Les confessions: souvenirs d'un demi-siècle, 1830-1880, Volume 1E. Dentu, 1885 - Authors |
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Page 28
... c'était elle , je lui jetais un peu de jalousie au cœur . Voici sa réponse : Quoi ! vous m'avez reconnue dans une marquise ! Voilà une noble bêtise , je suis la dernière des bourgeoises . Quand vous m'avez rencontrée chez Morny , vous ...
... c'était elle , je lui jetais un peu de jalousie au cœur . Voici sa réponse : Quoi ! vous m'avez reconnue dans une marquise ! Voilà une noble bêtise , je suis la dernière des bourgeoises . Quand vous m'avez rencontrée chez Morny , vous ...
Page 36
... c'était mon inconnue . Elle se dévoila : « Blanche ! » m'écriai - je . Cette inconnue , je la connaissais de tout mon esprit , de tous mes yeux , de tout mon cœur . C'était la mar- quise *** , une étrangère , plus Parisienne que les ...
... c'était mon inconnue . Elle se dévoila : « Blanche ! » m'écriai - je . Cette inconnue , je la connaissais de tout mon esprit , de tous mes yeux , de tout mon cœur . C'était la mar- quise *** , une étrangère , plus Parisienne que les ...
Page 37
... c'était pour avoir l'histoire de votre cœur , c'était surtout pour savoir si j'avais une page dans votre sou- venir . Et cette page comment serait - elle écrite ? avec impertinence ou avec amour ? Enfin cette page je l'ai lue ! J'ai ...
... c'était pour avoir l'histoire de votre cœur , c'était surtout pour savoir si j'avais une page dans votre sou- venir . Et cette page comment serait - elle écrite ? avec impertinence ou avec amour ? Enfin cette page je l'ai lue ! J'ai ...
Page 38
... C'était moins une femme qu'une figure de marbre ou d'ivoire . Cette fois , j'eus peur , je courus ouvrir la fe- nêtre et je revins en lui jetant de l'eau sur le front . Elle rouvrit les yeux en me disant : « Pourquoi me ré- veiller ? Je ...
... C'était moins une femme qu'une figure de marbre ou d'ivoire . Cette fois , j'eus peur , je courus ouvrir la fe- nêtre et je revins en lui jetant de l'eau sur le front . Elle rouvrit les yeux en me disant : « Pourquoi me ré- veiller ? Je ...
Page 49
... c'était sa bibliothèque , c'était surtout la nature , ce livre des livres , dont il savait presque toutes les pages . C'était aussi le verre de vin dont , seul peut- être dans tout le pays , il arrosait le morceau de pain réservé aux ...
... c'était sa bibliothèque , c'était surtout la nature , ce livre des livres , dont il savait presque toutes les pages . C'était aussi le verre de vin dont , seul peut- être dans tout le pays , il arrosait le morceau de pain réservé aux ...
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Common terms and phrases
aimait Alexandre Dumas Alfred de Musset Alfred de Vigny âme amis amoureux Arsène Houssaye beau beauté belle Belle-Patte bête bras Bruyères c'était çà Camille Rogier Cécile chanson chantait Charles X charme château Chateaubriand cheval cheveux chien cœur comédie conter coup croyait Cydalise danse déjeuner Dieu dieux dîner dire dis-je disait dit-il donner duchesse duchesse de Berry Dumas enfans étions femme fête fût George Sand Gérard Gérard de Nerval heure homme Houssaye j'ai j'avais j'étais jamais jeta jeune fille jeunesse jolie jouer jour l'amour l'esprit l'Olympe Lamartine Lassailly lendemain lèvres livre longtems madame main matin mère monde Monsieur Morny mort moulin n'avait n'était Napoléon Ourliac parler passé passion peintre père pleura plume poésie poëte regard rêve Roger de Beauvoir roman roses Sainte-Beuve sais salon savait sentiment seul soir soleil sourire tems tems-là théâtre Théo Théophile Gautier Van-Del-Hell Victor Hugo violon vivre voilà voulait yeux
Popular passages
Page 257 - J'ai fait les premiers vers par enthousiasme de jeunesse, les seconds par amour, les derniers par désespoir. La Muse est entrée dans mon cœur comme une déesse aux paroles dorées; elle s'en est échappée comme une pythie en jetant des cris de douleur. Seulement, ses derniers accents se sont adoucis à mesure qu'elle s'éloignait. Elle s'est détournée un instant, et j'ai revu comme en un mirage les traits adorés d'autrefois ! La vie d'un poète est celle de tous.
