Histoire de Descartes avant 1637: suivie de l'analyse du discours de la méthode et des essais de philosophieDidier, 1867 - 492 pages |
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... causes secondes , et non la cause première , de cet état inquiétant . Les causes se- condes sont bien , comme on l'a dit , la facilité à se contenter de raisonnements superficiels , l'habi- tude des démonstrations insuffisantes , l ...
... causes secondes , et non la cause première , de cet état inquiétant . Les causes se- condes sont bien , comme on l'a dit , la facilité à se contenter de raisonnements superficiels , l'habi- tude des démonstrations insuffisantes , l ...
Page xii
... cause de ces qualités que le créateur et le grand - prêtre du sys- tème , Auguste Comte , faisait à Descartes l'hon- neur de le placer à ses côtés dans l'apothéose qu'il se décernait à lui - même . Pour bien apprécier cet ( 1 ) V. plus ...
... cause de ces qualités que le créateur et le grand - prêtre du sys- tème , Auguste Comte , faisait à Descartes l'hon- neur de le placer à ses côtés dans l'apothéose qu'il se décernait à lui - même . Pour bien apprécier cet ( 1 ) V. plus ...
Page 18
... cause de leur éloignement ( 1 ) . La connaissance des satel- lites de Jupiter et des phases de Vénus eut la plus grande influence sur l'établissement et la propa- gation du système de Copernic . Galilée publie ses découvertes sous le ...
... cause de leur éloignement ( 1 ) . La connaissance des satel- lites de Jupiter et des phases de Vénus eut la plus grande influence sur l'établissement et la propa- gation du système de Copernic . Galilée publie ses découvertes sous le ...
Page 42
... cause de la fai- blesse de sa santé , de rester le matin au lit plus longtemps que les autres élèves ( 2 ) . Il employait ( 1 ) Saisset , ouvr . cité , p . 88 . ( 2 ) V. Baillet , I , 24 sqq . ce temps à méditer sur tout ce qu'il avait ...
... cause de la fai- blesse de sa santé , de rester le matin au lit plus longtemps que les autres élèves ( 2 ) . Il employait ( 1 ) Saisset , ouvr . cité , p . 88 . ( 2 ) V. Baillet , I , 24 sqq . ce temps à méditer sur tout ce qu'il avait ...
Page 45
... cause de >> la certitude et de l'évidence de leurs raisons ... » Je ne dirai rien de la Philosophie , sinon » que voyant qu'elle a été cultivée par les plus >> excellents esprits qui aient vécu depuis plu- » sieurs siècles , et que ...
... cause de >> la certitude et de l'évidence de leurs raisons ... » Je ne dirai rien de la Philosophie , sinon » que voyant qu'elle a été cultivée par les plus >> excellents esprits qui aient vécu depuis plu- » sieurs siècles , et que ...
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Common terms and phrases
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Popular passages
Page 364 - Et ayant remarqué qu'il n'ya rien du tout en ceci, je pense, donc je suis, qui m'assure que je dis la vérité, sinon que je vois très clairement que pour penser il faut être, je jugeai que je pouvais prendre pour règle générale que les choses que nous concevons fort clairement et fort distinctement sont toutes vraies, mais qu'il ya seulement quelque difficulté à bien remarquer quelles sont celles que nous concevons distinctement.
Page 197 - ... et remarquant que cette vérité : je pense, donc je suis, était si ferme et si assurée que toutes les plus extravagantes suppositions des sceptiques n'étaient pas capables de l'ébranler, je jugeai que je pouvais la recevoir sans scrupule pour le premier principe de la philosophie que je cherchais.
Page 449 - ... j'ai en quelque façon premièrement en moi la notion de l'infini que du fini, c'est-à-dire de Dieu que de moi-même : car comment seraitil possible que je pusse connaître que je doute et que je désire, c'est-à-dire qu'il me manque quelque chose et que je ne suis pas tout parfait, si je n'avais en moi aucune idée d'un être plus parfait que le mien , par la comparaison duquel je connaîtrais les défauts de ma nature?
Page 44 - Car il me semblait que je pourrais rencontrer beaucoup plus de vérité dans les raisonnements que chacun fait touchant les affaires qui lui importent , et dont l'événement le doit punir bientôt après s'il a mal jugé, que dans ceux que fait un homme de lettres dans son cabinet touchant des spéculations qui ne produisent aucun effet...
Page 205 - ... revenant à examiner l'idée que j'avais d'un Être parfait, je trouvais que l'existence y était comprise en même façon qu'il est compris en celle d'un triangle que ses trois angles sont égaux à deux droits, ou en celle d'une sphère que toutes ses parties sont également distantes de son centre...
Page 109 - Une intelligence qui, pour un instant donné, connaîtrait toutes les forces dont la nature est animée , et la situation respective des êtres qui la composent, si d'ailleurs elle était assez vaste pour soumettre ces données à l'analyse, embrasserait dans la même formule les mouvements des plus grands corps de l'univers et ceux du plus léger atome : rien ne serait incertain pour elle, et l'avenir comme le passé serait présent à ses yeux.
Page 214 - ... je connus de là que j'étais une substance dont toute l'essence ou la nature n'est que de penser et qui pour être n'a besoin d'aucun lieu ni ne dépend d'aucune chose matérielle.
Page 41 - J'ai été nourri aux lettres dès mon enfance ; et, pour ce qu'on me persuadait que par leur moyen on pouvait acquérir une connaissance claire et assurée de tout ce qui est utile à la vie, j'avais un extrême désir de les apprendre. Mais sitôt que j'eus achevé tout ce cours d'études au bout duquel on a coutume d'être reçu au rang des doctes, je changeai entièrement d'opinion.
Page 310 - Cela se fait par figure et mouvement, car cela est vrai. Mais de dire quels, et composer la machine, cela est ridicule; car cela est inutile, et incertain, et pénible. Et quand cela serait vrai, nous n'estimons pas que toute la philosophie vaille une heure de peine.] XCII.
Page 358 - Et ainsi les actions de la vie ne souffrant souvent aucun délai, c'est une vérité très certaine que, lorsqu'il n'est pas en notre pouvoir de discerner les plus vraies opinions, nous devons suivre les plus probables...