Œuvres complètes, Volume 3

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Page 267 - Elle va descendre, à ces sombres lieux, à ces demeures souterraines, pour y dormir dans la poussière avec les grands de la terre, comme parle Job, avec ces rois et ces...
Page 174 - L'enfer s'émeut au bruit de Neptune en furie. Pluton sort de son trône, il pâlit , il s'écrie; II a peur que ce dieu, dans cet affreux séjour, D'un coup de son trident ne fasse entrer le jour, Et, par le centre ouvert de la terre ébranlée, Ne fasse voir du Styx la rive désolée; Ne découvre aux vivants cet empire odieux, Abhorré des mortels , et craint même des dieux...
Page 380 - Dois-je les oublier, s'il ne s'en souvient plus? Dois-je oublier Hector privé de funérailles, Et traîné sans honneur autour de nos murailles? . Dois-je oublier son père à mes pieds renversé, Ensanglantant l'autel qu'il tenait embrassé? Songe, songe, Céphise, à cette nuit cruelle Qui fut pour tout un peuple une nuit...
Page 363 - Hélas ! combien je suis plus malheureux! j'ai pu, ce que n'a fait encore aucun mortel, approcher de mes lèvres les mains de celui qui versa le sang de mes fils. Ces paroles réveillent dans le cœur d'Achille un souvenir douloureux ; et lui prenant la main, il repousse doucement le vieillard.
Page 373 - ... des habitants d'Ilion ne les aperçut, avant la belle Cassandre ; montée dans la citadelle, elle vit son père debout sur le char, et le héraut dont Ilion connaît la voix; elle vit le corps inanimé, étendu sur le lit funèbre, et amené par les mules. A cet aspect elle jette des cris perçants, et fait retentir la ville entière de ces paroles: Troyens et Troyennes, si vous reçûtes souvent Hector avec des transports de...
Page 388 - L'horizon se couvrait des ombres de la nuit; L'infortuné Priam, qu'un dieu même a conduit, Entre, et paraît soudain dans la tente d'Achille. Le meurtrier d'Hector, en ce moment tranquille, Par un léger repas suspendait ses douleurs. Il se détourne; il voit ce front baigné de pleurs, Ce roi jadis heureux , ce vieillard vénérable Que le fardeau des ans et la douleur accable, Exhalant à ses pieds ses sanglots et ses cris, Et lui baisant la main qui fit périr son fils. Il n'osait sur Achille...
Page 178 - Gramina nec teneras cursu lsesisset aristas, Vel mare per medium fluctu suspensa tumenti Ferret iter, celeres nec tingeret sequore plantas.
Page 222 - Toute chair se fane comme l'herbe et comme les feuilles qui croissent sur les arbres verts. Les unes naissent et les autres tombent : ainsi dans cette génération de chair et de sang, les uns meurent et les autres naissent.
Page 78 - Bientôt s'avancent ces troupeaux suivis de deux bergers qui, ne soupçonnant aucune ruse , s'égayaient au son de leurs chalumeaux , quand ils sont environnés, dépouillés de leurs riches troupeaux, et mis à mort. * A ce tumulte leurs guerriers , assemblés dans un conseil , s'élancent sur leurs chars », les coursiers , levant en l'air un pied agile , poursuivent l'ennemi, l'ont atteint en un moment.
Page 290 - Antiloque etlui ne blessent leurs coursiers dans cette route , et que , renversant leurs chars , ils ne tombent en se disputant la victoire avec tant de fureur. Cependant il s'emporte à haute voix contre son. rival : Antiloque , non , il n'est point de mortel, plus perfide que toi , et c'est à tort que nous vantions ta sagesse : cours ; mais , malgré t* fraude, tu ne raviras le prix que par un parjure. Puis excitant ses coursiers : Gardezvous, s'écrie-t-il , de rester immobiles et consternés...

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