et comprend sans effort Le langage des fleurs et des choses muettes!
Page 180 - C'est une dure loi, mais une loi suprême, Vieille comme le monde et la fatalité, Qu'il nous faut du malheur recevoir le baptême, Et qu'à ce triste prix tout doit être acheté.
Page 337 - Car nous voulons la Nuance encor, Pas la Couleur, rien que la nuance! Oh! la nuance seule fiance Le rêve au rêve et la flûte au cor!
Page 261 - J'ai longtemps habité sous de vastes portiques Que les soleils marins teignaient de mille feux, Et que leurs grands piliers; droits et majestueux, Rendaient pareils, le soir, aux grottes basaltiques.
Page 51 - Vos anges sont jaloux et m'admirent entre eux. Et cependant, Seigneur, je ne suis pas heureux; Vous m'avez fait vieillir puissant et solitaire, Laissez-moi m'endormir du sommeil de la terre.
Page 129 - Le vieillard, qui revient vers la source première, Entre aux jours éternels et sort des jours changeants; Et l'on voit de la flamme aux yeux des jeunes gens, Mais dans l'œil du vieillard on voit de la lumière.