Le génie du christianisme, Volume 1Librairie de Firmin Didot frères, 1844 - Art and religion |
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François-René vicomte de Chateaubriand. velles sont survenues , et un vieux monde qui était hors de France y est rentré . Ce monde a joui des travaux achevés par d'autres que par lui , et n'a pas connu ce qu'ils avaient coûté : il a ...
François-René vicomte de Chateaubriand. velles sont survenues , et un vieux monde qui était hors de France y est rentré . Ce monde a joui des travaux achevés par d'autres que par lui , et n'a pas connu ce qu'ils avaient coûté : il a ...
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... que les pensées n'y manquent pas d'un certain éclat . « Si les philosophes anciens , dit Abbadie , adoraient les vertus , ce n'était après tout qu'une belle idolâtrie . » Tandis que l'Église triomphait encore , déjà Voltaire fai- sait ...
... que les pensées n'y manquent pas d'un certain éclat . « Si les philosophes anciens , dit Abbadie , adoraient les vertus , ce n'était après tout qu'une belle idolâtrie . » Tandis que l'Église triomphait encore , déjà Voltaire fai- sait ...
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... qu'elle souffre l'examen le plus sévère et le plus minutieux de la raison . Veut - on qu'on nous fasse éternellement ... un bon sens pour en juger . On néglige peut - être un peu trop , dans les ouvrages de ce genre , de parler la langue ...
... qu'elle souffre l'examen le plus sévère et le plus minutieux de la raison . Veut - on qu'on nous fasse éternellement ... un bon sens pour en juger . On néglige peut - être un peu trop , dans les ouvrages de ce genre , de parler la langue ...
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... un grand avantage de la religion chrétienne sur les religions de l'antiquité . Les mystères de celles - ci n'a- vaient aucun rapport avec l'homme , et ne formaient tout au plus qu'un sujet de réflexion pour le philosophe , ou de chants ...
... un grand avantage de la religion chrétienne sur les religions de l'antiquité . Les mystères de celles - ci n'a- vaient aucun rapport avec l'homme , et ne formaient tout au plus qu'un sujet de réflexion pour le philosophe , ou de chants ...
Page 19
... que notre esprit et notre pensée , qui est le fruit de l'un et de l'autre , qui les unit , qui s'unit à eux , et ne fait avec eux qu'une même vie . « Ainsi , autant qu'il se peut trouver de rapport entre Dieu et l'homme ; ainsi , dis ...
... que notre esprit et notre pensée , qui est le fruit de l'un et de l'autre , qui les unit , qui s'unit à eux , et ne fait avec eux qu'une même vie . « Ainsi , autant qu'il se peut trouver de rapport entre Dieu et l'homme ; ainsi , dis ...
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Common terms and phrases
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Popular passages
Page 179 - ... c'est d'elle seule que les hommes bienheureux sont nourris; elle sort d'eux et elle y entre ; elle les pénètre et s'incorpore à eux comme les aliments s'incorporent à nous. Ils la voient , ils la sentent, ils la respirent ; elle fait naître en eux une source intarissable de paix et de joie.
Page 262 - Il n'est point de serpent ni de monstre odieux Qui, par l'art imité, ne puisse plaire aux yeux : D'un pinceau délicat l'artifice agréable Du plus affreux objet fait un objet aimable.
Page 308 - Juifs l'emporte aussi sur toi. «Je te plains de tomber dans ses mains redoutables, «Ma fille.» En achevant ces mots épouvantables, Son ombre vers mon lit a paru se baisser ; Et moi je lui tendais les mains pour l'embrasser ; Mais je n'ai plus trouvé qu'un horrible mélange D'os et de chairs meurtris, et traînés dans la fange, Des lambeaux pleins de sang, et des membres affreux Que des chiens dévorants se disputaient entre eux.
Page 225 - Des dieux que nous servons connais la différence : Les tiens t'ont commandé le meurtre et la vengeance; Et le mien, quand ton bras vient de m'assassiner, M'ordonne de te plaindre et de te pardonner.
Page 219 - C'est ici la montagne où, lavant nos forfaits, II voulut expirer sous les coups de l'impie, C'est là que de sa tombe il rappela sa vie. Tu ne saurais marcher dans cet auguste lieu, Tu n'y peux faire un pas sans y trouver ton Dieu; Et tu n'y peux rester sans renier ton père, Ton honneur qui te parle, et ton Dieu qui t'éclaire.
Page 458 - ... plus d'églises que Platon n'ya gagné de disciples par cette éloquence qu'on a crue divine ; il prêchera Jésus dans Athènes, et le plus savant de ses sénateurs passera de l'aréopage en l'école de ce barbare ; il poussera encore plus loin ses conquêtes; il abattra aux pieds du Sauveur la majesté des faisceaux romains en la personne d'un proconsul, et il fera trembler dans leurs tribunaux les juges devant lesquels on le cite.
Page 399 - Les sciences ont deux extrémités qui se touchent, la première est la pure ignorance naturelle où se trouvent tous les hommes en naissant, l'autre extrémité est celle où arrivent les grandes âmes qui, ayant parcouru tout ce que les hommes peuvent savoir, trouvent qu'ils ne savent rien et se rencontrent en cette même ignorance d'où ils étaient partis, mais c'est une ignorance savante qui se connaît.
Page 219 - Pour toi, pour l'univers, est mort en ces lieux mêmes; En ces lieux où mon bras le servit tant de fois, En ces lieux où son sang te parle par ma voix. Vois ces murs, vois ce temple envahi par tes maîtres ; Tout annonce le Dieu qu'ont vengé tes ancêtres. Tourne les yeux, sa tombe est près de ce palais ; C'est ici la montagne où, lavant nos forfaits, II voulut expirer sous les coups de l'impie; C'est là que de sa tombe il rappela sa vie.
Page 270 - Je dois ma vie au peuple, au prince , à sa couronne ; Mais je la dois bien plus au Dieu qui me la donne : Si mourir pour son prince est un illustre sort, Quand on meurt pour son Dieu , quelle sera la mort ! PAULINE.
Page 236 - Maîtresse de l'Asie; et je regarde enfin Quel fut le sort de Troie, et quel est son destin. Je ne vois que des tours que la cendre a couvertes, Un fleuve teint de sang, des campagnes désertes, Un enfant dans les fers; et je ne puis songer Que Troie en cet état aspire à se venger.