Gedichte, mehrentheils aus seinen eigenhändigen schrifften: verb. und verm. mit kupfern und anmerckungen, nebst dessen leben, und einer untersuchung von dem guten geschmack in der dicht-und rede-kunst

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A. Haude und J.G. Spener, 1750 - 476 pages

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Page 274 - Je veux que la valeur de ses aïeux antiques Ait fourni de matière aux plus vieilles chroniques, Et que l'un des Capets, pour honorer leur nom, Ait de trois fleurs de lis doté leur écusson.
Page 276 - Entre tant d'animaux , qui font ceux qu'on eftime ? On fait cas d'un Courfier , qui fier & plein de cœur, Fait paroître en courant fa bouillante...
Page 282 - L'Honneur trifte & honteux ne fut plus de faifbn. Alors, pour foutenir fon rang & fa nahTance, fcioll fallut étaler le luxe & la dépenfc ; 11 fallut habiter un fuperbe palais, Faire par les couleurs diftinguer fes valets : Et traînant en tous lieux de pompeux équipages, Le Duc & le Marquis fe reconnut aux Pages...
Page 274 - Que de vieux parchemins qu'ont épargnés les vers; Si, tout sorti qu'il est d'une source divine, Son cœur dément en lui sa superbe origine...
Page 280 - Aux douceurs des Galands furent toujours rebelles ? Et comment fçavez-vous, fi quelque Audacieux N'a point interrompu le cours de vos Ayeux; Et fi leur fang tout pur avecque leur nobleSe, Eft paffé jufqu'à vous de Lucrece en Lucrece?
Page 278 - Ce long amas d'aïeux que vous diffamez tous, Sont autant de témoins qui parlent contre vous ; Et tout ce grand éclat de leur gloire ternie, Ne fert plus que de jour à votre ignominie. En vain tout fier d'un fang que vous déshonorez, Vous dormez à l'abri de ces noms révérés.
Page 276 - Chacun refpefte en vous un honneur qui n'eft plus ? On ne m'éblouït point d'une apparence vaine. La Vertu, d'un cœur noble eft la marque certaine. Si vous êtes forti de ces Héros fameux, Montrez-nous cette ardeur qu'on vit briller en eux, 45 Ce zèle pour l'honneur, cette horreur pour le vice.
Page 274 - II ne peut rien offrir aux yeux de l'Univers , Que de vieux parchemins , qu'ont épargnez les vers : Si tout forti qu'il eft d'une fource divine , Son cœur dément en lui...
Page 277 - Enivré de lui-même , il croit dans fa folie , Qu'il faut que devant lui d'abord tout s'humilie. Aujourd'hui toutefois, fans trop le ménager, Sur ce ton un peu^ haut je vais l'interroger.
Page 274 - S'endort dans une lâche & molle oifiveté? Cependant, à le voir avec tant d'arrogance, Vanter le faux éclat de fa haute naiffance ; On diroit que le Ciel eft foumis à fa loi, Et que Dieu l'a paiftri d'autre limon que moi.

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