Œuvres de P. Corneille: avec le commentaire de Voltaire et les jugments de La Harpe, Volume 4Janet et Cotelle, 1821 |
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... main , Promet - il à vos vœux de le vouloir demain2 ? Il est toujours tout juste et tout bon ; mais sa grace Ne descend pas toujours avec même efficace ; Après certains moments que perdent nos longueurs Elle quitte ces traits qui ...
... main , Promet - il à vos vœux de le vouloir demain2 ? Il est toujours tout juste et tout bon ; mais sa grace Ne descend pas toujours avec même efficace ; Après certains moments que perdent nos longueurs Elle quitte ces traits qui ...
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... main de mon père ; Toujours prête à le prendre ; et jamais ma raison N'avoua de mes yeux l'aimable trahison : I Stratonice pourrait parler ainsi avant le mariage , mais non après . Ce vers est trop d'une soubrette . 1 Le fruit recueilli ...
... main de mon père ; Toujours prête à le prendre ; et jamais ma raison N'avoua de mes yeux l'aimable trahison : I Stratonice pourrait parler ainsi avant le mariage , mais non après . Ce vers est trop d'une soubrette . 1 Le fruit recueilli ...
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... main , l'œil ardent de colère : Il n'étoit point couvert de ces tristes lambeaux Qu'une ombre désolée emporte des tombeaux ; Il n'étoit point percé de ces coups pleins de gloire Qui , retranchant sa vie , assurent sa mémoire ; Il ...
... main , l'œil ardent de colère : Il n'étoit point couvert de ces tristes lambeaux Qu'une ombre désolée emporte des tombeaux ; Il n'étoit point percé de ces coups pleins de gloire Qui , retranchant sa vie , assurent sa mémoire ; Il ...
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... main dégagé , Rassura son parti déja découragé , Tandis que sa vertu succomba sous le nombre ; une fable qui fût plus vraisemblable * : toutefois le défaut de vrai- semblance laisse souvent subsister l'intérêt . Le spectateur est en ...
... main dégagé , Rassura son parti déja découragé , Tandis que sa vertu succomba sous le nombre ; une fable qui fût plus vraisemblable * : toutefois le défaut de vrai- semblance laisse souvent subsister l'intérêt . Le spectateur est en ...
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... main . ' Ces vers - ci sont un peu de l'églogue * : quand les malheurs de l'amour ne consistent qu'à aller dans sa chambre , et à vivre avec son mari , ce sont des malheurs de comédie ; nulle pitié , nulle ter- reur , rien de tragique ...
... main . ' Ces vers - ci sont un peu de l'églogue * : quand les malheurs de l'amour ne consistent qu'à aller dans sa chambre , et à vivre avec son mari , ce sont des malheurs de comédie ; nulle pitié , nulle ter- reur , rien de tragique ...
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Common terms and phrases
Achillas ACHORÉE ACTE Adieu aime ALBIN ALCIPPE amant amour assez avoit beau beauté bonheur Calpurnie César CHARMION chose chrétien ciel Cinna CLARICE CLÉON Cléopâtre CLITON cœur comédie comique connois connoître Corneille craint crime déja desirs Dieu dieux digne discours doit donne DORANTE douleur Égypte époux esprit êtes étoit eût expression FABIAN FÉLIX femme fille flamme fourbe GÉRONTE gloire grace haine hémistiche homme hymen indigne ISABELLE j'ai j'en jamais juste l'aime l'amour l'Égypte l'empereur LÉPIDE Lucain Lucrèce m'en main malheur ment Menteur mieux mort de Pompée n'en NÉARQUE noble parceque parler passer PAULINE pensée père Pharsale PHILISTE Photin pièce pleurs poésie poëte Polyeucte PTOLÉMÉE Pyrandre qu'à qu'un raison Rambouillet ridicule rien rime Romains Rome s'il SABINE sais sang SCÈNE secret seigneur sentiment Septime seroit seul Sévère solécisme songe sort souffrir soupirs STRATONICE style théâtre Thomas Corneille tragédie trépas triste venger vertu veux vœux vois Voltaire yeux
Popular passages
Page 136 - Je n'adore qu'un Dieu , maître de l'univers , Sous qui tremblent le ciel, la terre, et les enfers; Un Dieu qui , nous aimant d'une amour infinie , Voulut mourir pour nous avec ignominie, Et qui, par un effort de cet excès d'amour, Veut pour nous en victime être offert chaque jour.
Page 108 - Tout beau, Pauline : il entend vos paroles ; Et ce n'est pas un Dieu comme vos dieux frivoles, Insensibles et sourds, impuissants, mutilés, De bois, de marbre, ou d'or, comme vous les voulez...
Page 64 - PAULINE. Et moi, dont votre vue augmente le supplice, Je l'éviterai même en votre sacrifice; Et seule dans ma chambre enfermant mes regrets, Je vais pour vous aux Dieux faire des vœux secrets.
Page 111 - PAULINE Au nom de cet amour ne m'abandonnez pas. POLYEUCTE Au nom de cet amour, daignez suivre mes pas.
Page 104 - Saintes douceurs du ciel, adorables idées, Vous remplissez un cœur qui vous peut recevoir : De vos sacrés attraits les âmes possédées Ne conçoivent plus rien qui les puisse émouvoir. Vous promettez beaucoup, et donnez davantage : Vos biens ne sont point inconstants; Et l'heureux trépas que j'attends Ne vous sert que d'un doux, passage Pour nous introduire au partage Qui nous rend à jamais contents.
Page 140 - Mon époux en mourant m'a laissé ses lumières, Son sang dont tes bourreaux viennent de me couvrir M'a dessillé les yeux, et me les vient d'ouvrir. Je vois, je sais, je crois, je suis désabusée, De ce bienheureux sang tu me vois baptisée, Je suis chrétienne enfin, n'est-ce point assez dit?
Page 348 - L'effet n'y répond pas toujours à l'apparence; On s'y laisse duper autant qu'en lieu de France; Et parmi tant d'esprits plus polis et meilleurs , II y croît des badauds autant et plus qu'ailleurs. Dans la confusion que ce grand monde apporte , II y vient de tous lieux des gens de toute sorte ; Et dans toute la France il est fort peu d'endroits Dont il n'ait le rebut aussi bien que le choix.
Page 109 - Sa faveur me couronne entrant dans la carrière ; Du premier coup de vent il me conduit au port, Et sortant du baptême, il m'envoie à la mort. Si vous pouviez comprendre et le peu qu'est la vie. Et de quelles douceurs cette mort est suivie ! Mais que sert de parler de ces trésors cachés A des esprits que Dieu n'a pas encor touchés?
Page 259 - Qui m'ôtent tout le fruit de nos guerres civiles, Où l'honneur seul m'engage, et que, pour terminer, Je ne veux que celui de vaincre et pardonner : Où mes plus dangereux et plus grands adversaires...
Page 265 - C'est Cornélie, veuve de Pompée, qui parle à César : César ; car le destin, que dans tes fers je brave, Me fait ta prisonnière, et non pas ton esclave, Et tu ne prétends pas qu'il m'abatte le cœur Jusqu'à te rendre hommage et te nommer seigneur, De quelque rude trait qu'il m'ose avoir frappée, Veuve du jeune Crasse, et veuve de Pompée, Fille de Scipion, et pour dire encor plus, Romaine, mon courage est encore au-dessus. 15 [Mais écoutons Corneille même]