La Bruyère dans la maison de Condé: études biographiques et historiques sur la fin du XVIIe siècle, Volume 1Firmin-Didot, 1886 - France |
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... mariage ( 3 ) de deux gentilshommes , trois avares ( 4 ) malheureux , deux bourgeois ( 5 ) qui se réjouissent , l'un d'être allé à la cour , et l'autre d'être resté à la ville ; mais je n'y vois guère de caractères comparables à ceux de ...
... mariage ( 3 ) de deux gentilshommes , trois avares ( 4 ) malheureux , deux bourgeois ( 5 ) qui se réjouissent , l'un d'être allé à la cour , et l'autre d'être resté à la ville ; mais je n'y vois guère de caractères comparables à ceux de ...
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... mariage avec la fille de Fran- çois Aubert , seigneur d'Aventon , et maire de Poitiers . La jeune femme apportait en dot 14,000 livres , et le jeune homme 12,000 livres avec la terre du bailliage de Senlis . Jehan de la Bruyère était ...
... mariage avec la fille de Fran- çois Aubert , seigneur d'Aventon , et maire de Poitiers . La jeune femme apportait en dot 14,000 livres , et le jeune homme 12,000 livres avec la terre du bailliage de Senlis . Jehan de la Bruyère était ...
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... mariage . Elle le rendit père de nombreux enfants . « Le mariage , qui devrait être à l'homme une source de tous les biens ( 3 ) , lui est souvent par la dis- position de la fortune un lourd fardeau sous lequel il succombe . C'est alors ...
... mariage . Elle le rendit père de nombreux enfants . « Le mariage , qui devrait être à l'homme une source de tous les biens ( 3 ) , lui est souvent par la dis- position de la fortune un lourd fardeau sous lequel il succombe . C'est alors ...
Page 15
... mariages et des testaments , et venaient avec les Pandectes au se- cours de la veuve et des pupilles . Le sacré et le profane ne se quit- taient pas . Ils s'étaient glissés ensemble jusque dans la chaire : saint Cyrille , Horace , saint ...
... mariages et des testaments , et venaient avec les Pandectes au se- cours de la veuve et des pupilles . Le sacré et le profane ne se quit- taient pas . Ils s'étaient glissés ensemble jusque dans la chaire : saint Cyrille , Horace , saint ...
Page 44
... mariages , les contrats , les acquisi- tions , la paix , la trêve , les traités , les alliances . » Mais c'est la con- séquence naturelle et inévitable des testaments ( 2 ) . « S'il n'y avait point de testaments pour régler les droits ...
... mariages , les contrats , les acquisi- tions , la paix , la trêve , les traités , les alliances . » Mais c'est la con- séquence naturelle et inévitable des testaments ( 2 ) . « S'il n'y avait point de testaments pour régler les droits ...
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Common terms and phrases
allait Alleaume Altesse Sérénissime assez avaient beau belle Boileau Bonaventure d'Argonne Bossuet Bourdelot Briord Bruyère c'était caractère carrousel Chantilly Chap choses cœur Cordemoi cour courtisans Dangeau Descartes Deschamps devait Dieu dire disait discours dit-il donner duc de Bourbon duchesse de Bourbon esprit études eût faisait famille femme fille fils Fleury fortune funèbre gens Gourville goût guère homme jamais jésuites jeune prince jour l'abbé Bourdelot l'éducation l'esprit l'hôtel de Condé l'oncle Jean laisser leçons lettres livre Louis XIV Louvois maison de Condé maître Majesté mariage Meaux mieux Mme de Maintenon Mme de Montespan Mme de Sévigné Mme la Dauphine Mme la Duchesse Mme la princesse mœurs monde Monseigneur moquait morale mort n'avait n'était Nantes parler passé penser père personne philosophie plaisir politique pouvait prince de Conti princesse de Conti rien Roche-sur-Yon Rosel s'en s'était Sauveur savait Servois seulement sorte Sourches Théophraste trouve venait Versailles voulait
Popular passages
Page 428 - L'esprit de la conversation consiste bien moins à en montrer beaucoup qu'à en faire trouver aux autres : celui qui sort de votre entretien content de soi et de son esprit, l'est de vous parfaitement. Les hommes n'aiment point à vous admirer, ils veulent plaire; ils cherchent moins à être instruits, et même réjouis, qu'à être goûtés et applaudis; et le plaisir le plus délicat est de faire celui d'autrui.
Page 26 - Il faut en France beaucoup de fermeté et une grande étendue d'esprit pour se passer des charges et des emplois , et consentir ainsi à- demeurer chez soi et à ne rien faire. Personne presque n'a assez .de mérite pour jouer ce rôle avec dignité , ni assez de fonds pour remplir le vide du temps, sans ce que le vulgaire appelle des affaires.
Page 79 - Le second, de diviser chacune des difficultés que j'examinerais en autant de parcelles qu'il se pourrait et qu'il serait requis pour les mieux résoudre. Le troisième, de conduire par ordre mes pensées, en commençant par les objets les plus simples et les plus, aisés à connaître, pour monter peu à peu comme par degrés jusques à la connaissance des plus composés, et supposant même de l'ordre entre ceux qui ne se précèdent point naturellement les uns les autres.
Page 129 - Un homme à la Cour, et souvent à la Ville, qui a un long manteau de soie ou de drap de Hollande, une ceinture large et placée haut sur l'estomac, le soulier de maroquin, la calotte de même, d'un beau grain, un collet bien fait et bien empesé, les cheveux arrangés et le teint vermeil, qui avec cela se souvient de quelques distinctions métaphysiques, explique ce que c'est que la lumière de gloire, et sait précisément comment l'on voit Dieu ; cela s'appelle un Dofteur.
Page 406 - Haro sur le baudet ! " Un loup, quelque peu clerc, prouva par sa harangue Qu'il fallait dévouer ce maudit animal, Ce pelé, ce galeux, d'où venait tout leur mal.
Page 62 - L'un élève, étonne, maîtrise, instruit; l'antre plaît, remue, touche, pénètre. Ce qu'il ya de plus beau, de plus noble et de plus impérieux dans la raison, est manié par le premier ; et par l'autre, ce qu'il ya de plus flatteur et de plus délicat dans la passion.
Page 61 - CORNEILLE ne peut être égalé dans les endroits où il excelle : il a pour lors un caractère original et inimitable ; mais il est inégal. Ses premières *comédies sont sèches, languissantes, et ne laissaient pas espérer qu'il dût ensuite aller si loin ; comme ses dernières font qu'on s'étonne qu'il ait pu tomber de si haut 2.
Page 111 - ... l'esprit est aussi vaste que l'art et la science qu'ils professent; ils lui rendent avec avantage, par le génie et par l'invention, ce qu'ils tiennent d'elle et de ses principes; ils sortent de l'art pour l'ennoblir, s'écartent des règles si elles ne les conduisent pas au grand et au sublime; ils marchent seuls et sans compagnie, mais ils vont fort haut et pénètrent fort loin, toujours sûrs et confirmés par le succès des avantages que l'on tire quelquefois de l'irrégularité.
Page 200 - , pour ainsi dire , se tirent des règles de la nature , et en sont comme l'exception : ils n'attendent presque rien du temps et des années. Le mérite chez eux devance l'âge. Ils naissent instruits , et ils sont plus tôt des hommes parfaits que le commun des hommes ne sort de l'enfance.
Page 446 - Les femmes du pays précipitent le déclin de leur beauté par des artifices qu'elles croient servir à les rendre belles : leur coutume est de peindre leurs lèvres, leurs joues...