Œuvres de Voltaire, Volume 37Lefèvre, 1829 |
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... lieu de délices où l'on ne doit avoir que du plaisir , c'est la rêverie d'un sybarite . Penser que la terre , les hommes et les animaux sont ce qu'ils doi- vent être dans l'ordre de la Providence , est , je crois , d'un homme sage ...
... lieu de délices où l'on ne doit avoir que du plaisir , c'est la rêverie d'un sybarite . Penser que la terre , les hommes et les animaux sont ce qu'ils doi- vent être dans l'ordre de la Providence , est , je crois , d'un homme sage ...
Page 52
... lieu que < « < le second doit être éclatant et tellement manifeste , « que ses ennemis mêmes le reconnaîtront . >> Le temps du second avénement de Jésus - Christ a été prédit encore plus clairement que le premier . Pas- cal avait ...
... lieu que < « < le second doit être éclatant et tellement manifeste , « que ses ennemis mêmes le reconnaîtront . >> Le temps du second avénement de Jésus - Christ a été prédit encore plus clairement que le premier . Pas- cal avait ...
Page 55
... lieu de ces ténèbres d'érudition . « XIX . S'il n'y avait qu'une religion , Dieu serait « trop manifeste . >> Quoi ! vous dites que s'il n'y avait qu'une religion , Dieu serait trop manifeste ! Eh ! oubliez - vous DE M. PASCAL . 1728 . 55.
... lieu de ces ténèbres d'érudition . « XIX . S'il n'y avait qu'une religion , Dieu serait « trop manifeste . >> Quoi ! vous dites que s'il n'y avait qu'une religion , Dieu serait trop manifeste ! Eh ! oubliez - vous DE M. PASCAL . 1728 . 55.
Page 57
... lieu commun aussi faux que celui - là ? La nature a établi que chaque homme jouirait du présent en se nourrissant , en fesant des enfants , en écoutant des sons agréables , en occupant sa faculté de penser et de sentir , et qu'en ...
... lieu commun aussi faux que celui - là ? La nature a établi que chaque homme jouirait du présent en se nourrissant , en fesant des enfants , en écoutant des sons agréables , en occupant sa faculté de penser et de sentir , et qu'en ...
Page 62
... lieu donc de nous étonner et de nous plaindre du malheur et de la brièveté de la vie , nous devons nous étonner et nous féliciter de notre bonheur et de sa durée . A ne rai- sonner qu'en philosophe , j'ose dire qu'il y a bien de l ...
... lieu donc de nous étonner et de nous plaindre du malheur et de la brièveté de la vie , nous devons nous étonner et nous féliciter de notre bonheur et de sa durée . A ne rai- sonner qu'en philosophe , j'ose dire qu'il y a bien de l ...
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Common terms and phrases
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Popular passages
Page 75 - Mais les parties du monde ont toutes un tel rapport et un tel enchaînement l'une avec l'autre que je crois impossible de connaître l'une sans l'autre et sans le Tout.
Page 54 - La distance infinie des corps aux esprits figure la distance infiniment plus infinie des esprits à la charité, car elle est surnaturelle. Tout l'éclat des grandeurs n'a point de lustre pour les gens qui sont dans les recherches de l'esprit. La grandeur des gens d'esprit est invisible aux rois, aux riches, aux capitaines, à tous ces grands de chair.
Page 61 - Qu'on s'imagine un nombre d'hommes dans les chaînes, et tous condamnés à la mort , dont les uns étant chaque jour égorgés à la vue des autres , ceux qui restent voient leur propre condition dans celle de leurs semblables , et , se regardant les uns les autres avec douleur et sans espérance , attendent leur tour : c'est l'image de la condition des hommes.
Page 80 - Qu'on en fasse l'épreuve; qu'on laisse un roi tout seul, sans aucune satisfaction des sens, sans aucun soin dans l'esprit, sans compagnie, penser à lui tout à loisir; et l'on verra qu'un roi sans divertissement est un homme plein de misères.
Page 83 - S'il ya un Dieu, il est infiniment incompréhensible, puisque, n'ayant ni parties ni bornes, il n'a nul rapport à nous. Nous sommes donc incapables de connaître ni ce qu'il est, ni s'il est.
Page 72 - A mesure qu'on a plus d'esprit , on trouve qu'il ya plus d'hommes originaux. Les gens du commun ne trouvent pas de différence entre les hommes.
Page 230 - Le génie poétique des Anglais ressemble, jusqu'à présent, à un arbre touffu planté par la nature, jetant au hasard mille rameaux, et croissant inégalement avec force. Il meurt, si vous voulez forcer sa nature, et le tailler en arbre des jardins de Marli.
Page 79 - ... L'homme n'est qu'un roseau, le plus faible de la nature ; mais c'est un roseau pensant. Il ne faut pas que l'univers entier s'arme pour l'écraser : une vapeur, une goutte d'eau, suffit pour le tuer. Mais, quand l'univers l'écraserait, l'homme serait encore plus noble que ce qui le tue, parce qu'il sait qu'il meurt, et l'avantage que l'univers a sur lui, l'univers n'en sait rien.
Page 56 - Que chacun examine ses pensées, il les trouvera toutes occupées au passé et à l'avenir. Nous ne pensons presque point au présent; et, si nous y pensons, ce n'est que pour en prendre la lumière pour disposer de l'avenir.
Page 40 - Le nœud de notre condition prend ses replis et ses tours dans cet abîme ; de sorte que l'homme est plus inconcevable sans ce mystère que ce mystère n'est inconcevable à l'homme.