Élémens de philosophie de Newton, divisés en trois parties, Volume 81772 - 514 pages |
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Common terms and phrases
affez aftres ainfi angle auffi boule c'eft c'eſt caufe cauſe cent centre chofes choſe compofé confidérer corps couleurs cryftal Defcartes démontré DIEU diftance diſtance efprit élémens équinoxes eſt étoile polaire étoiles exifte fage faifait fans fatellites fauffe favait favoir feconde felon femblable femble fenfible fens fentiment fept ferait fervir feul fiècle fimple fluide foit foleil folides fommes font force force centripète fous fouvent fubftance fuis fuivant fuppofe fur la terre furface fyftême globe gravitation homme idées impoffible infini jufqu'à Jupiter Képler l'attraction l'efpace l'efprit l'équateur l'Univers laiffer Leibnitz ligne loix lumière lune maffe Mallebranche matière fubtile mefures ment mille miroir mouvement n'eft n'eſt Nature néceffairement Newton obfervations Pafcal paffer pefanteur pèfe penfer penſée perfonne Philofophes Phyficien phyfique plaifir planètes plufieurs poffible préfent preffe prefque prifme puiffe qu'un quarré raifon rayons réfifte réfraction refte rien s'eft Saturne tems tion tourbillons vérité viteffe vuide
Popular passages
Page 461 - Qu'on s'imagine un nombre d'hommes dans les chaînes, et tous condamnés à la mort , dont les uns étant chaque jour égorgés à la vue des autres , ceux qui restent voient leur propre condition dans celle de leurs semblables , et , se regardant les uns les autres avec douleur et sans espérance , attendent leur tour : c'est l'image de la condition des hommes.
Page 495 - Et c'est pourquoi je n'entreprendrai pas ici de prouver par des raisons naturelles, ou l'existence de Dieu, ou la Trinité, ou l'immortalité de l'âme, ni aucune des choses de cette nature; non seulement parce que je ne me sentirais pas assez fort pour trouver dans la nature de quoi convaincre des athées endurcis, mais encore parce que cette connaissance, sans Jésus-Christ, est inutile et stérile.
Page 45 - Il ne trouvait point de raifonnement plus convaincant & plus beau en faveur de la Divinité que celui de Platon , qui fait dire à un de fes interlocuteurs , Vous jugez que j'ai une...
Page 468 - Les sciences ont deux extrémités qui se touchent: la première est la pure ignorance naturelle, où se trouvent tous les hommes en naissant. L'autre extrémité est celle où arrivent les grandes âmes, qui, ayant parcouru tout ce que les hommes peuvent savoir, trouvent qu'ils ne savent rien, et se rencontrent en cette même ignorance d'où ils étaient partis; mais c'est une ignorance savante qui se connaît.
Page 181 - ... font penser qu'il n'ya qu'à ouvrir les yeux pour voir de la manière dont nous voyons. On se trompe ; il y faut le secours des autres sens.
Page 436 - Votre raifonnement ne fervirait qu'à faire des athées , fi la voix de toute la nature ne nous criait qu'il ya un DIEU , avec autant de force que ces fubtilités ont de faiblefle.
Page 457 - Ou il ne pensera à rien, ou bien il pensera aux idées qui lui sont déjà venues, ou il en composera de nouvelles; or il ne peut avoir d'idées que du dehors. Le voilà donc nécessairement occupé ou de ses sens ou de ses idées ; le voilà donc hors de soi ou imbécile.
Page 45 - En un mot, je ne sais s'il ya une preuve métaphysique plus frappante, et qui parle plus fortement à l'homme , que cet ordre admirable qui règne dans le monde; et si jamais il ya eu un plus bel argument que ce verset : Cceli anarrant gloriant Dei. Aussi vous voyez que Newton n'en apporte point d'autre à la fin de son optique et de ses principes.