Les Poètes français: recueil des chefs-d'oeuvre de la poésie française depuis les origines jusqu'à nos jours, Volume 2Eugène Crépet Gide, 1861 - French poetry |
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... dieu , il apparaît dans cette estampe avec l'attitude que lui conserveront , malgré tout , les âges futurs . Après avoir été l'idole de la France entière , Ronsard a pu trouver l'oubli et l'indifférence ; sa statue , renversée du haut ...
... dieu , il apparaît dans cette estampe avec l'attitude que lui conserveront , malgré tout , les âges futurs . Après avoir été l'idole de la France entière , Ronsard a pu trouver l'oubli et l'indifférence ; sa statue , renversée du haut ...
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... dieu ; de là aussi les injustices qu'il a subies et le mépris où il est tombé . Nul ici - bas ne porte en vain les insignes d'une royauté ; il n'est guère de triomphe qui ne doive être expié un jour par des affronts cruels . Ce retour ...
... dieu ; de là aussi les injustices qu'il a subies et le mépris où il est tombé . Nul ici - bas ne porte en vain les insignes d'une royauté ; il n'est guère de triomphe qui ne doive être expié un jour par des affronts cruels . Ce retour ...
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... dieu ; on en rapporte des fleurs , des fruits , une architecture , des arts de loisir et d'élégance , rien de ce qu'on allait y ravir . Ainsi Ronsard cherche l'ode olympique , l'épopée ; mais comment pourrait - il créer des iliades ...
... dieu ; on en rapporte des fleurs , des fruits , une architecture , des arts de loisir et d'élégance , rien de ce qu'on allait y ravir . Ainsi Ronsard cherche l'ode olympique , l'épopée ; mais comment pourrait - il créer des iliades ...
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... Dieu , l'enthousiasme de la gloire , une âme pindarique plus que ses œuvres . Mauvais flatteur et trop indépendant pour se concilier longtemps la faveur des cours , Ronsard finit disgracié , revenu aux grandes pensées , et après avoir ...
... Dieu , l'enthousiasme de la gloire , une âme pindarique plus que ses œuvres . Mauvais flatteur et trop indépendant pour se concilier longtemps la faveur des cours , Ronsard finit disgracié , revenu aux grandes pensées , et après avoir ...
Page 25
... dieu M'avoit par cœur enseignée . Les Muses lierent un jour , De chaisnes de roses , Amour , Et , pour le garder , le donnerent Aux Graces et à la Beauté Qui , voyant sa desloyauté , Sur Parnasse l'emprisonnerent . Si tost que Venus l ...
... dieu M'avoit par cœur enseignée . Les Muses lierent un jour , De chaisnes de roses , Amour , Et , pour le garder , le donnerent Aux Graces et à la Beauté Qui , voyant sa desloyauté , Sur Parnasse l'emprisonnerent . Si tost que Venus l ...
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Common terms and phrases
Adieu aime amant âme amour Baïf beau beauté Bellay belle Belleau Benserade Boileau chansons chant CHARLES ASSELINEAU Charleval charme chose ciel cieux cœur Colletet comédie Corneille cour courtisan dame Desportes Dieu dieux dire divine donner douce douleur doux esprit estre eût fleurs Fontaine française galant génie gentilhomme gloire goût heureux homme j'ai j'ay Jacques Tahureau jamais Jean jeune Jodelle jour l'amour l'esprit laisse langue latin madame mademoiselle mademoiselle de Brie mademoiselle Du Parc main Malherbe malheur Maynard mieux mille Molière monde Montreuil mort mourir Muses Nicolas Rapin nuict odes œuvres parle passer passion peine pensée pièces plaisir plaisirs pleurs poëme poésie poëte poétique Pontus Pontus de Tyard premier prince Racan raison Régnier Remy Belleau rien rimes Ronsard rose s'en s'il Saint-Pavin Sainte-Beuve satire savant Scarron Segrais seigneur sentiment seul sonnet sort souvent stances Tabourot Tahureau tousjours trouve Vauquelin veux XVIe siècle yeux
Popular passages
Page 687 - L'INVENTION des arts étant un droit d'aînesse, Nous devons l'apologue à l'ancienne Grèce : Mais ce champ ne se peut tellement moissonner Que les derniers venus n'y trouvent à glaner.
Page 690 - J'ai dévoré force moutons. Que m'avaient-ils fait? Nulle offense; Même il m'est arrivé quelquefois de manger Le berger. : Je me dévouerai donc, s'il le faut; mais je pense Qu'il est bon que chacun s'accuse ainsi que moi; Car on doit souhaiter, selon toute justice, Que le plus coupable périsse.
Page 349 - D'arbitres de la paix, de foudres de la guerre ; Comme ils n'ont plus de sceptre, ils n'ont plus de flatteurs ; Et tombent avec eux d'une chute commune Tous ceux que leur fortune Faisait leurs serviteurs.
Page 694 - Du palais d'un jeune lapin Dame belette, un beau matin, S'empara : c'est une rusée. Le maître étant absent, ce lui fut chose aisée. Elle porta chez lui ses pénates un jour Qu'il étoit allé faire à l'aurore sa cour Parmi le thym et la rosée.
Page 698 - Craignez, Romains, craignez que le ciel quelque jour Ne transporte chez vous les pleurs et la misère ; Et, mettant en nos mains, par un juste retour, Les armes dont se sert sa vengeance sévère, II ne vous fasse, en sa colère, Nos esclaves à votre tour.
Page 693 - S'il ne m'en laisse assez pour avoir un cochon. Le porc à s'engraisser coûtera peu de son ; II était, quand je l'eus, de grosseur raisonnable : J'aurai, le revendant, de l'argent bel et bon.
Page 10 - Ce style figuré dont on fait vanité Sort du bon caractère et de la vérité ; Ce n'est que jeu de mots, qu'affectation pure, Et ce n'est point ainsi que parle la nature.
Page 705 - Que si je ne suis né pour de si grands projets, Du moins que les ruisseaux .m'offrent de doux objets ! Que je peigne en mes vers quelque rive fleurie ! La Parque à filets d'or n'ourdira point ma vie, Je ne dormirai point sous de riches lambris : Mais voit-on que le somme en perde de son prix:' En est-il moins profond, et moins plein de délices?
Page 723 - On me verra toujours pratiquer cet usage; Mon imitation n'eSt point un esclavage : Je ne prends que l'idée, et les tours, et les lois", Que nos maîtres suivaient eux-mêmes autrefois. Si d'ailleurs quelque endroit plein chez eux d'excellence" Peut entrer dans mes vers sans nulle violence, Je l'y transporte, et veux qu'il n'ait rien d'affefté, Tâchant de rendre mien cet air d'antiquité.
Page 21 - Et son teint au vostre pareil. Las ! voyez comme en peu d'espace, Mignonne, elle a dessus la place. Las ! las ! ses beautez laissé cheoir ! ! O vrayment, marastre nature.