Page 222 - ... main, Sur son cœur froidement posée, Eût jamais dans l'argile humain Senti la céleste rosée. Elle aurait aimé, si l'orgueil. Pareil à la lampe inutile Qu'on allume près d'un cercueil. N'eût veillé sur son cœur stérile. Elle est morte et n'a point vécu. Elle faisait semblant de vivre. De ses mains est tombé le livre Dans lequel elle n'a rien lu.
Page 182 - Si je ne me fusse pas marié, ma faiblesse ne m'aurait-elle pas livré en proie à quelque indigne créature? N'aurais-je pas gaspillé et sali mes heures comme lord Byron ? Aujourd'hui que je m'enfonce dans les années, toutes mes folies seraient passées ; il ne m'en resterait que le vide et les regrets : vieux garçon sans estime, ou trompé ou détrompé, vieil oiseau répétant à qui ne ('écouterait pas ma chanson usée.
Page 214 - D'où viens-tu ? qu'as-tu fait cette nuit ? Réponds, que me veux-tu ? qui t'amène à cette heure ? Ce beau corps, jusqu'au jour, où s'est-il étendu ? Tandis qu'à ce balcon, seul, je veille et je pleure, En quel lieu, dans quel lit, à qui souriais-tu ? Perfide ! audacieuse ! est-il encor possible 400 Que tu viennes offrir ta bouche à mes baisers?
Page 181 - Elle était blanche, délicate, mince et fort jolie; elle laissait pendre, comme un enfant, de beaux cheveux blonds naturellement bouclés. On estimait sa fortune de cinq à six cent mille francs. Mes sœurs se mirent en tête de me faire épouser mademoiselle de Lavigne, qui s'était fort attachée à Lucile.
Page 199 - O grand Victor Hugo, je vous présente un poète de nos amis qui est du pays de Jean Racine, mais il ne faut pas lui en vouloir. — Ah ! dit Victor Hugo, si Jean Racine n'avait pas fait de tragédies, quel grand homme pour la France, car lui aussi se drapait du manteau des dieux! » Je ne savais que dire. J'aurais bien voulu défendre mon compatriote — malgré ses tragédies ; — j'aimai mieux, pour ne pas me faire mettre à la porte comme étant d'un pays trop champenois, parler d'un autre de...
Page 90 - Que faisiez-vous au temps chaud?' Dit-elle à cette emprunteuse. 'Nuit et jour, à tout venant, Je chantais, ne vous déplaise.' — 'Vous chantiez? J'en suis fort aise. Eh bien, dansez maintenant!
Page 268 - Borel, le lycanthrope, se cachait à Asnières avec une femme et un chien de Terre-Neuve qui indiqua la cachette au mari. Mais il n'y eut pas grand mal, car le chien dévora le jaloux. Vint le tour de Théo. Il fallait que tout le monde y passât. Camille Rogier donnait çà et là l'hospitalité à une jeune fille toute romantique, que nous ne connaissions que sous le nom de la Cydalise. Elle avait toutes les vertus de l'emploi, mince, pâle, les yeux bistrés, penchée en saule pleureur, ne parlant...
Page 257 - II lui fallut donc mépriser comme déloyale la dame si chère à son cœur; il lui fallut donc rougir de son amour. Fidèle aux lois chevaleresques, il descendit dans la lice et défia les chevaliers au combat: — Que celui-là s'apprête à combattre qui accusera ma dame d'avoir entaché son hermine ! Personne ne répondit à ces paroles, personne — excepté son cœur. — Ce fut donc contre son cœur qu'il pointa le fer de sa lance.
Page 258 - Doyenné, restauré par les soins de tant de peintres, nos amis, qui sont depuis devenus célèbres, retentissait de nos rimes galantes, traversées souvent par les rires joyeux ou les folles chansons des Cydalises.