Le génie de montesquieu |
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aime ainſi Arts aſſez auſſi avoit beau c'eſt c'eſt-à-dire changer CHAP CHAPITRE choſes citoyen climat Commerce corps côté Cour crainte crime dire doit doivent donner également Empire enfans eſclaves eſt établi Etat étoient étoit extrême famille fans femmes fondé font force forme fortune général gens gloire Gouvernement Grecs guéres guerre heureux hommes humaine Ibid jours juſtice l'amour l'argent l'autre l'eſprit l'Etat l'un liberté libres livres Loix lorſque luxe main maître malheur manieres mari mariage ment mieux mille moeurs Monarchie monde moyens n'eſt n'ont Nation nature naturel nombre ordinairement parle particuliers Pays peine pere perſonne petits peuple peuvent plaiſirs porte pouvoir preſque Prince propre public publique puiſſance qu'à qu'un raiſon régle Religion rend République richeſſes rien Romains Rome s'il ſans ſemble ſeroit ſes ſeul ſociété ſoit ſon ſont ſous ſouvent ſur terre tions tour travail trouve vertu veut voit vrai
Popular passages
Page 161 - Ce qui fait ordinairement une grande pensée, c'est lorsqu'on dit une chose qui en fait voir un grand nombre d'autres, et qu'on nous fait découvrir tout d'un coup ce que nous ne pouvions espérer qu'après une grande lecture.
Page 241 - C'est un beau spectacle que celui des lois féodales. Un chêne antique s'élève ' ; l'œil en voit de loin les feuillages : il approche ; il en voit la tige , mais il n'en aperçoit point les racines : il faut percer la terre pour les trouver.
Page 1 - Un prince qui aime la religion et qui la craint est un lion qui cède à la main qui le flatte ou à la voix qui l'apaise...
Page 11 - Chose admirable ! la religion chrétienne, qui ne semble avoir d'objet que la félicité de l'autre vie, fait encore notre bonheur dans celle-ci.
Page 239 - Le roi de France est le plus puissant prince de l'Europe. Il n'a point de mines d'or comme le roi d'Espagne, son voisin; mais il a plus de richesses que lui, parce qu'il les tire de la vanité de ses sujets, plus inépuisable que les mines.
Page 107 - Et on doit remarquer que ce qui a le plus contribué à rendre les Romains les maîtres du monde , c'est qu'ayant combattu successivement contre tous les peuples , ils ont toujours renoncé à leurs usages sitôt qu'ils en ont trouvé de meilleurs.
Page 214 - Société , qui regarde le plaifir de commander comme le feul bien de la vie ; mais il fera toujours beau de 'gouverner les hommes en les rendant plus heureux.
Page 11 - Gengiskan, qui ont dévasté l'Asie ; et nous verrons que nous devons au christianisme, et dans le gouvernement un certain droit politique, et dans la guerre un certain droit des gens, que la nature humaine ne saurait assez reconnaître.
Page 197 - L'ambition dans l'oisiveté, la bassesse dans l'orgueil, le désir de s'enrichir sans travail, l'aversion pour la, vérité, la flatterie, la trahison, la perfidie, l'abandon de tous ses engagements, le mépris des devoirs du citoyen, la crainte de la vertu du prince, l'espérance de ses faiblesses et, plus que tout cela, le ridicule perpétuel jeté sur la vertu, forment, je crois, le caractère du plus grand nombre des courtisans, marqué dans tous les lieux et dans tous les temps.
Page 239 - État augmente ce qu'il appelle ses troupes, les autres soudain augmentent les leurs; de façon qu'on ne gagne rien par là que la ruine commune. Chaque monarque tient sur pied toutes les armées qu'il pourrait avoir si ses peuples étaient en danger d'être exterminés; et on nomme paix cet état d'effort de tous contre tous.