PoésiesChez Pissot, 1778 |
Common terms and phrases
affez Ainfi allarmes Apollon arma arts auffi beau belli Boileau Bois-Robert brife c'eft c'eſt Cafar caftra Caton Céfar ceffe chants charme Cieux clades cœur combats deftins Dieux difcours efprit eſt Extremum facrés fage falut fang fanguine fans doute fata favez fein femble fenfible fens fentir fervir feul fiècle figna filence flots foit foldats fombre fommeil font fortuna fous fouvent ftyle fublime fuccès fuis funefte fur-tout fureur génie gloire goût guerre haîne héros heureux hofte Inque ipfa j'ai jamais jeuneffe jour l'amour l'efprit l'Univers laiffe Lesbos loix long-tems Lucain Magne mains maux Melpomène Mufe n'eft n'eſt numina orbem paffer pectora Pharfale plaifir plaifirs pleurs Poéfie Pompée pralia preffe puiffe quam quid quis quod raifon refte Romains Rome ſes ſon Superi talens tems terre tibi Tibulle trifte Tunc vainqueur voix Voltaire yeux Zaïre ככ دو
Popular passages
Page 252 - Ce langage des dieux qu'adopta Melpomène. Pour la première fois je t'écris dans le tien ; Daigne d'un étranger...
Page 243 - Valent-ils un regard que tu jettes sur moi? Ah ! que ma paupière mourante Se tourne encor vers toi dans mon dernier moment; Que, par un dernier mouvement, Je presse encor tes mains...
Page 248 - Je reçus Apollon comme on reçoit à table Un ami qui nous plaît , un convive agréable , Non comme un maître dur qui se fait obéir; II vint charmer ma vie, et non pas l'asservir.
Page 248 - Voltaire vivant est jugé dans ces lieux Comme il doit l'être un jour par nos derniers neveux.
Page 249 - Je vis dans l'art des vers que nous apprit la Grèce, Un langage enchanteur dans l'Olympe inventé Fait pour parler aux dieux ou bien à la beauté. Quelquefois, élevant ma voix...
Page 247 - C'eft un Dieu qui l'infpire, ou bien c'eft l'amitié: Quel tribut par les grands plus rarement payé ? Trop heureux les mortels, quand leur maître eft fenfible, Quand fon orgueil eft noble & n'eft pas inflexible , Qu'il aime les neuf...
Page 248 - J'ai moins écrit que toi , j'ai voulu moins de gloire. J'arrivai moins brillant au temple de mémoire. J'aimai les voluptés , les jeux et le loisir : J'eus des momens d'étude , et des jours de plaisir. Né sous un ciel heureux , j'en sentis l'influence : J'abandonnai ma vie à la molle indolence : Et mon goût pour les arts , mes faciles talens, Variaient mon bonheur et servaient mes penchans.
Page 242 - Je suis pauvre, et je vais chercher le frais et l'ombre, Assis près d'un ruisseau qui murmure à mes pieds. Ah! périsse tout l'or de la superbe Asie, Si , pour l'aller ravir , il faut quitter Délie , S'il faut lui coûter quelques pleurs. Que Messala prétende aux lauriers des vainqueurs. Et que des ennemis les dépouilles brillantes...
Page 251 - C'est donc ce Maupertuis , ce bizarre génie, Géomètre chagrin que tourmentait l'envie; Qui, des biens et des maux sombre calculateur, Jadis si tristement nous parla du bonheur ? Il fut jaloux et vain : mais pardonne à ses mânes.
Page 251 - Tu m'as cité souvent; c'est mon plus bel éloge. Mais toi, qui des confins du pays Allobroge, Sais occuper l'Europe attentive à tes chants...