Il faut mépriser ces vains droits de noblesse Que la force autrefois conquit sur la faiblesse. CHENIER, Charles IX, acte 5. Etre auteur de son nom est un honneur suprême; Le vrai noble est celui qui s'illustre soi-même. FREVILLE, Recueil de poésies. NOEUDS. Il est de certains nœuds, dont le secret pouvoir Qui peut former des nœuds et les rompre en un jour, N'a jamais bien connu l'amitié ni l'amour. FREVILLE, Recueil de poésies. NOM (GRAND). Ah! qu'un grand nom est un bien dangereux ! GRESSET, Vert-Vert, chant 2. Quel abus de quitter le vrai nom de ses pères, C'est un crime, souvent indigne de pardon, Un grand nom sans vertu n'est qu'un jouet futile, Et le vrai gentilhomme, enfin, c'est l'homme utile. DUYAL, le Complot de famille. NUIT. La nuit est le seul tems qui convient aux coupables; Elle prête aux forfaits des voiles favorables. Dès qu'il faut obéir, le parti le plus sage CREBILLON, Triumvirat, acte 2. Un chef, autorisé d'une juste puissance, OBLIGER. ... Obliger ceux qu'on aime Qu'on estime surtout, c'est s'obliger soi-même. Quand je puis obliger ma joie est assez grande Le plaisir d'obliger est le seul bien suprême VOLTAIRE, Epitre sur la bienfaisance. OBSCURITÉ. Heureuse obscurité, que je vous trouve aimable: DESTOUCHES. OCCASION. Comme on peut agir par divers intérêts, Selon l'occasion chacun à ses secrets. T. CORNEILLE, Thimocrate, acle 4. L'occasion est chauve, et prompte à s'éloigner; TRISTAN, Osman, acte 2. OCCUPATION. Le chagrin très-souvent naît de l'inaction; MOREL-VINDÉ, Morale de l'enfance. J'ai toujours rencontré dans l'occupation Une œillade à propos, un bonjour, un baiser, CHEVILLARD, Théandre, acte 2. OFFENSE. Quand on reçoit l'offense on l'oublie aisément; LEBLANC, Aben-Zaïb, acte 2. Gardez-vous d'offenser un sexe qu'on honore : FREVILLE, Recueil de poésies. L'agresseur, quel qu'il soit, à combattre forcé, C. DELAVIGNE, l'Ecole des vieillards, acte 4. Un ennemi qui peut pardonner une offense, CREBILLON, Altrée et Thyeste, acte 1. Qui cherche à se venger d'une légère offense, OISIVETÉ. Les mortels, en naissant au travail condamnés, Hélas! tout homme oisif accueille des penchans PICARD, les Amis de collège, acte 2. OMBRE. C'est l'ombre qui du jour rend les traits éclatans; FREVILLE, Recueil de poésies. L'ombre trompe souvent, par de fausses images, L'œil des plus clairvoyans et l'esprit des plus sages. BARO, St.-Eustache, acte 1. OPINION. De nos biens, de nos maux l'incertaine mesure FRANÇOIS (de Neufchâteau.) OPULENCE. L'aspect de l'opulence est toujours engageant: C. BONJOUR, l'Argent, acte 1. Est-on riche, on envie un sort plus opulent; FREVILLE, Recueil de poésies. OR. L'or, dont les partisans sont souvent les victimes, CHEVREAU, Véritables frères rivaux. |