Œuvres completes de Voltaire, Volume 13la Société Littéraire-typographique, 1785 |
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... fur - tout cette bienséance Qui met l'honneur en fureté , Que fuivent le myftère et la délicateffe , Qui rend la moins fière beauté Respectable dans sa faiblesse . Voudrais - tu mépriser tant de dons précieux ? N'occuperas - tu tes ...
... fur - tout cette bienséance Qui met l'honneur en fureté , Que fuivent le myftère et la délicateffe , Qui rend la moins fière beauté Respectable dans sa faiblesse . Voudrais - tu mépriser tant de dons précieux ? N'occuperas - tu tes ...
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... fur toi des larmes inutiles , Retourna dans Paris , où tout vit fous fa loi , Tenter des beautés plus faciles , Mais bien moins aimables que toi . EPITRE VIII . A M. LE PRINCE EUGENE GRAND I 7 1 6 . RAND Prince , qui , dans cette cour ...
... fur toi des larmes inutiles , Retourna dans Paris , où tout vit fous fa loi , Tenter des beautés plus faciles , Mais bien moins aimables que toi . EPITRE VIII . A M. LE PRINCE EUGENE GRAND I 7 1 6 . RAND Prince , qui , dans cette cour ...
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... tous les tréfors du monde . Un peu plus loin , fur ces rians gazons , Sont les héros pleins d'un heureux délire , Qu ... tout d'un coup Le fort des bons , les vertus couronnées ; Mais un mortel m'embarraffe beaucoup ; Ainfi je veux ...
... tous les tréfors du monde . Un peu plus loin , fur ces rians gazons , Sont les héros pleins d'un heureux délire , Qu ... tout d'un coup Le fort des bons , les vertus couronnées ; Mais un mortel m'embarraffe beaucoup ; Ainfi je veux ...
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... fur la volupté tout votre efpoir fe fonde ; N'écoutez déformais que vos vrais fentimens ; ( 1 ) Samuel Bernard était d'une vanité ridicule , comme la plupart des gens qui ont fait une fortune inefpérée . On obtenait tout de lui en le ...
... fur la volupté tout votre efpoir fe fonde ; N'écoutez déformais que vos vrais fentimens ; ( 1 ) Samuel Bernard était d'une vanité ridicule , comme la plupart des gens qui ont fait une fortune inefpérée . On obtenait tout de lui en le ...
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... tous les Français que tu veux rendre heureux : Aux princes les plus grands , comme ... tout , à qui rien ne peut plaire : Dans leurs caprices vains tristement ... fur lui de leur obscurité . Necrains point leur poifon : quand tes foins ...
... tous les Français que tu veux rendre heureux : Aux princes les plus grands , comme ... tout , à qui rien ne peut plaire : Dans leurs caprices vains tristement ... fur lui de leur obscurité . Necrains point leur poifon : quand tes foins ...
Contents
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Common terms and phrases
affez afile aimable aime ainfi amour Apollon Atrée auffi augufte auteur Barmécide beaux jours brillant C'eft C'eſt cagots ceffe cent chanter charmant cher ciel cieux cœur confole deftin DIEU dieux difait doux efprit enfans EPITRE eſt facré fage fageffe faint fang fans fatire favant favoir fecret fefait fein féjour fens fentiment fervir feul fiècle foins foit font fots fous fouvent fouverain Fréron ftrophe fublime fuis fuivant fujets fuprême fur-tout gloire goût guerre héros heureux homme humains j'ai jamais journal de Trévoux jufte juſtice l'amour l'auteur l'efprit l'hiftoire laiffé lifait Lorfque Louis MADAME maître maîtreffe Melpomène miniftre monde monfieur mortels mufe muſe n'eft n'eſt obfcur paffer paix Parnaffe pefante penfer perfonne peuple philofophie plaifir plaifirs plaire plufieurs préfent prince PRUSSE puiffant raifon rampans refpectable refte rois s'eft ſes ſon Suite des Epitres talens trifte trône vainqueur vertu Virgile vois voix Voltaire yeux
Popular passages
Page 33 - Caumartin porte en son cerveau De son temps l'histoire vivante; Caumartin est toujours nouveau A mon oreille qu'il enchante; Car dans sa tête sont écrits Et tous les faits et tous les dits Des grands hommes, des beaux esprits, Mille charmantes bagatelles, Des chansons vieilles et nouvelles , Et les annales immortelles Des ridicules de Paris.
Page 290 - J'ai vécu plus que toi; mes vers dureront moins. Mais au bord du tombeau je mettrai tous mes soins A suivre les leçons de ta philosophie, A mépriser la mort en savourant la vie, A lire tes écrits pleins de grâce et de sens, Comme on boit d'un vin vieux qui rajeunit les sens.
Page 446 - Toi qui possédas le talent De parler beaucoup sans rien dire , Toi qui modulas savamment Des vers que personne n'entend, Et qu'il faut toujours qu'on admire.
Page 309 - Mais sur le point d'être jeté Au fond de la nuit éternelle, Comme tant d'autres l'ont été, Tout ce que je vois me rappelle A ce monde que j'ai quitté. Si vers le soir un triste orage Vient ternir l'éclat d'un beau jour, Je me souviens qu'à votre cour Le temps change encor davantage.
Page 285 - Enfin cette Comté, franche aujourd'hui de nom, Qu'avec l'or de Louis conquit le grand Bourbon : Et, du bord de mon lac à tes rives du Tibre' Je te dis, mais tout bas : « Heureux un peuple libre ! » Je le suis en secret dans mon obscurité.
Page 191 - L'âme des grands travaux, l'objet des nobles vœux, Que tout mortel embrasse, ou désire, ou rappelle, Qui vit dans tous les cœurs, et dont le nom sacré Dans les cours des tyrans est tout bas adoré : La Liberté. J'ai vu cette déesse altière, Avec égalité répandant tous les biens, Descendre de Morat en habit de guerrière, Les mains teintes du sang des fiers Autrichiens Et de Charles le Téméraire. Devant...
Page 285 - Je crois Ferney plus beau. Les regards étonnés, Sur cent vallons fleuris doucement promenés, De la mer de Genève admirent l'étendue ; Et les Alpes de loin, s'élevant dans la nue, D'un long amphithéâtre enferment ces coteaux Où le pampre en festons rit parmi les ormeaux.
Page 190 - Des soins et des grandeurs écartant toute idée, Tu vécus en vrai sage, en vrai voluptueux, Et que, lassé bientôt de ton doux ermitage, Tu voulus être pape, et cessas d'être sage?
Page 110 - Avec un vieux tablier noir, Et la main d'encre encor salie. Elle a laissé là son compas, Et ses calculs, et sa lunette ; Elle reprend tous ses appas : Porte-lui vite à sa toilette Ces fleurs qui naissent sous tes pas, Et chante-lui sur ta musette Ces beaux airs que l'Amour répète, Et que Newton ne connut pas.
Page 67 - Que les agréments de ton âge, Un cœur tendre, un esprit volage, Un sein d'albâtre, et de beaux yeux. Avec tant d'attraits précieux, Hélas! qui n'eût été friponne? Tu le fus, objet gracieux; Et (que l'amour me le pardonne !) Tu sais que je t'en aimais mieux. Ah...