Mémoires de Gaspard de Saulx-Tavannes: Mémoires de Boyvin du Villars |
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Common terms and phrases
advis armée armes arquebusiers asseuré assiegés avoient avoit bataille Bourgongne camp capitaines cardinal de Lorraine cavalerie celuy cens ceste charge chasteau chrestiens combat connestable conquestes conseil contraincts costé crainte d'Espagne d'estre d'icelle d'iceux d'Orleans defaicte desordre dessein Dieu dix mil doivent estre droict duché de Milan dudict empescher enfans ennemis escadrons escrit Espagnols estats esté estoient estoit estonnés estre eust faict faudroit flanc foibles force François fussent fust GASPARD DE SAULX general gens de pied gentils-hommes guerre Guise Henry IV heretiques huguenots huict infanterie joinct l'admiral l'armée l'empereur l'estat lansquenets ligue logis Lutheriens maistre Majesté mareschal ment mesme mil hommes Milan n'estoit necessaire necessité nuict païs paix pape party passer peril peuple pouvoit premiere prince de Condé princes quoy reistres reputation resolution retraicte riviere roy Henry royaume royne s'il Sainct Saulx separer seroient seroit sieur de Tavannes soldats subjects Suisses tousjours traicté treuve Turcs Venitiens victoire
Popular passages
Page 606 - que les advantageux en paroles n'ont pas tousjours le meilleur jeu, tesmoing l'empereur et ses ministres, avec leurs mensonges et bravades, qu'ils ont publiées par tout l'univers. Priant Dieu, mon cousin, qu'il vous ait en sa saincte et digne garde. Escript au camp de Solesmes en Haynault, le 16 de septembre
Page 392 - par nos âmes et féaux les gens de nos comptes à Paris, auxquels nous mandons ainsi le faire sans difficulté, car tel est nostre plaisir ; nonobstant la création et institution desdicts quatre mareschaux de France, et quelconques edicts, ordonnances et
Page 417 - les vieux Italiens ambitieux , ses parens, esperans grandeur en ceste guerre, la suadent : comme femme, elle veut et ne veut pas , change d'advis et rechange en un instant. Les huguenots cornent la guerre , le roy avec eux , dont ses grandes faveurs leur sont suspectes. Telligny , huguenot , possesseur et favory de Sa Majesté , en créance "de ceux ,de Montmorency
Page 433 - le sac s'augmente ; le seul sieur de Tavannes a les mains nettes; ne souffre que ses gens prennent aucune chose. Ceux de M. d'Anjou pillent les perles des estrangers ; Paris semble une ville conquise au regret des conseillers. N'ayant esté résolu que la mort des chefs et factieux, au contraire tous huguenots, femmes et enfans, sont
Page 364 - Somme, pour y aller et pourvoir Loches en passant ; et de sa part considérant que nos gens-d'armes avoient tousjours continué de s'en aller, de sorte qu'il n'y en avoit presque plus , fut advisé de retourner par auprès de Limoges gagner le devant dudict Tours. Quoy faisant, lesdicts ennemis tournèrent tout court droict à Lusignan,
Page 237 - le sang, la vie de tant de François négligée, cent cinquante forteresses rendues, pour tirer de prison un vieillard connestable et se descharger de deux filles de France, qui fut une pauvre couverture de lascheté. La mesme justice, qui estoit de rendre le Piedmont par les
Page 363 - avec prompte diligence fit repasser ses gens de pied du costé du camp où estoient ses gens de cheval ; et de là en avant se logea dans le camp en la campagne , au lieu que sur l'heure fut advisé , tousjours neantmoins sur la seule avenue , ainsi que luy , comme personnage de valeur , le desiroit.
Page 118 - assiete forte pour la reprendre avant le combat. Ceux qui mettront les reistres sur le flanc droict d'une bataille, sans doute ils la mettront en desordre, parce que leur aguerriment n'est pas de passer au travers des escadrons, mais bien, ayans tiré leurs pistoletades, de tourner à gauche et faire le limaçon pour se mettre en
Page 474 - bien venu en Pologne il faloit faire la paix en France ; qu'il faloit quitter l'un ou l'autre, ou la couronne de Pologne, ou la gloire d'avoir ruyné les hérétiques ; à quoy il faudroit employer un grand temps ; et que cependant n'allant point en Pologne, ils procederoient à autre eslection ; que le roy Charles desiroit qu'il y
Page 362 - le passage de ces troupes là, sans s'amuser aux places, comme chose plus importante, et que cependant le duc des Deux Ponts seroit fort bien empesché de delà. L'on sçait assez en quel estât ils estoient réduits, pleins de famine et de maladies, leurs villes comme à un coup toutes assiégées, et