Oeuvres complètes de Voltaire, Volume 4Carez, Thomine et Fortic, 1820 |
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ACTE affreux aime Alamir amant âme amour APOLLON ATIDE Bacchus barbare BÉLUS BÉNASSAR BERGERS bienfaits bonheur bras brave cæur charmes cher ciel cieux CLÈS coeur CONSTANCE cour courroux crainte Cresphonte crime cruel danse destin Dieu dieux douleur DUC DE FOIX Égisthe ennemis époux ÉRIGONE ÉROX EURY EURYCLES fille fils forfaits funeste fureur gloire guerriers GUILLOT Hélas HERNAND héros heureux horrible hymen IDAMORE ISMÉNIE j'ai jour Jupiter L'ALCADE l'amour l'horreur LÉONOR LIDIE lieux lois m'aime madame Maffei MAHOMET mains maître malheureux Mecque MÉROPE Messène MOHADIR monstre MORILLO mort mortels NARBAS OMAR PALMIRE PANDORE Pardonne parle père perfide peuple PHANOR pitié PLAUTINE pleurs POLYPHONTE princesse PRINCESSE DE NAVARRE PROMÉTHÉE punir RAMIRE reine rois sais SANCHETTE sang sauver SCÈNE PREMIÈRE secret SÉIDE seigneur SÉRAME seul soldats sort temple tendre théâtre tragédie trahi TRAJAN tremble trépas triste trône tyran vainqueur vengeance venger vertu veux vois voix yeux ZOPIRE ZULIME
Popular passages
Page 173 - Le glaive et l'Alcoran, dans mes sanglantes mains, Imposeraient silence au reste des humains; Ma voix ferait sur eux les effets du tonnerre, Et je verrais leurs fronts attachés à la terre : Mais je te parle en homme, et sans rien déguiser; Je me sens assez grand pour ne pas t'abuser...
Page 284 - ... est mère ; Je bénirai ses coups prêts à tomber sur moi : Et je n'accuse ici qu'un tyran tel que toi.
Page 259 - J'avais de quelque espoir une faible étincelle: J'entrevoyais le jour, et mes yeux affligés Dans la profonde nuit sont déjà replongés. Et quel rang vos parents tiennent-ils dans la Grèce? ÉGISTHE. Si la vertu suffit pour faire...
Page 177 - Après quinze ans d'ennuis, retrouver mes enfants, les revoir, et mourir dans leurs embrassements, c'est le premier des biens pour mon âme attendrie : mais s'il faut à ton culte asservir ma patrie, ou de ma propre main les immoler tous deux ; connais-moi, Mahomet, mon choix n'est pas douteux. Adieu.
Page 174 - Vois l'empire romain tombant de toutes parts, Ce grand corps déchiré, dont les membres épars Languissent dispersés sans honneur et sans vie : Sur ces' débris du monde élevons l'Arabie. Il faut un nouveau culte, il faut de nouveaux fers, Il faut un nouveau dieu pour l'aveugle univers.
Page 300 - L'autel étincelait des flambeaux d'hyménée ; Polyphonte, l'œil fixe , et d'un front inhumain, Présentait à Mérope une odieuse main; Le prêtre prononçait les paroles sacrées ; Et la reine, au milieu des femmes éplorées S'avançant tristement, tremblante entre mes bras , Au lieu de l'hyménée invoquait le trépas ; Le peuple observait tout dans un profond silence.
Page 174 - Donnèrent aisément d'insuffisantes lois. Je viens après mille ans changer ces lois grossières : J'apporte un joug plus noble aux nations entières : J'abolis les faux dieux; et mon culte épuré De ma grandeur naissante est le premier degré. Ne me reproche point de tromper ma patrie ; Je détruis sa faiblesse et son idolâtrie : Sous un roi , sous un Dieu , je viens la réunir ; Et, pour la rendre illustre, il la faut asservir.