Les Poètes français: recueil des chefs-d'oeuvre de la poésie française depuis les origines jusqu'à nos jours, Volume 2Eugène Crépet Gide, 1861 - French poetry |
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... poétique usée mourrait nécessairement sans une transfor- mation salutaire , la France ne pardonnera pas aux courageux nova- teurs qui l'auront sauvée par ce secours antinational . Elle a beau re- connaitre sa mère spirituelle dans la ...
... poétique usée mourrait nécessairement sans une transfor- mation salutaire , la France ne pardonnera pas aux courageux nova- teurs qui l'auront sauvée par ce secours antinational . Elle a beau re- connaitre sa mère spirituelle dans la ...
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... poétique de Ronsard , ce serait renoncer à sa succession littéraire , c'est - à - dire à tout ce que notre époque a pro- duit de plus beau . Malherbe le pouvait , lui qui à aucun titre ne fut un prophète , et qui n'eut pas même l ...
... poétique de Ronsard , ce serait renoncer à sa succession littéraire , c'est - à - dire à tout ce que notre époque a pro- duit de plus beau . Malherbe le pouvait , lui qui à aucun titre ne fut un prophète , et qui n'eut pas même l ...
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... poétique où brillent , à côté du sien , les noms d'Antoine de Baïf . de Daurat , de Du Bellay , de Remi Belleau , de Jodelle et de Pontus de Thiard . Marguerite de Savoie et Marie Stuart l'ont accueilli , la France l'acclame , il s ...
... poétique où brillent , à côté du sien , les noms d'Antoine de Baïf . de Daurat , de Du Bellay , de Remi Belleau , de Jodelle et de Pontus de Thiard . Marguerite de Savoie et Marie Stuart l'ont accueilli , la France l'acclame , il s ...
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... poétique , que cet astre de la Pléiade de Ronsard ? son éclat serait - il pareil à celui de ces étoiles filantes que le même regard voit briller et s'éteindre ? Sa renom- mée ne serait - elle qu'une de ces trompettes complaisantes que ...
... poétique , que cet astre de la Pléiade de Ronsard ? son éclat serait - il pareil à celui de ces étoiles filantes que le même regard voit briller et s'éteindre ? Sa renom- mée ne serait - elle qu'une de ces trompettes complaisantes que ...
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... poétique . « J'aurois désiré , nous dit - il , que ces témoignages de mes premières et jeunes affections n'eussent jamais été vus ; » et il voulait ne montrer les dernières pro- ductions de sa muse « en plus grande clareté que celle d ...
... poétique . « J'aurois désiré , nous dit - il , que ces témoignages de mes premières et jeunes affections n'eussent jamais été vus ; » et il voulait ne montrer les dernières pro- ductions de sa muse « en plus grande clareté que celle d ...
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Common terms and phrases
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Popular passages
Page 687 - L'INVENTION des arts étant un droit d'aînesse, Nous devons l'apologue à l'ancienne Grèce : Mais ce champ ne se peut tellement moissonner Que les derniers venus n'y trouvent à glaner.
Page 690 - J'ai dévoré force moutons. Que m'avaient-ils fait? Nulle offense; Même il m'est arrivé quelquefois de manger Le berger. : Je me dévouerai donc, s'il le faut; mais je pense Qu'il est bon que chacun s'accuse ainsi que moi; Car on doit souhaiter, selon toute justice, Que le plus coupable périsse.
Page 349 - D'arbitres de la paix, de foudres de la guerre ; Comme ils n'ont plus de sceptre, ils n'ont plus de flatteurs ; Et tombent avec eux d'une chute commune Tous ceux que leur fortune Faisait leurs serviteurs.
Page 694 - Du palais d'un jeune lapin Dame belette, un beau matin, S'empara : c'est une rusée. Le maître étant absent, ce lui fut chose aisée. Elle porta chez lui ses pénates un jour Qu'il étoit allé faire à l'aurore sa cour Parmi le thym et la rosée.
Page 698 - Craignez, Romains, craignez que le ciel quelque jour Ne transporte chez vous les pleurs et la misère ; Et, mettant en nos mains, par un juste retour, Les armes dont se sert sa vengeance sévère, II ne vous fasse, en sa colère, Nos esclaves à votre tour.
Page 693 - S'il ne m'en laisse assez pour avoir un cochon. Le porc à s'engraisser coûtera peu de son ; II était, quand je l'eus, de grosseur raisonnable : J'aurai, le revendant, de l'argent bel et bon.
Page 10 - Ce style figuré dont on fait vanité Sort du bon caractère et de la vérité ; Ce n'est que jeu de mots, qu'affectation pure, Et ce n'est point ainsi que parle la nature.
Page 705 - Que si je ne suis né pour de si grands projets, Du moins que les ruisseaux .m'offrent de doux objets ! Que je peigne en mes vers quelque rive fleurie ! La Parque à filets d'or n'ourdira point ma vie, Je ne dormirai point sous de riches lambris : Mais voit-on que le somme en perde de son prix:' En est-il moins profond, et moins plein de délices?
Page 723 - On me verra toujours pratiquer cet usage; Mon imitation n'eSt point un esclavage : Je ne prends que l'idée, et les tours, et les lois", Que nos maîtres suivaient eux-mêmes autrefois. Si d'ailleurs quelque endroit plein chez eux d'excellence" Peut entrer dans mes vers sans nulle violence, Je l'y transporte, et veux qu'il n'ait rien d'affefté, Tâchant de rendre mien cet air d'antiquité.
Page 21 - Et son teint au vostre pareil. Las ! voyez comme en peu d'espace, Mignonne, elle a dessus la place. Las ! las ! ses beautez laissé cheoir ! ! O vrayment, marastre nature.