Petite bibliothèque des théatres, contenant un recueil des meilleures pieces du théatre françois, tragique, comique, lyrique & bouffon, depuis Porigine des spectacles en France, jusqu'à nos jours, Volume 41Au Bureau de la Petite bibliotheque des théatres, 1787 - French drama |
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... destin de l'Empire Ottoman . Les foiblesses de Mithri- date mécontentent un fils qui fait révolter une partie de l'armée , ce qui cause la mort à Mithri- date ; et que de suites aura cette mort dans son Royaume ! La Tragédie représente ...
... destin de l'Empire Ottoman . Les foiblesses de Mithri- date mécontentent un fils qui fait révolter une partie de l'armée , ce qui cause la mort à Mithri- date ; et que de suites aura cette mort dans son Royaume ! La Tragédie représente ...
Page 9
... destin , soit que ma haine en lui Confonde les Romains dont il cherche l'appui , Jamais hymen formé sous le plus noir auspice , De l'hymen que je crains n'égala le supplice ; Et si Monime en pleurs ne vous peut émouvoir , Si je n'ai ...
... destin , soit que ma haine en lui Confonde les Romains dont il cherche l'appui , Jamais hymen formé sous le plus noir auspice , De l'hymen que je crains n'égala le supplice ; Et si Monime en pleurs ne vous peut émouvoir , Si je n'ai ...
Page 24
... destin , Tenoit entre elle et lui l'univers incertain . Je suis vaincu . Pompée a saisi l'avantage D'une nuit qui laissoit peu de place au courage . Mes soldats presque nuds , dans l'ombre intimidés , Les rangs , de toutes parts , mal ...
... destin , Tenoit entre elle et lui l'univers incertain . Je suis vaincu . Pompée a saisi l'avantage D'une nuit qui laissoit peu de place au courage . Mes soldats presque nuds , dans l'ombre intimidés , Les rangs , de toutes parts , mal ...
Page 30
... destin qui m'outrage , Et de me rassurer , en flattant ma douleur , Contre la défiance attachée au malheur ? Eh ! quoi ! n'avez vous rien , Madame , à me répondre Tout mon empressement ne sert qu'à vous confondre . Vous demeurez muette ...
... destin qui m'outrage , Et de me rassurer , en flattant ma douleur , Contre la défiance attachée au malheur ? Eh ! quoi ! n'avez vous rien , Madame , à me répondre Tout mon empressement ne sert qu'à vous confondre . Vous demeurez muette ...
Page 60
... destin poursuit . Celui qui m'a ravi l'amitié de mon pere , Qui le fit mon rival , qui révolta ma mere Et vient de susciter , dans ce moment affreux , Un secret ennemi pour nous trahir tous deux .... MONIME , l'interrompant . Eh ! quoi ...
... destin poursuit . Celui qui m'a ravi l'amitié de mon pere , Qui le fit mon rival , qui révolta ma mere Et vient de susciter , dans ce moment affreux , Un secret ennemi pour nous trahir tous deux .... MONIME , l'interrompant . Eh ! quoi ...
Common terms and phrases
Achille ACTE ÆGINE affreux AGAMEMNON Allez amant amour ARBATE ARCAS Argos ARICIE Aulide avoit bras cacher Calchas cher chercher Ciel CLYTEM CLYTEMNESTRE cœur coupable courroux crime criminel cruel d'Achille d'Hippolyte d'Iphigénie déja derniere dessein diadême Dieux dis-je discours DORIS douleur ennemi ENONE époux ÉRIPHILE étoit Euripide EURYBATE fatal fille fils flamme foible foiblesse fuite funeste fureur GARDES gloire grace Grecs haine Hélas heureux Hippolyte hymen Iphigénie Ismène j'ai jamais jour l'amour l'Autel l'interrompant laisse larmes Lesbos lieux loix long-tems Louis Racine m'en Madame mains malheur Ménélas Mithri MITHRIDATE moi-même MONIME mort mortels mourir Mycene NESTRE PANOPE par-tout paroît Parthe pere perfide Pharnace PHDIM Phedre pleurs Poëte Prince Princesse puis-je Racine Reine Romains Rome sais sang SCENE PREMIERE secret Seigneur seul soin sort tems tendresse Théatre Théramene Thésée Tragédie trahi trépas Trézene triste Troie trouble ULYSSE vais vaisseaux venger veux vœux vois vous-même Xipharès yeux ΜΟΝΙΜΕ
Popular passages
Page 34 - J'aime. Ne pense pas qu'au moment que je t'aime, Innocente à mes yeux, je m'approuve moi-même, Ni que du fol amour qui trouble ma raison Ma lâche complaisance ait nourri le poison.
Page v - Ce que je puis assurer, c'est que je n'en ai point fait où la vertu soit plus mise en jour que dans celle-ci. Les moindres fautes y sont sévèrement punies...
Page 80 - J'ai pris, j'ai fait couler dans mes brûlantes veines Un poison que Médée apporta dans Athènes. Déjà jusqu'à mon cœur le venin parvenu Dans ce cœur expirant jette un froid inconnu: Déjà je ne vois plus qu'à travers un nuage Et le ciel et l'époux que ma présence outrage ; Et la mort, à mes yeux dérobant la clarté, Rend au jour qu'ils souillaient toute sa pureté.
Page 63 - Que fais-je? Où ma raison se va-t-elle égarer? Moi jalouse! et Thésée est celui que j'implore! Mon époux est vivant, et moi je brûle encore ! Pour qui? Quel est le cœur où prétendent mes vœux? Chaque mot sur mon front fait dresser mes cheveux.
Page 62 - N'a pas, en le traçant, arrêté votre main ! Pourquoi feindre à nos yeux une fausse tristesse? Pensez-vous par des pleurs prouver votre tendresse? Où sont-ils, ces combats que vous avez rendus? Quels flots de sang pour elle avez-vous répandus? Quel débris parle ici de votre résistance? Quel champ couvert de morts me condamne au silence?
Page 28 - Moi-même, pour tout fruit de mes soins superflus, Maintenant je me cherche, et ne me trouve plus': Mon arc, mes javelots, mon char, tout m'importune; Je ne me souviens plus des leçons de Neptune; Mes seuls gémissements font retentir les bois, Et mes coursiers oisifs ont oublié ma voix.
Page 60 - Il sait votre dessein; jugez de ses alarmes. Ma mère est devant vous ; et vous voyez ses larmes. Pardonnez aux efforts que je viens de tenter Pour prévenir les pleurs que je leur vais coûter.
Page 13 - Vous en portez encor la marque souveraine ; Et ce bandeau royal fut mis sur votre front Comme un gage assuré de l'empire de Pont. . Maître de cet État que mon père me laisse, Madame, c'est à moi d'accomplir sa prOmesse. Mais il faut, croyez-moi, sans attendre plus tard, Ainsi que notre hymen presser notre départ : Nos intérêts communs et mon cœur le demandent. Prêts à vous recevoir, mes vaisseaux vous attendent ; Et du pied de l'autel vous y pouvez monter, ' Souveraine des mers qui vous...
Page 90 - J'ai reconnu avec plaisir, par l'effet qu'a produit sur notre théâtre tout ce que j'ai imité ou d'Homère ou d'Euripide , que le bon sens et la raison étaient les mêmes dans tous les siècles.
Page 63 - Où me cacher? Fuyons dans la nuit infernale. Mais que dis-je? mon père y tient l'urne fatale; Le sort, dit-on, l'a mise en ses sévères mains : Minos juge aux enfers tous les pâles humains.