Collection complète des pamphlets politiques et opuscules littéraires, Volume 2Louis Tencé, 1826 - Political science |
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Page 52
... peine peut - être à vous empêcher de sourire , en écoutant la lecture de ces passages . La plupart ont si peu de rapport à la morale publique , qu'on se demande par quel étrange renversement des notions les plus communes , l'accusation ...
... peine peut - être à vous empêcher de sourire , en écoutant la lecture de ces passages . La plupart ont si peu de rapport à la morale publique , qu'on se demande par quel étrange renversement des notions les plus communes , l'accusation ...
Page 53
... publique . Vraiment ? A ce compte , je plains nos auteurs comiques . Désormais il ne leur sera plus permis de dire , sous peine d'amende , que les médecins tuent leurs ma- lades , que les cabaretiers sont fripons , que les 2 , 5 ( 53 )
... publique . Vraiment ? A ce compte , je plains nos auteurs comiques . Désormais il ne leur sera plus permis de dire , sous peine d'amende , que les médecins tuent leurs ma- lades , que les cabaretiers sont fripons , que les 2 , 5 ( 53 )
Page 69
... influence sur la nomination des députés . Voilà ces hautes vérités morales que le ministère public veut nous contraindre d'ob- server à peine d'amende et de prison ! Mes- sieurs , il n'en faut pas davantage .. Il n'est 2 . 6 . ( 69 )
... influence sur la nomination des députés . Voilà ces hautes vérités morales que le ministère public veut nous contraindre d'ob- server à peine d'amende et de prison ! Mes- sieurs , il n'en faut pas davantage .. Il n'est 2 . 6 . ( 69 )
Page 83
... peine que les . nôtres en savent plus qu'eux , et sont plus sages ; car au moins ils ne tuent pas leurs professeurs . Les dames galantes de Brantô- me , en avouant la vérité , de ce que j'ai dit d'elles , s'étonneraient du soin qu'on ...
... peine que les . nôtres en savent plus qu'eux , et sont plus sages ; car au moins ils ne tuent pas leurs professeurs . Les dames galantes de Brantô- me , en avouant la vérité , de ce que j'ai dit d'elles , s'étonneraient du soin qu'on ...
Page 84
... peine . Mais n'en faites rien , et plutôt écoutez ce que j'ajoute ici . J'ai employé beaucoup d'étude à con- naître le temps passé , à comparer les hom- mes et les choses d'autrefois avec ce qui est aujourd'hui , et j'ai trouvé , foi de ...
... peine . Mais n'en faites rien , et plutôt écoutez ce que j'ajoute ici . J'ai employé beaucoup d'étude à con- naître le temps passé , à comparer les hom- mes et les choses d'autrefois avec ce qui est aujourd'hui , et j'ai trouvé , foi de ...
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Common terms and phrases
Abbeville accusation affaires Akerblad amis ayant beau blâme brochure c'était Cambyse Casaubon cause cent Chambord chose ciens conte Corcyre cour Courier courtisans curé d'Athénée d'autres d'Azai danser Darius Delegorgue Dieu dire disait dit-il donne doute Ecbatane écrit Égypte envoie êtes Éthiopie eût expédition d'Égypte femme fille fils de Cyrus gendarmes gens gouvernement grec Hérodote homme j'ai jamais jeune jour juges l'accusation l'auteur long-temps Lucius madame mage Maingrat maire ment Messieurs Messieurs les Jurés mieux mille ministres mœurs monde Monsieur morale publique n'en noble Otanès ouvrage pamphlet parler paroles passer Paul-Louis PAUL-LOUIS COURIER pense père Périandre Perses personne peuple Phanès Photius Polycrate préfet président prêtres Prexaspès prince prison Proclès procureur Psamménite public raison rent rien Rony Rosny s'en s'il sage Sainte-Pélagie Samiens Samos savants Schweighouser sent serait seulement sieur Siphnos Smerdis fils sorte style tion trouve Véretz veut vigneron Voilà voulant vrai
Popular passages
Page 96 - L'on voit * certains animaux farouches , des mâles et des femelles, répandus par la campagne, noirs , livides, et tout brûlés du soleil, attachés à la terre qu'ils fouillent et qu'ils remuent avec une opiniâtreté invincible : ils ont comme une voix articulée ; et quand ils se lèvent sur leurs pieds , ils montrent une face humaine , et en effet ils sont des hommes.
