L'Université catholique, recueil religieux, philosophique, scientifique et littéraire, Volumes 11-12

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E.J. Bailly, 1841
 

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Popular passages

Page 294 - Quant à moi, effrayé des difficultés qui se multiplient, et convaincu de l'impossibilité presque démontrée que les langues aient pu naître et s'établir par des moyens purement humains, je laisse à qui voudra l'entreprendre la discussion de ce difficile problème, lequel a été le plus nécessaire de la société déjà liée à l'institution des langues, ou des langues déjà inventées à l'établissement de la société.
Page 217 - Moi, Galilée, à la soixante-dixième année de mon âge, constitué personnellement en justice, étant à genoux, et ayant devant les yeux les saints évangiles, que je touche de mes propres mains; d'un cœur et d'une foi sincères, j'abjure, je maudis et je déteste l'erreur, l'hérésie du mouvement de la Terre, etc.
Page 164 - Il ya tant d'imperfections attachées à la perte de la vertu dans les femmes , toute leur âme en est si fort dégradée , ce point principal ôté en fait tomber tant d'autres , que l'on peut regarder dans un État populaire l'incontinence publique comme le- dernier des malheurs, et la certitude d'un changement dans la constitution.
Page 106 - Dieu ! ô le plus être de tous les êtres! ô être devant qui je suis comme si je n'étais pas! vous vous montrez à moi ; et rien de tout ce qui n'est pas vous ne peut vous ressembler. Je vous vois, c'est vous-même ; et ce rayon qui part de votre face rassasie mon cœur, en attendant le plein jour de la vérité.
Page 67 - S'il ne le veut pas , nous irons nous établir à ses frontières, sur quelque terre plus avancée vers le pôle de l'avenir, et nous y attendrons patiemment le jour de Dieu et de la France. L'important est qu'il y ait des Frères Prêcheurs français , qu'un peu de ce sang généreux coule sous le vieil habit de Saint- Dominique. Quant au sol, il aura son tour; car la France arrivera tôt ou tard au rendez - vous prédestiné où la Providence l'attend.
Page 312 - Les animaux reçoivent par leurs sens des impressions semblables à celles que nous recevons par les nôtres; ils conservent, comme nous, la trace de ces impressions; ces impressions conservées forment, pour eux comme pour nous, des associations nombreuses et variées ; ils les combinent, ils en tirent des rapports, ils en déduisent des jugements; ils ont donc de l'intelligence. Mais toute leur intelligence se réduit là. Cette intelligence...
Page 310 - II a cherché les limites qui séparent l'intelligence des différentes espèces, les limites qui séparent l'instinct de l'intelligence, les limites qui séparent l'intelligence de l'homme de celle des animaux ; et ces trois limites posées, tout , dans la question si long-temps débattue de l'intelligence des animaux, a pris un nouvel aspect. D'une part, Descartes et Buffon refusent aux animaux toute intelligence : c'est qu'il leur répugne , et avec raison, d'accorder .aux animaux l'intelligence...
Page 144 - ... ont pour lui une haine implacable, ou tombent devant son génie; le mensonge l'appelle, la prudence le réclame, l'envie le porte dans son cœur, et l'éloquence à son caducée.
Page 248 - Car les perfections invisibles de Dieu, sa puissance éternelle et sa divinité, sont devenues visibles depuis la création du monde, par la connaissance que ses créatures nous en donnent; et ainsi ces personnes sont inexcusables : 21.
Page 106 - FY n'a ni corps ni figure, et que tout ce qui a corps et figure a été fait par ce qui n'a ni figure ni corps. La tradition porte que, le grand terme ou la grande unité comprend trois, qu'un est trois, et que trois sont un. Hoai-nan-tse 3 dit aussi que, l'être qui n'a ni figure ni son, est la source d'où sont sortis tous les êtres matériels et tous les sons sensibles; que son fils, c'est la lumière, et que sonpetitfik, c'est l'eau.

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