Histoire de Descartes avant 1637: suivie de l'analyse du discours de la méthode et des essais de philosophieDidier, 1867 - 492 pages |
From inside the book
Results 1-5 of 53
Page xi
... lieu d'insister sur des particularités insi- gnifiantes et sur des faits étrangers à la vie du philosophe , avait mieux précisé et éclairci l'his- toire de ses pensées et de ses découvertes , l'esprit fin et pénétrant de M. Saisset n ...
... lieu d'insister sur des particularités insi- gnifiantes et sur des faits étrangers à la vie du philosophe , avait mieux précisé et éclairci l'his- toire de ses pensées et de ses découvertes , l'esprit fin et pénétrant de M. Saisset n ...
Page xiv
... appliquée aux choses hu- maines par l'école historique et critique . Au lieu de surveiller d'un oeil soupçonneux et craintif la marche des sciences de la nature et des sciences de l'histoire , de maudire ou de railler des idées nou- XIV -
... appliquée aux choses hu- maines par l'école historique et critique . Au lieu de surveiller d'un oeil soupçonneux et craintif la marche des sciences de la nature et des sciences de l'histoire , de maudire ou de railler des idées nou- XIV -
Page xxiii
... lieu trois semaines après la mort du philosophe . Descartes , en partant pour Stockholm , avait laissé à un ami intime , M. de Hooghelande ( 1 ) , un coffre dans lequel se trouvaient plusieurs papiers . Il y avait là , entre autres , un ...
... lieu trois semaines après la mort du philosophe . Descartes , en partant pour Stockholm , avait laissé à un ami intime , M. de Hooghelande ( 1 ) , un coffre dans lequel se trouvaient plusieurs papiers . Il y avait là , entre autres , un ...
Page 3
... lieu d'y apercevoir , ce qui s'y trouve en effet , une gradation naturelle , un enchaînement logi- que de faits provoqués les uns par les autres , et soumis à cette grande loi de la continuité que la science moderne a confirmée après l ...
... lieu d'y apercevoir , ce qui s'y trouve en effet , une gradation naturelle , un enchaînement logi- que de faits provoqués les uns par les autres , et soumis à cette grande loi de la continuité que la science moderne a confirmée après l ...
Page 31
... lieu de donner la stérile ana- lyse de systèmes complétement tombés , nous en dégagerons l'idée féconde et durable , celle qu'a reçue Descartes et que s'est assimilée le xvII ° siècle ; ( 1 ) Cf. Mamiani , p . 5-63 . ( 2 ) M. Tyndall ...
... lieu de donner la stérile ana- lyse de systèmes complétement tombés , nous en dégagerons l'idée féconde et durable , celle qu'a reçue Descartes et que s'est assimilée le xvII ° siècle ; ( 1 ) Cf. Mamiani , p . 5-63 . ( 2 ) M. Tyndall ...
Other editions - View all
Common terms and phrases
assez Baillet Beeckman cartes cause chap choses claires et distinctes Clerselier connaissance connaître corps courbe découvertes degrés Desc Descartes déterminer Deventer Dioptrique Disc Discours dit-il doit donne doute écrit effet équations équations cubiques esprit Euclide féconde Franeker Galilée général génie Géométrie Hist Hollande hommes Huyghens idées Inédits inventions Isaac Beeckman j'ai Képler l'Algèbre l'âme l'analyse l'esprit humain l'étendue l'être infini l'être parfait l'ex l'idée l'ouvrage Leibnitz lettres Leyde livre Logique lois lui-même lumière math mathéma mathématiques matière mécanique Méditations ment Mersenne Métaphysique Météores méthode Middelbourg monde Montucla morale mouvement nature nécessaire non-seulement notions OEuvr ouvrage parhélies particulièrement passer pensée phénomènes phie phil philoso physique Platon positivistes premier princesse Elizabeth principes priori problèmes Psychologie question raison rayons réfraction règles Renéri reste rien Roberval Rose-Croix s'il sance savants science sciences spéculatives sera seulement siècle simples Snellius sorte substance synthèse théorie tion Traité trouve vérité vrai
Popular passages
Page 364 - Et ayant remarqué qu'il n'ya rien du tout en ceci, je pense, donc je suis, qui m'assure que je dis la vérité, sinon que je vois très clairement que pour penser il faut être, je jugeai que je pouvais prendre pour règle générale que les choses que nous concevons fort clairement et fort distinctement sont toutes vraies, mais qu'il ya seulement quelque difficulté à bien remarquer quelles sont celles que nous concevons distinctement.
Page 197 - ... et remarquant que cette vérité : je pense, donc je suis, était si ferme et si assurée que toutes les plus extravagantes suppositions des sceptiques n'étaient pas capables de l'ébranler, je jugeai que je pouvais la recevoir sans scrupule pour le premier principe de la philosophie que je cherchais.
Page 449 - ... j'ai en quelque façon premièrement en moi la notion de l'infini que du fini, c'est-à-dire de Dieu que de moi-même : car comment seraitil possible que je pusse connaître que je doute et que je désire, c'est-à-dire qu'il me manque quelque chose et que je ne suis pas tout parfait, si je n'avais en moi aucune idée d'un être plus parfait que le mien , par la comparaison duquel je connaîtrais les défauts de ma nature?
Page 44 - Car il me semblait que je pourrais rencontrer beaucoup plus de vérité dans les raisonnements que chacun fait touchant les affaires qui lui importent , et dont l'événement le doit punir bientôt après s'il a mal jugé, que dans ceux que fait un homme de lettres dans son cabinet touchant des spéculations qui ne produisent aucun effet...
Page 205 - ... revenant à examiner l'idée que j'avais d'un Être parfait, je trouvais que l'existence y était comprise en même façon qu'il est compris en celle d'un triangle que ses trois angles sont égaux à deux droits, ou en celle d'une sphère que toutes ses parties sont également distantes de son centre...
Page 109 - Une intelligence qui, pour un instant donné, connaîtrait toutes les forces dont la nature est animée , et la situation respective des êtres qui la composent, si d'ailleurs elle était assez vaste pour soumettre ces données à l'analyse, embrasserait dans la même formule les mouvements des plus grands corps de l'univers et ceux du plus léger atome : rien ne serait incertain pour elle, et l'avenir comme le passé serait présent à ses yeux.
Page 214 - ... je connus de là que j'étais une substance dont toute l'essence ou la nature n'est que de penser et qui pour être n'a besoin d'aucun lieu ni ne dépend d'aucune chose matérielle.
Page 41 - J'ai été nourri aux lettres dès mon enfance ; et, pour ce qu'on me persuadait que par leur moyen on pouvait acquérir une connaissance claire et assurée de tout ce qui est utile à la vie, j'avais un extrême désir de les apprendre. Mais sitôt que j'eus achevé tout ce cours d'études au bout duquel on a coutume d'être reçu au rang des doctes, je changeai entièrement d'opinion.
Page 310 - Cela se fait par figure et mouvement, car cela est vrai. Mais de dire quels, et composer la machine, cela est ridicule; car cela est inutile, et incertain, et pénible. Et quand cela serait vrai, nous n'estimons pas que toute la philosophie vaille une heure de peine.] XCII.
Page 358 - Et ainsi les actions de la vie ne souffrant souvent aucun délai, c'est une vérité très certaine que, lorsqu'il n'est pas en notre pouvoir de discerner les plus vraies opinions, nous devons suivre les plus probables...