Le génie du christianisme, Volume 1Librairie de Firmin Didot frères, 1844 - Art and religion |
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Page 20
... peine à conce- voir ce que le redoutable triangle de feu , imprimé dans la nue , peut avoir de ridicule en poésie . Le Père , sous la figure d'un vieillard , ancêtre majestueux des temps , ou représenté comme une effusion de lumière ...
... peine à conce- voir ce que le redoutable triangle de feu , imprimé dans la nue , peut avoir de ridicule en poésie . Le Père , sous la figure d'un vieillard , ancêtre majestueux des temps , ou représenté comme une effusion de lumière ...
Page 24
... peine des vices d'autrui ? Eh bien , les maladies de l'âme se perpé- tuent comme les maladies du corps , et l'homme se trouve puni , dans sa dernière postérité , de la faute qui lui fit pren- dre le premier levain du crime . La chute ...
... peine des vices d'autrui ? Eh bien , les maladies de l'âme se perpé- tuent comme les maladies du corps , et l'homme se trouve puni , dans sa dernière postérité , de la faute qui lui fit pren- dre le premier levain du crime . La chute ...
Page 25
... peines morales , tous les remords qu'avaient dû éprouver les pécheurs en commettant le crime . Si le Fils de l'Homme lui - même trouva le calice amer , comment un ange l'eût - il porté à ses lèvres ? Il n'aurait jamais pu boire la tie ...
... peines morales , tous les remords qu'avaient dû éprouver les pécheurs en commettant le crime . Si le Fils de l'Homme lui - même trouva le calice amer , comment un ange l'eût - il porté à ses lèvres ? Il n'aurait jamais pu boire la tie ...
Page 27
... peine à concevoir le déchaînement du siè- cle contre le christianisme . S'il est vrai que la religion soit nécessaire aux hommes , comme l'ont cru tous les philoso- phes , par quel culte veut - on remplacer celui de nos pères ? On se ...
... peine à concevoir le déchaînement du siè- cle contre le christianisme . S'il est vrai que la religion soit nécessaire aux hommes , comme l'ont cru tous les philoso- phes , par quel culte veut - on remplacer celui de nos pères ? On se ...
Page 35
... peine , on est détaché de tout bien terrestre , on est uni avec Dieu , il est dans no- tre chair et dans notre sang . Qui osera , qui pourra com- mettre , après cela , une seule faute , en concevoir seulement la pensée ! Il était ...
... peine , on est détaché de tout bien terrestre , on est uni avec Dieu , il est dans no- tre chair et dans notre sang . Qui osera , qui pourra com- mettre , après cela , une seule faute , en concevoir seulement la pensée ! Il était ...
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Common terms and phrases
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Popular passages
Page 179 - ... c'est d'elle seule que les hommes bienheureux sont nourris; elle sort d'eux et elle y entre ; elle les pénètre et s'incorpore à eux comme les aliments s'incorporent à nous. Ils la voient , ils la sentent, ils la respirent ; elle fait naître en eux une source intarissable de paix et de joie.
Page 262 - Il n'est point de serpent ni de monstre odieux Qui, par l'art imité, ne puisse plaire aux yeux : D'un pinceau délicat l'artifice agréable Du plus affreux objet fait un objet aimable.
Page 308 - Juifs l'emporte aussi sur toi. «Je te plains de tomber dans ses mains redoutables, «Ma fille.» En achevant ces mots épouvantables, Son ombre vers mon lit a paru se baisser ; Et moi je lui tendais les mains pour l'embrasser ; Mais je n'ai plus trouvé qu'un horrible mélange D'os et de chairs meurtris, et traînés dans la fange, Des lambeaux pleins de sang, et des membres affreux Que des chiens dévorants se disputaient entre eux.
Page 225 - Des dieux que nous servons connais la différence : Les tiens t'ont commandé le meurtre et la vengeance; Et le mien, quand ton bras vient de m'assassiner, M'ordonne de te plaindre et de te pardonner.
Page 219 - C'est ici la montagne où, lavant nos forfaits, II voulut expirer sous les coups de l'impie, C'est là que de sa tombe il rappela sa vie. Tu ne saurais marcher dans cet auguste lieu, Tu n'y peux faire un pas sans y trouver ton Dieu; Et tu n'y peux rester sans renier ton père, Ton honneur qui te parle, et ton Dieu qui t'éclaire.
Page 458 - ... plus d'églises que Platon n'ya gagné de disciples par cette éloquence qu'on a crue divine ; il prêchera Jésus dans Athènes, et le plus savant de ses sénateurs passera de l'aréopage en l'école de ce barbare ; il poussera encore plus loin ses conquêtes; il abattra aux pieds du Sauveur la majesté des faisceaux romains en la personne d'un proconsul, et il fera trembler dans leurs tribunaux les juges devant lesquels on le cite.
Page 399 - Les sciences ont deux extrémités qui se touchent, la première est la pure ignorance naturelle où se trouvent tous les hommes en naissant, l'autre extrémité est celle où arrivent les grandes âmes qui, ayant parcouru tout ce que les hommes peuvent savoir, trouvent qu'ils ne savent rien et se rencontrent en cette même ignorance d'où ils étaient partis, mais c'est une ignorance savante qui se connaît.
Page 219 - Pour toi, pour l'univers, est mort en ces lieux mêmes; En ces lieux où mon bras le servit tant de fois, En ces lieux où son sang te parle par ma voix. Vois ces murs, vois ce temple envahi par tes maîtres ; Tout annonce le Dieu qu'ont vengé tes ancêtres. Tourne les yeux, sa tombe est près de ce palais ; C'est ici la montagne où, lavant nos forfaits, II voulut expirer sous les coups de l'impie; C'est là que de sa tombe il rappela sa vie.
Page 270 - Je dois ma vie au peuple, au prince , à sa couronne ; Mais je la dois bien plus au Dieu qui me la donne : Si mourir pour son prince est un illustre sort, Quand on meurt pour son Dieu , quelle sera la mort ! PAULINE.
Page 236 - Maîtresse de l'Asie; et je regarde enfin Quel fut le sort de Troie, et quel est son destin. Je ne vois que des tours que la cendre a couvertes, Un fleuve teint de sang, des campagnes désertes, Un enfant dans les fers; et je ne puis songer Que Troie en cet état aspire à se venger.