Causes célèbres de tous les peuples, Volume 1

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Lebrun, 1858 - Crime - 562 pages
 

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Popular passages

Page 15 - Je prie ma femme de me pardonner tous les maux qu'elle souffre pour moi, et les chagrins que je pourrais lui avoir donnés dans le cours de notre union , comme elle peut être sûre que je ne garde rien contre elle , si elle croyait avoir quelque chose à se reprocher.
Page 22 - Citoyens, on vient de vous exposer mes moyens de défense, je ne les renouvellerai point. En vous parlant peut-être pour la dernière fois, je vous déclare que ma conscience ne me reproche rien, et que mes défenseurs ne vous ont dit que la vérité.
Page 22 - ... fut économe, juste, sévère ; il s'y montra toujours l'ami constant du peuple. Le peuple désirait la destruction d'un impôt désastreux qui pesait sur lui, il le détruisit. Le peuple demandait l'abolition de la servitude ; il commença par l'abolir lui-même dans ses domaines. Le peuple sollicitait des réformes dans la législation criminelle, pour l'adoucissement du sort des accusés ; il fit ces réformes. Le peuple voulait que des milliers de Français, que la rigueur de nos usages avait...
Page 12 - XVI sache que s'il me choisit pour cette fonction , je suis prêt à m'y dévouer. Je ne vous demande pas de faire part à la Convention de mon offre ; car je suis bien éloigné de me croire un...
Page 15 - ... de trouble et d'effervescence on n'est pas le maître de soi ; et je prie mon fils, s'il en trouve l'occasion, de ne songer qu'à leur malheur.
Page 22 - Français, qu est donc devenu ce caractère national, ce caractère qui distinguait vos anciennes mœurs, ce caractère de grandeur et de loyauté? Mettriez-vous votre puissance à combler l'infortune d'un homme qui a eu le courage de se confier aux représentants de la nation elle-même?
Page 15 - Je recommande à mon fils, s'il avait le malheur de devenir roi, de songer qu'il se doit tout entier au bonheur de ses concitoyens, qu'il doit oublier toute haine et tout ressentiment, et nommément tout ce qui a rapport aux malheurs et aux chagrins que j'éprouve ; qu'il ne peut faire le bonheur des Peuples qu'en régnant suivant les lois...
Page 19 - Après l'abdication expresse ou légale, le Roi sera dans la classe des citoyens, et pourra être accusé et jugé comme eux pour les actes postérieurs à son abdication.
Page 15 - ... autre manière que ce puisse être; je prie Dieu, particulièrement , de jeter des yeux de miséricorde sur ma femme , mes enfans et ma sœur, qui souffrent depuis long-temps avec moi , de les soutenir par sa grâce , s'ils viennent à me perdre, et tant qu'ils resteront dans ce monde périssable.
Page 24 - Qu'enfin, la veuve Capet, immorale sous tous les rapports, et nouvelle Agrippine, est si perverse et si familière avec tous les crimes, qu'oubliant sa qualité de mère et la démarcation prescrite par les lois de la nature, elle n'a pas craint de se livrer avec Louis-Charles Capet, son fils, et de l'aveu de ce dernier, à des indécences dont l'idée et le nom seul font frémir d'horreur.

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