· 452 SUR L'ÉTAT DES SCIENCES I son ambassadeur, l'intention de s'en occuper, AUX ÉTATS-UNIS D'VIJELICA gules ses parties soient fait 1 ence exige des connaissancea zer borne point ses études, ang ina a Tobligation de guerr on le arm • de rechercturs et de meilitat = @ *meplerives aver mules es per toire naturelle; c'est, prix qu'ils attacher avons contracté e c'est aux chiffo progrès de l'ir à ce sujet, ?. Il y a o du com papete tats e est adopté uyane et du Brésil, vague, et ne convient pas abitans dé quelques îles occi es. Puisque le gouvernement néglige est aux hommes de lettres qu'il est réservé aom qui puisse être adopté généralement, et ui de notre nation (1)..... taux ccroissement des lumières amène si nécessairement un de perfectionnement moral, que je définis ainsi le diable: C'est (1) donia. étre raisonnable sans vertu (2). Le prince des démons est L'auteur a cherché vainement à faire adopter le nom de Fre (2) M. Mitchill nous paraît trop indulgent envers le diable, et trop sévère à l'égard des hommes. Le génie du mal ne se borne pas à être sans vertu : ce qui le caractérise, c'est la volonté constante et active de faire le mat, parce qu'il est le mal, et la haine du bien, parce qu'il est le bien. La connaissance de l'un et de l'autre lui est donc nécessaire, et le prince des démons doit la posséder au plus haut degré. S'il n'a aucun principe de morale, il en a au moins les notions les plus justes et les NOTICE SUR CHAULIEU. 455 tres par une intelligence supérieure, sans auorale. Les hommes qui perfectionnent leur méliorer leurs dispositions morales, se infernaux s'ils allient à l'instruction : Ame, ils tendent à se rapprocher de MITCHILL. e exige des connaissain 2 we ses parties soient Faites (s** AUX ÉTATS-UNIS D'AMEUQU • n? ses etnies is ours d'Henri IV et de Gabrielle endôme et son frère le grand-prieur dans le plaisir, la guerre et les lettres. L'un quelquefois pour gagner des batailles; et l'autre les armes pour rimer des chansons. Le château d'Anet, orné de ses chiffres adultères, recevait la cour du premier; et le Temple, habité par le second, retrouvait dans ce moinesoldat impie et dissolu toute la célébrité de ses anciens fondateurs. Ce concours de voluptés, joint à la grandeur de cœurs généreux, avait porté dans les affaires des deux princes un tel désordre, qu'il fallut songer sérieusement à y remédier. Cette grave résolution fut tempérée par un choix badin; et de même que le tyran de Samos avait appelé Anacréon dans son plus complètes, afin d'être sûr de s'en écarter en fout, et d'en détourqu'il peut soumettre à son influence. Le diable de M, Mitchill ne mériterait qu'à demi le nom d'esprit infernal. ner ceux (1) Cette notice, lue par l'auteur dans la séance de l'Académie française du 4 février 1823, est destinée à faire partie de la Galerie française, que nous avons annoncée déjà plusieurs fois dans ce recueil. (Voy. T. XI, pag. 184 et 534; T. XIV, pag. 388.) annoncent la ferme résolution de jouir de la liberté, et de la transmettre aux générations les plus éloignées. J'y vois plus encore; ils me prouvent qu'un peuple libre doit être sage et vertueux. La liberté de la presse, en fournissant les moyens de développer l'intelligence, ne tend pas moins à rendre les cœurs plus purs et les hommes meilleurs. Heureux le pays dont les habitans s'exercent à la piété et à la morale, en même tems qu'ils avancent dans la carrière des sciences natu→ relles! Mais, ce qui doit exciter nos regrets, c'est que notre pays et notre nation n'aient pas encore un nom géographique. Celui d'Etats-Unis n'est que politique, et dépend de la durée de l'union: il convient également à quelques nouveaux états formés au sud du continent. Le nom de Colombie est adopté par la république établie au nord de la Guyane et du Brésil, Le mot Anglo-Américain est trop vague, et ne convient pas moins aux Canadiens et aux habitans dé quelques îles occi+ dentales qu'à nous-mêmes. Puisque le gouvernement néglige cette recherche, c'est aux hommes de lettres qu'il est réservé de trouver un nom qui puisse être adopté généralement, et devenir celui de notre nation (1)........... L'accroissement des lumières amène si nécessairement un perfectionnement moral, que je définis ainsi le diable: C'est un être raisonnable sans vertu (2). Le prince des démons est (1) L'auteur a cherché vainement à faire adopter le nom de Fredonia. (2) M. Mitchill nous paraît trop indulgent envers le diable, et trop sévère à l'égard des hommes. Le génie du mal ne se borne pas à être sans vertu : ce qui le caractérise, c'est la volonté constante et active de faire le mal, parce qu'il est le mal, et la haine du bien, parce qu'il est le bien. La connaissance de l'un et de l'autre lui est donc nécessaire, et le prince des démons doit la posséder au plus haut degré. S'il n'a aucun principe de morale, il en a au moins les notions les plus justes et les distingué des autres par une intelligence supérieure, sans aucun principe de morale. Les hommes qui perfectionnent leur intelligence, sans améliorer leurs dispositions morales, se rapprochent des esprits infernaux : s'ils allient à l'instruction la bonté et l'élévation de l'âme, ils tendent à se rapprocher de la perfection céleste.. MITCHILL. NOTICE Sur Guillaume Amfrye de CHAULIEU, né en 1639 au château de Fontenay dans le Vexin- Normand, mort à Paris, le 17 juin 1720 (1). DERNIERS rejetons des amours d'Henri IV et de Gabrielle d'Estrées, le duc de Vendôme et son frère le grand-prieur noyaient leur vie dans le plaisir, la guerre et les lettres. L'un se réveillait quelquefois pour gagner des batailles ; et l'autre quittait les armes pour rimer des chansons. Le château d'Anet, orné de ses chiffres adultères, recevait la cour du premier; et le Temple, habité par le second, retrouvait dans ce moinesoldat impie et dissolu toute la célébrité de ses anciens fondateurs. Ce concours de voluptés, joint à la grandeur de cœurs généreux, avait porté dans les affaires des deux princes un tel désordre, qu'il fallut songer sérieusement à y remédier. Cette grave résolution fut tempérée par un choix badin; et de même que le tyran de Samos avait appelé Anacréon dans son plus complètes, afin, d'être sûr dé s'en écarter en fout, et d'en détourner ceux qu'il peut soumettre à son influence. Le diable de M. Mitchill ne mériterait qu'à demi le nom d'esprit infernal. (1) Cette notice, lue par l'auteur dans la séance de l'Académie française du 4 février 1823, est destinée à faire partie de la Galerie française, que nous avons annoncée déjà plusieurs fois dans ce recueil. (Voy. T. XI, pag. 184 et 534; T. XIV, pag. 388.) annoncent la ferme résolution de jouir de la liberté, et de la transmettre aux générations les plus éloignées. J'y vois plus encore; ils me prouvent qu'un peuple libre doit être sage et vertueux. La liberté de la presse, en fournissant les moyens de développer l'intelligence, ne tend pas moins à rendre les cœurs plus purs et les hommes meilleurs. Heureux le dont les habitans s'exercent à la piété et à la morale, en mếme tems qu'ils avancent dans la carrière des sciences natu→ relles! pays Mais, ce qui doit exciter nos regrets, c'est que notre pays et notre nation n'aient pas encore un nom géographique. Celui d'Etats-Unis n'est que politique, et dépend de la durée de l'union: il convient également à quelques nouveaux états formés au sud du continent. Le nom de Colombie est adopté par la république établie au nord de la Guyane et du Brésil, Le mot Anglo-Américain est trop vague, et ne convient pas moins aux Canadiens et aux habitans dé quelques îles occidentales qu'à nous-mêmes. Puisque le gouvernement néglige cette recherche, c'est aux hommes de lettres qu'il est réservé de trouver un nom qui puisse être adopté généralement, et devenir celui de notre nation (1)......... L'accroissement des lumières amène si nécessairement un perfectionnement moral, que je définis ainsi le diable: C'est un être raisonnable sans vertu (2). Le prince des démons est (1) L'auteur a cherché vainement à faire adopter le nom de Fre donia. (2) M. Mitchill nous paraît trop indulgent envers le diable, et trop sévère à l'égard des hommes. Le génie du mal ne se borne pas à être sans vertu: ce qui le caractérise, c'est la volonté constante et active de faire le mat, parce qu'il est le mal, et la haine du bien, parce qu'il est le bien. La connaissance de l'un et de l'autre lui est donc nécessaire, et le prince des démons doit la posséder au plus haut degré. S'il n'a aucun principe de morale, il en a au moins les notions les plus justes et les |