Le génie de MontesquieuArkstée & Merkus, 1759 - 266 pages |
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Page 22
... changer . Il n'y a rien de fi puiffant qu'une Répu blique où l'on obferve les Loix , non pas par crainte , ni par raifon , mais par paf fion , comme furent Rome & Lacédé- mone ; car pour lors il fe joint à la 22 DE LA RÉPUBLIQUE .
... changer . Il n'y a rien de fi puiffant qu'une Répu blique où l'on obferve les Loix , non pas par crainte , ni par raifon , mais par paf fion , comme furent Rome & Lacédé- mone ; car pour lors il fe joint à la 22 DE LA RÉPUBLIQUE .
Page 105
... valeur leur de- vinrent des vertus néceffaires , & elles ne purent être diftinguées chez eux de l'amour de foi - même , de fa famille , de fa patrie , & de tout ce qu'il y a de plus cher parmi les hommes . Rome fut fauvée par 105.
... valeur leur de- vinrent des vertus néceffaires , & elles ne purent être diftinguées chez eux de l'amour de foi - même , de fa famille , de fa patrie , & de tout ce qu'il y a de plus cher parmi les hommes . Rome fut fauvée par 105.
Page 106
... Rome . La crainte de violer le ferment furmonta toute autre crainte . Rome étoit un vaiffeau tenu par deux ancres dans la tempête , la Religion & les moœurs . Quand Jugurtha eut enfermé une Ar- mée Romaine , & qu'il l'eut laiffée aller ...
... Rome . La crainte de violer le ferment furmonta toute autre crainte . Rome étoit un vaiffeau tenu par deux ancres dans la tempête , la Religion & les moœurs . Quand Jugurtha eut enfermé une Ar- mée Romaine , & qu'il l'eut laiffée aller ...
Page 107
Alexandre Deleyre. Rien ne fervit mieux Rome , que le refpect qu'elle imprima à la terre . Elle mit d'abord les Rois ... Rome fut ad- mirable , en ce que depuis fa naiffance , fa conftitution fe trouve telle , foit par l'efprit du Peuple ...
Alexandre Deleyre. Rien ne fervit mieux Rome , que le refpect qu'elle imprima à la terre . Elle mit d'abord les Rois ... Rome fut ad- mirable , en ce que depuis fa naiffance , fa conftitution fe trouve telle , foit par l'efprit du Peuple ...
Page 108
... Rome , étoit un amour dominant pour la Patrie , qui fortant des régles ordinaires des cri- mes & des vertus , n'écoutoit que lui feul , & ne voyoit ni citoyen , ni ami , ni bienfaiteur , ni pere . La vertu fem- bloit s'oublier pour fe ...
... Rome , étoit un amour dominant pour la Patrie , qui fortant des régles ordinaires des cri- mes & des vertus , n'écoutoit que lui feul , & ne voyoit ni citoyen , ni ami , ni bienfaiteur , ni pere . La vertu fem- bloit s'oublier pour fe ...
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Common terms and phrases
affez ainfi dire ame libre Athénes auffi avoient avoit Bataille de Cannes befoins c'eft c'eſt c'eſt-à-dire caufe CHAP chofes choſes Cicéron citoyen clavage climat Commerce conferver conquête crime defir diftinguer doit efclaves efprit enfans eſt Etats Defpotiques étoient étoit fage fans ceffe femble femmes fens fent féparer feroit fervir fervitude feul figne fociété foible foibleffe foient foit foldats fondé fur force fouffrir fous fouvent fubfiftance fujets gens gloire Gouvernement graces guerre hommes Ibid jamais jufte juftice l'Afie l'amour l'argent l'efprit l'Etat l'hiftoire laiffe liberté Loix lorf lorfqu'il lorfqu'on lorfque luxe Magiftrats manieres mauvaiſe ment mifere Minif Miniftres mœurs Monarchie n'eft n'eſt Nation nature naturel néceffaire néceffité Nobleffe paffe paffions par-tout particuliere Pays peine penfer perfonne peuple plaifir plaifirs plufieurs pourroit prefque Prince puiffance qu'un raifon refpect Religion République richeffes rien roit Romains terre tions toyens ufage vertu
Popular passages
Page 161 - Ce qui fait ordinairement une grande pensée, c'est lorsqu'on dit une chose qui en fait voir un grand nombre d'autres, et qu'on nous fait découvrir tout d'un coup ce que nous ne pouvions espérer qu'après une grande lecture.
Page 241 - C'est un beau spectacle que celui des lois féodales. Un chêne antique s'élève ' ; l'œil en voit de loin les feuillages : il approche ; il en voit la tige , mais il n'en aperçoit point les racines : il faut percer la terre pour les trouver.
Page 1 - Un prince qui aime la religion et qui la craint est un lion qui cède à la main qui le flatte ou à la voix qui l'apaise...
Page 11 - Chose admirable ! la religion chrétienne, qui ne semble avoir d'objet que la félicité de l'autre vie, fait encore notre bonheur dans celle-ci.
Page 239 - Le roi de France est le plus puissant prince de l'Europe. Il n'a point de mines d'or comme le roi d'Espagne, son voisin; mais il a plus de richesses que lui, parce qu'il les tire de la vanité de ses sujets, plus inépuisable que les mines.
Page 107 - Et on doit remarquer que ce qui a le plus contribué à rendre les Romains les maîtres du monde , c'est qu'ayant combattu successivement contre tous les peuples , ils ont toujours renoncé à leurs usages sitôt qu'ils en ont trouvé de meilleurs.
Page 214 - Société , qui regarde le plaifir de commander comme le feul bien de la vie ; mais il fera toujours beau de 'gouverner les hommes en les rendant plus heureux.
Page 11 - Gengiskan, qui ont dévasté l'Asie ; et nous verrons que nous devons au christianisme, et dans le gouvernement un certain droit politique, et dans la guerre un certain droit des gens, que la nature humaine ne saurait assez reconnaître.
Page 197 - L'ambition dans l'oisiveté, la bassesse dans l'orgueil, le désir de s'enrichir sans travail, l'aversion pour la, vérité, la flatterie, la trahison, la perfidie, l'abandon de tous ses engagements, le mépris des devoirs du citoyen, la crainte de la vertu du prince, l'espérance de ses faiblesses et, plus que tout cela, le ridicule perpétuel jeté sur la vertu, forment, je crois, le caractère du plus grand nombre des courtisans, marqué dans tous les lieux et dans tous les temps.
Page 239 - État augmente ce qu'il appelle ses troupes, les autres soudain augmentent les leurs; de façon qu'on ne gagne rien par là que la ruine commune. Chaque monarque tient sur pied toutes les armées qu'il pourrait avoir si ses peuples étaient en danger d'être exterminés; et on nomme paix cet état d'effort de tous contre tous.