Fables de J. La Fontaine, Volume 1Lefévre, 1824 - Fables, French |
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... raison de dire qu'il avoit mangé son fonds avec son revenu . Boileau , Racine , Chapelle , et d'autres amis , l'accompagnoient ordinairement dans ces petits voyages . Il lui arriva une fois de mal quitter sa femme , et de passer ...
... raison de dire qu'il avoit mangé son fonds avec son revenu . Boileau , Racine , Chapelle , et d'autres amis , l'accompagnoient ordinairement dans ces petits voyages . Il lui arriva une fois de mal quitter sa femme , et de passer ...
Page xxxvi
... raison saine , perfection- née par le commerce assidu des meilleurs maî- tres de morale qu'ait produits l'antiquité , et pré- servée de la contagion du siècle par un exercice continuel des plus pures facultés de l'esprit , lui tinrent ...
... raison saine , perfection- née par le commerce assidu des meilleurs maî- tres de morale qu'ait produits l'antiquité , et pré- servée de la contagion du siècle par un exercice continuel des plus pures facultés de l'esprit , lui tinrent ...
Page xxxvii
... raison , et n'a- voit pas trop la force de blâmer celles qui en manquoient . Telle étoit la morale simple et fa- cile de cet homme plein de candeur qui , suivant l'heureuse expression de l'abbé d'Olivet , a mérité que sa mémoire fût à ...
... raison , et n'a- voit pas trop la force de blâmer celles qui en manquoient . Telle étoit la morale simple et fa- cile de cet homme plein de candeur qui , suivant l'heureuse expression de l'abbé d'Olivet , a mérité que sa mémoire fût à ...
Page 11
... raison : c'est assez que Quin- tilien l'ait dit . J'ai pourtant considéré que , ces fables étant sues de tout le monde , je ne ferois rien si je ne les rendois nouvelles par quelques traits qui en relevassent le goût . C'est ce qu'on ...
... raison : c'est assez que Quin- tilien l'ait dit . J'ai pourtant considéré que , ces fables étant sues de tout le monde , je ne ferois rien si je ne les rendois nouvelles par quelques traits qui en relevassent le goût . C'est ce qu'on ...
Page 15
... raison de la conduite de mon ouvrage . L'apologue est composé de deux parties , dont on peut appeler l'une le corps , l'autre l'ame . Le corps est la fable ; l'ame , la moralité . Aristote n'admet dans la fable que les animaux ; il en ...
... raison de la conduite de mon ouvrage . L'apologue est composé de deux parties , dont on peut appeler l'une le corps , l'autre l'ame . Le corps est la fable ; l'ame , la moralité . Aristote n'admet dans la fable que les animaux ; il en ...
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Common terms and phrases
Adieu âne animal Apollon arcs-boutants assez auroit avoient avoit ayant baudet beau belette bête Boileau brebis c'étoit cerf chat Château-Thierry cheval chien chose cicogne connoissance conte corbeau coup Crésus d'Ésope DAUPHIN déja Delphiens demande dents devoit Dieu dire disoit disoit-il dit-il donne Égypte enfants enfin esclave Ésope étoient étoit eût FABLE IV FABLE PREMIÈRE FABLE VII FABLE XV FABLE XVII faisoit falloit femme Fontaine fourmi Furetière galant gens grace grenouille homme J'ai jamais jour Jupiter l'aigle l'alouette l'âne l'autre l'escarbot L'oiseau l'ours L'un là-dessus laissa liévre lion logis loup Lycérus mainte maître malheureux meunier Molière monarque des dieux MONSEIGNEUR mort n'avoit n'en Necténabo passer pauvre peine père Phedre philosophe Phrygien pieds plaisir poëte pouvoit prince prit qu'à qu'Ésope queue Racan raison renard repartit rien s'en s'il sage Samiens seroit seul singe Socrate sœur sorte tête trésor trouva trouvoit veux voilà vouloit Xantus
Popular passages
Page 53 - La Cigale, ayant chanté Tout l'Été, Se trouva fort dépourvue Quand la bise fut venue. Pas un seul petit morceau De mouche ou de vermisseau. Elle alla crier famine Chez la Fourmi sa voisine, La priant de lui prêter Quelque grain pour subsister Jusqu'à la saison nouvelle. Je vous paierai, lui dit-elle, Avant l'Oût, foi d'animal, Intérêt et principal.
Page 183 - Quelle maison pour lui ! l'on y tournait à peine. « Plût au ciel que de vrais amis, Telle qu'elle est, dit-il, elle pût être pleine ! » Le bon Socrate avait raison De trouver pour ceux-là trop grande sa maison. Chacun se dit ami ; mais fou qui s'y repose : Rien n'est plus commun que ce nom, Rien n'est plus rare que la chose.
Page 209 - Creusez, fouillez, bêchez, ne laissez nulle place Où la main ne passe et repasse. » Le père mort, les fils vous retournent le champ, Deçà, delà, partout; si bien qu'au bout de l'an II en rapporta davantage.
Page 54 - A ces mots le corbeau ne se sent pas de joie Et, pour montrer sa belle voix, II ouvre un large bec, laisse tomber sa proie. Le renard s'en saisit, et dit : Mon bon monsieur, Apprenez que tout flatteur Vit aux dépens de celui qui l'écoute : Cette leçon vaut bien un fromage, sans doute.
Page 76 - II met bas son fagot, il songe à son malheur. Quel plaisir at-il eu depuis qu'il est au monde? En est-il un plus pauvre en la machine ronde? Point de pain quelquefois, et jamais de repos.
Page 86 - Je plie et ne romps pas. Vous avez jusqu'ici Contre leurs coups épouvantables Résisté sans courber le dos ; Mais attendons la fin.
Page 58 - Il importe si bien, que de tous vos repas Je ne veux en aucune sorte, Et ne voudrais pas même à ce prix un trésor.
Page 158 - Là croissait à plaisir l'oseille et la laitue, De quoi faire à Margot pour sa fête un bouquet, Peu de Jasmin d'Espagne, et force serpolet.
Page 100 - L'Insecte du combat se retire avec gloire. Comme il sonna la charge, il sonne la victoire, Va partout l'annoncer, et rencontre en chemin L'embuscade d'une Araignée : II y rencontre aussi sa fin. Quelle chose par là nous peut être enseignée?
Page 86 - ... romps pas. Vous avez jusqu'ici Contre leurs coups épouvantables Résisté sans courber le dos; Mais attendons la fin.» Comme il disait ces mots. Du bout de l'horizon accourt avec furie Le plus terrible des enfants Que le Nord eût portés jusque-là dans ses flancs. L'arbre tient bon. le roseau plie; Le vent redouble ses efforts. Et fait si bien qu'il déracine Celui de qui la tête au ciel était voisine, Et dont les pieds touchaient à l'empire des morts.