Longer French Poems

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Thomas Atkinson Jenkins
D. Appleton, 1904 - French language - 175 pages

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Page 142 - Two Voices are there ; one is of the Sea, One of the Mountains ; each a mighty Voice : In both from age to age Thou didst rejoice, They were thy chosen Music, Liberty ! There came a Tyrant, and with holy glee Thou fough'tst against Him ; but hast vainly striven , Thou from thy Alpine Holds at length art driven, Where not a torrent murmurs heard by thee. Of one deep bliss thine ear hath been bereft : Then cleave...
Page xli - D'où l'œil s'égare au loin dans les plaines voisines. La Seine , au pied des monts que son flot vient laver , Voit du sein de ses eaux vingt îles s'élever , Qui , partageant son cours en diverses manières , D'une rivière seule y forment vingt rivières. Tous ses bords sont couverts de saules non plantés , Et de noyers souvent du passant insultés.
Page 19 - L'âme des grands travaux, l'objet des nobles vœux, Que tout mortel embrasse, ou désire, ou rappelle, Qui vit dans tous les cœurs, et dont le nom sacré Dans les cours des tyrans est tout bas adoré : La Liberté.
Page 7 - L'animal chargé d'ans, vieux cerf, et de dix cors, En suppose un plus jeune, et l'oblige par force A présenter aux chiens une nouvelle amorce. Que de raisonnements pour conserver ses jours!
Page xli - Et de noyers souvent du passant insultés. Le village au-dessus forme un amphithéâtre : L'habitant ne connaît ni la chaux ni le plâtre ; Et dans le roc, qui cède et se coupe aisément, Chacun sait de sa main creuser son logement.
Page xlii - C'est là, cher Lamoignon, que mon esprit tranquille Met à profit les jours que la Parque me file. Ici dans un vallon bornant tous mes désirs, J'achète à peu de frais de solides plaisirs ; Tantôt, un livre en main, errant dans les prairies, J'occupe ma raison d'utiles rêveries : Tantôt, cherchant la fin d'un vers que je construi, Je trouve au coin d'un bois le mot qui m'avait fui...
Page 110 - La mélodie encor quelques instants se traîne Sous les arbres bleuis par la lune sereine, Puis tremble, puis expire, et la voix qui chantait S'éteint comme un oiseau se pose ; tout se tait.
Page 4 - Lamoignon , nous irons , libres d'inquiétude , Discourir des vertus dont tu fais ton étude ; Chercher quels sont les biens véritables ou faux ; Si l'honnête homme en soi doit souffrir des défauts; Quel chemin le plus droit à la gloire nous guide , Ou la vaste science, ou la vertu solide.
Page xlii - J'occupe ma raison d'utiles rêveries ; Tantôt, cherchant la fin d'un vers que je construi, Je trouve au coin d'un bois le mot qui m'avait fui ; Quelquefois, aux appas d'un hameçon perfide, J'amorce, en badinant, le poisson trop avide ; Ou d'un plomb qui suit l'œil, et part avec l'éclair, Je vais faire la guerre aux habitants de l'air.
Page 6 - Ils disent donc Que la bête est une machine; Qu'en elle tout se fait sans choix et par ressorts ; Nul sentiment, point d'âme, en elle tout est corps. Telle est la montre qui chemine A pas toujours égaux , aveugle et sans dessein.

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