Théâtre complet de J.-B. Poquelin de Molière, Volume 5Librairie des bibliophiles, 1882 |
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... le caractere d'un meschant homme , et ne fasse éclater celuy du veritable homme de bien , que je luy opose . Je sçay bien que , pour réponce , ces messieurs tâchent d'insinuer que ce n'est point au theatre à parler de PREFACE .
... le caractere d'un meschant homme , et ne fasse éclater celuy du veritable homme de bien , que je luy opose . Je sçay bien que , pour réponce , ces messieurs tâchent d'insinuer que ce n'est point au theatre à parler de PREFACE .
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... sçay qu'il y a des esprits dont la délicatesse ne peut souffrir aucune comedie ; qui disent que les plus honnestes sont les plus dangereuses ; que les passions que l'on y dé- peint sont d'autant plus touchantes qu'elles sont pleines de ...
... sçay qu'il y a des esprits dont la délicatesse ne peut souffrir aucune comedie ; qui disent que les plus honnestes sont les plus dangereuses ; que les passions que l'on y dé- peint sont d'autant plus touchantes qu'elles sont pleines de ...
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... sçay comme je parle , et le Ciel voit mon cœur . De tous vos façonniers on n'est point les esclaves : Il est de faux devots ainsi que de faux braves ; Et , comme on ne voit pas qu'où l'honneur les conduit Les vrais braves soient ceux ...
... sçay comme je parle , et le Ciel voit mon cœur . De tous vos façonniers on n'est point les esclaves : Il est de faux devots ainsi que de faux braves ; Et , comme on ne voit pas qu'où l'honneur les conduit Les vrais braves soient ceux ...
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... sçay , pour toute ma science , Du faux avec le vray faire la diference ; Et , comme je ne voy nul genre de héros Qui soient plus à priser que les parfaits devots , Aucune chose au monde et plus noble et plus belle Que la sainte ferveur ...
... sçay , pour toute ma science , Du faux avec le vray faire la diference ; Et , comme je ne voy nul genre de héros Qui soient plus à priser que les parfaits devots , Aucune chose au monde et plus noble et plus belle Que la sainte ferveur ...
Page 39
... .. SCENE II . DORINE , ORGON , MARIANE . ORGON . Que faites - vous là ? La curiosité qui vous presse est bien forte , Mamie , à nous venir écouter de la sorte . DORINE . Vrayment , je ne sçay pas si c'est ACTE II , SCENE I. 39.
... .. SCENE II . DORINE , ORGON , MARIANE . ORGON . Que faites - vous là ? La curiosité qui vous presse est bien forte , Mamie , à nous venir écouter de la sorte . DORINE . Vrayment , je ne sçay pas si c'est ACTE II , SCENE I. 39.
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Common terms and phrases
agreable ALCMENE amour AMPHITRYON ANGELIQUE aprés avez avoit Bachus beau bergers bigots cagot ceans celuy chose Ciel CLAUDINE CLEANTE CLEANTHIS CLITANDRE cœur COLIN comedie connoistre costé courrous croy d'estre DAMIS dequoy devot Dieu differentes dire discours Dorine dous doute ELMIRE enfin épous esté estoient estoit estre extréme femme fille flame frere gendre gens GEORGE DANDIN grace homme honneste j'ay j'en JUPITER l'ame l'amour l'ay LUBIN lumieres luy donne luy-mesme m'en MADAME DE SOTENVILLE MADAME PERNELLE maistre maniere MARIANE mary MERCURE merite mesme Molière monde MONSIEUR DE SOTENVILLE MONSIEUR LOYAL n'ay NAUCRATES necessaire ORGON Oüy Panulphe pardon parler parmy paroistre party pense peut-estre plaisir pourquoy premiere Quoy raison representation ridicule rien sçait sçavoir sçay SCENE sceu seroit seul sorte Sosie souffrir tantost TARTUFFE theatre TIRCIS toûjours traistre VALERE verité veuë veut veux viste voicy Voila voyoit vray
Popular passages
Page 64 - LAURENT, serrez ma haire avec ma discipline, Et priez que toujours le ciel vous illumine. Si l'on vient pour me voir, je vais aux prisonniers Des aumônes que j.ai partager les deniers. DORINE, à part. Que d'affectation et de forfanterie ! TARTUFFE.
Page 32 - Et, comme je ne vois nul genre de héros Qui soient plus à priser que les parfaits dévots, Aucune chose au monde et plus noble et plus belle Que la sainte ferveur d'un véritable zèle...
Page 23 - Que le ciel au besoin l'a céans envoyé Pour redresser à tous votre esprit fourvoyé ; Que, pour votre salut, vous le devez entendre ; Et qu'il ne reprend rien qui ne soit à reprendre. Ces visites, ces bals, ces conversations, Sont du malin esprit toutes inventions.
Page 27 - Le soir elle eut un grand dégoût, Et ne put, au souper, toucher à rien du tout, Tant sa douleur de tête était encor cruelle ! ORGON Et Tartuffe ! DORINE II soupa, lui tout seul, devant elle ; Et fort dévotement il mangea deux perdrix, Avec une moitié de gigot en hachis.
Page 209 - Suis-moi, je t'impose silence. C'est trop me fatiguer l'esprit ; Et je suis un vrai fou d'avoir la patience D'écouter d'un valet les sottises qu'il dit. SOSIE, à part. Tous les discours sont des sottises, Partant d'un homme sans éclat : Ce seraient paroles exquises Si c'était un grand qui parlât.
Page 34 - Ils ne censurent point toutes nos actions, Ils trouvent trop d'orgueil dans ces corrections; Et, laissant la fierté des paroles aux autres, C'est par leurs actions qu'ils reprennent les nôtres.
Page 32 - Les hommes, la plupart, sont étrangement faits ! Dans la juste nature on ne les voit jamais; La raison a pour eux des bornes trop petites. En chaque caractère ils passent ses limites, Et la plus noble chose, ils la gâtent souvent, Pour la vouloir outrer et pousser trop avant.
Page 31 - Il est de faux dévots ainsi que de faux braves ; Et comme on ne voit pas qu'où l'honneur les conduit Les vrais braves soient ceux qui font beaucoup de bruit, Les bons et vrais dévots, qu'on doit suivre à la trace, Ne sont pas ceux aussi qui font tant de grimace.
Page 11 - Le devoir de la comédie étant de corriger les hommes en les divertissant, j'ai cru que, dans l'emploi où je me trouve, je n'avais rien de mieux à faire que d'attaquer, par des peintures ridicules, les vices de mon siècle...
Page 34 - Et leur âme est portée à juger bien d'autrui. Point de cabale en eux, point d'intrigues à suivre. On les voit, pour tous soins, se mêler de bien vivre.