Fables de J. La Fontaine, Volume 1Lefévre, 1824 - Fables, French |
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Page 31
... voyant un paysan qui regardoit toutes choses avec la froi- deur et l'indifférence d'une statue , il amena ce paysan au logis . Voilà , dit - il à Xantus , l'homme sans souci que vous demandez . Xantus commanda à sa femme de faire ...
... voyant un paysan qui regardoit toutes choses avec la froi- deur et l'indifférence d'une statue , il amena ce paysan au logis . Voilà , dit - il à Xantus , l'homme sans souci que vous demandez . Xantus commanda à sa femme de faire ...
Page 97
... voyant ce ménage , Remplit le ciel de cris , et , pour comble de rage , Ne sait sur qui venger le tort qu'elle a souffert . Elle gémit en vain ; sa plainte au vent se perd . Il fallut pour cet an vivre en mère affligée . L'an suivant ...
... voyant ce ménage , Remplit le ciel de cris , et , pour comble de rage , Ne sait sur qui venger le tort qu'elle a souffert . Elle gémit en vain ; sa plainte au vent se perd . Il fallut pour cet an vivre en mère affligée . L'an suivant ...
Page 135
... voyant les palais pleins De ces gens nommés médecins , Ne crut pas y pouvoir demeurer à son aise . Elle prend l'autre lot , y plante le piquet , S'étend à son plaisir sur l'orteil d'un pauvre homme , Disant : Je ne crois pas qu'en ce ...
... voyant les palais pleins De ces gens nommés médecins , Ne crut pas y pouvoir demeurer à son aise . Elle prend l'autre lot , y plante le piquet , S'étend à son plaisir sur l'orteil d'un pauvre homme , Disant : Je ne crois pas qu'en ce ...
Page 143
... voyant l'âne même à son antre accourir : Ah ! c'est trop , lui dit - il : je voulois bien mourir ; Mais c'est mourir deux fois que souffrir tes atteintes . FABLE XV . PHILOMÉLE ET PROGNÉ . Autrefois Progné l'hirondelle De sa demeure s ...
... voyant l'âne même à son antre accourir : Ah ! c'est trop , lui dit - il : je voulois bien mourir ; Mais c'est mourir deux fois que souffrir tes atteintes . FABLE XV . PHILOMÉLE ET PROGNÉ . Autrefois Progné l'hirondelle De sa demeure s ...
Page 144
... voyant les bois , Sans cesse il vous souvient que Térée1 autrefois , Parmi des demeures pareilles , Exerça sa fureur sur vos divins appas . Eh ! c'est le souvenir d'un si cruel outrage Qui fait , reprit sa sœur , que je ne vous suis pas ...
... voyant les bois , Sans cesse il vous souvient que Térée1 autrefois , Parmi des demeures pareilles , Exerça sa fureur sur vos divins appas . Eh ! c'est le souvenir d'un si cruel outrage Qui fait , reprit sa sœur , que je ne vous suis pas ...
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Common terms and phrases
Adieu âne animal Apollon arcs-boutants assez auroit avoient avoit ayant baudet beau belette bête Boileau brebis c'étoit cerf chat Château-Thierry cheval chien chose cicogne connoissance conte corbeau coup Crésus d'Ésope DAUPHIN déja Delphiens demande dents devoit Dieu dire disoit disoit-il dit-il donne Égypte enfants enfin esclave Ésope étoient étoit eût FABLE IV FABLE PREMIÈRE FABLE VII FABLE XV FABLE XVII faisoit falloit femme Fontaine fourmi Furetière galant gens grace grenouille homme J'ai jamais jour Jupiter l'aigle l'alouette l'âne l'autre l'escarbot L'oiseau l'ours L'un là-dessus laissa liévre lion logis loup Lycérus mainte maître malheureux meunier Molière monarque des dieux MONSEIGNEUR mort n'avoit n'en Necténabo passer pauvre peine père Phedre philosophe Phrygien pieds plaisir poëte pouvoit prince prit qu'à qu'Ésope queue Racan raison renard repartit rien s'en s'il sage Samiens seroit seul singe Socrate sœur sorte tête trésor trouva trouvoit veux voilà vouloit Xantus
Popular passages
Page 53 - La Cigale, ayant chanté Tout l'Été, Se trouva fort dépourvue Quand la bise fut venue. Pas un seul petit morceau De mouche ou de vermisseau. Elle alla crier famine Chez la Fourmi sa voisine, La priant de lui prêter Quelque grain pour subsister Jusqu'à la saison nouvelle. Je vous paierai, lui dit-elle, Avant l'Oût, foi d'animal, Intérêt et principal.
Page 183 - Quelle maison pour lui ! l'on y tournait à peine. « Plût au ciel que de vrais amis, Telle qu'elle est, dit-il, elle pût être pleine ! » Le bon Socrate avait raison De trouver pour ceux-là trop grande sa maison. Chacun se dit ami ; mais fou qui s'y repose : Rien n'est plus commun que ce nom, Rien n'est plus rare que la chose.
Page 209 - Creusez, fouillez, bêchez, ne laissez nulle place Où la main ne passe et repasse. » Le père mort, les fils vous retournent le champ, Deçà, delà, partout; si bien qu'au bout de l'an II en rapporta davantage.
Page 54 - A ces mots le corbeau ne se sent pas de joie Et, pour montrer sa belle voix, II ouvre un large bec, laisse tomber sa proie. Le renard s'en saisit, et dit : Mon bon monsieur, Apprenez que tout flatteur Vit aux dépens de celui qui l'écoute : Cette leçon vaut bien un fromage, sans doute.
Page 76 - II met bas son fagot, il songe à son malheur. Quel plaisir at-il eu depuis qu'il est au monde? En est-il un plus pauvre en la machine ronde? Point de pain quelquefois, et jamais de repos.
Page 86 - Je plie et ne romps pas. Vous avez jusqu'ici Contre leurs coups épouvantables Résisté sans courber le dos ; Mais attendons la fin.
Page 58 - Il importe si bien, que de tous vos repas Je ne veux en aucune sorte, Et ne voudrais pas même à ce prix un trésor.
Page 158 - Là croissait à plaisir l'oseille et la laitue, De quoi faire à Margot pour sa fête un bouquet, Peu de Jasmin d'Espagne, et force serpolet.
Page 100 - L'Insecte du combat se retire avec gloire. Comme il sonna la charge, il sonne la victoire, Va partout l'annoncer, et rencontre en chemin L'embuscade d'une Araignée : II y rencontre aussi sa fin. Quelle chose par là nous peut être enseignée?
Page 86 - ... romps pas. Vous avez jusqu'ici Contre leurs coups épouvantables Résisté sans courber le dos; Mais attendons la fin.» Comme il disait ces mots. Du bout de l'horizon accourt avec furie Le plus terrible des enfants Que le Nord eût portés jusque-là dans ses flancs. L'arbre tient bon. le roseau plie; Le vent redouble ses efforts. Et fait si bien qu'il déracine Celui de qui la tête au ciel était voisine, Et dont les pieds touchaient à l'empire des morts.