Page 96 - ... montrent une face humaine, et en effet ils sont des hommes. Ils se retirent la nuit dans des tanières où ils vivent de pain noir, d'eau et de racines ; ils épargnent aux autres hommes la peine de semer, de labourer et de recueillir pour vivre, et méritent ainsi de ne pas manquer de ce pain qu'ils ont semé.
Page 56 - L'ambition dans l'oisiveté, la bassesse dans l'orgueil, le désir de s'enrichir sans travail, l'aversion pour la, vérité, la flatterie, la trahison, la perfidie, l'abandon de tous ses engagements, le mépris des devoirs du citoyen, la crainte de la vertu du prince, l'espérance de ses faiblesses et, plus que tout cela, le ridicule perpétuel jeté sur la vertu, forment, je crois, le caractère du plus grand nombre des courtisans, marqué dans tous les lieux et dans tous les temps.
Page 383 - Ce n'est pas un droit, c'est un devoir, étroite obligation de quiconque a une pensée, de la produire et mettre au jour pour le bien commun. La vérité est toute à tous. Ce que vous connaissez utile, bon à savoir pour un chacun, vous ne le pouvez taire en conscience.
Page 124 - ... âges de la Grèce aient conservé la langue poétique dans leur prose, on n'en saurait douter après le témoignage des critiques anciens et d'Hérodote, qu'il suffit d'ouvrir seulement pour s'en convaincre. Or, la langue poétique partout, si ce n'est celle du peuple, en est tirée du moins. Malherbe, homme de cour, disait : J'apprends tout mon français à la place Maubert ; et Platon, poète s'il en fut, Platon, qui n'aimait pas le peuple, l'appelle son maître de langue.
Page 373 - Nous étions à table plusieurs, joyeux, en devoir de bien faire, quand tout à coup arrive et sans être annoncé, notre camarade Bonaparte, nouveau propriétaire de la vieille maison, habitant le premier étage. Il venait en voisin ; et cette bonhomie nous étonna au point que pas un des convives ne savait ce qu'il faisait. On se lève, et chacun demandait : Qu'y at-il ? Le héros nous fit rasseoir. Il n'était pas de ces camarades à qui l'on peut dire : Mets-toi là et mange avec nous.
Page 383 - Jenner, qui trouva la vaccine, eût été un franc scélérat d'en garder une heure le secret; et comme il n'ya point d'homme qui ne croie ses idées utiles, il n'y en a point qui ne soit tenu de les communiquer et répandre par tous moyens à lui possibles. Parler est bien, écrire est mieux; imprimer est excellente chose. Une pensée déduite en termes courts et clairs, avec preuves, documents, exemples, quand on l'imprime, c'est un pamphlet et la meilleure action, courageuse souvent, qu'homme...
Page 375 - C'est, répondit-il, un écrit de peu de pages comme le vôtre, d'une feuille ou deux seulement. De trois feuilles, repris-je, serait-ce encore un pamphlet?
Page 125 - Hérodote dans notre langue académique, langue de cour, cérémonieuse, roide, apprêtée, pauvre d'ailleurs, mutilée par le bel usage, c'est étrangement s'abuser; il y faut employer une diction naïve, franche, populaire et riche, comme celle de La Fontaine. Ce n'est pas trop assurément de tout notre français pour rendre le grec d'Hérodote, d'un auteur que rien n'a gêné, qui, ne connaissant ni ton, ni fausses bienséances, dit simplement les choses...
Page 124 - ... baisait l'image ; Ses longs cheveux épars flottaient au gré des vents ; Au pied de l'échafaud, sans changer de visage, Elle s'avançait à pas lents. Tranquille elle y monta. Quand, debout sur le faîte, Elle vit ce bûcher qui Fallait dévorer, Les bourreaux en suspens, la flamme déjà prête, Sentant son cœur faillir, elle baissa la tête^ Et se prit à pleurer.