Histoire de la formation de l'équilibre européen par les traités de Westphalie et des PyrènéesE. Dentu, 1854 - 404 pages |
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Allemagne Allemands autrichiens avaient Bohême Bohémiens Bougeant Brandebourg Brême Bulle-d'Or c'était Calvinistes catholique Chambre impériale Charles-Quint chef chose clergé comte congrès Conseil aulique couronne d'Avaux d'Osnabruck devait diète Donawerth ecclésiastiques édit de restitution électeurs électorale empereurs Espagnols États évêchés féodalité Ferdinand François Ier Frédéric de Saxe générale gouvernement guerre de Trente-Ans Gustave-Adolphe Henri héréditaires Hist Jean Huss l'Allemagne l'archiduc l'Autriche l'Église l'électeur l'empereur l'Empire l'Espagne l'Europe landgrave liberté religieuse libertés germaniques ligue Luther luthérienne maison d'Autriche Maximilien de Bavière Maximilien Ier Mazarin ment monarchique moyen âge Munster n'avait n'était négociations Osnabruck paix d'Augsbourg paix de Prague palatin pape pays Pays-Bas peuples Pfeffel Pfister plénipotentiaires politique pouvait pouvoir Prague prince principe protestants puissances réforme religion révolution Rhin Richelieu Robertson Rodolphe romain s'était Saxons Schiller sécularisations seigneurs seul siècle social Souabe Suède Suédois teur tion tolérance Tortenson traité traité de Westphalie Trautmandorff VIII voulait Waldstein Wicleff Wittemberg Wolmar Woltmann
Popular passages
Page 264 - Cependant les deux collèges supérieurs convinrent d'une espèce d'arrangement qui, depuis 1711 , fut inséré dans la capitulation impériale , et qui porte qu'on ne procédera pas facilement à l'élection d'un roi des Romains , à moins que ce ne soit pour cause d'une longue absence , de l'âge avancé, ou d'une infirmité permanente du chef de l'Empire , ou pour une autre nécessité urgente. On voit bien qu'il est facile de faire entrer tous les cas possibles dans cette catégorie. o" La capitulation...
Page 352 - ... cours de la longue carrière d'Abel Servien. « Messieurs , » II ya trois années que nous passâmes par ici M. d'Avaux et moi, par ordre du Roi et de la Reine Régente sa mère , pour concerter avec Vos Seigneuries , avant de nous rendre à Munster, la conduite que nous aurions à tenir avec MM. vos Plénipotentiaires dans cette importante négociation qui tient depuis si longtemps les yeux et l'espérance de toute l'Europe attachés sur le succès qu'elle doit avoir. Maintenant Leurs Majestés...
Page 78 - ... n'avait élevé à l'empire aucun prince qui jouit déjà d'une grande puissance, ou qui possédât des domaines étendus ; et c'était à cette sage précaution que plusieurs des grandes familles d'Allemagne devaient l'éclat et l'indépendance qu'elles avaient acquis pendant ce période de temps. Les électeurs ne pouvaient donc donner leurs suffrages à l'un des deux monarques sans violer . évidemment cette maxime salutaire, sans vouloir donner à l'empire un maître au lieu d'un chef, et...
Page 44 - Car c'en est fait du principe d'autorité, pour « peu qu'on l'atteigne dans sa forme la plus respectée, « dans son représentant le plus auguste ; et tout Luther « religieux appelle invinciblement un Luther politique.
Page 89 - ... vous qui vous obstinez à faire les fous et à vous ruer contre l'Evangile, tout en sachant bien qu'il restera debout et que vous ne prévaudrez pas. Comment gouvernez-vous? vous ne savez que pressurer, déchirer et dépouiller, pour soutenir votre pompe et votre pétulance. Le peuple et le pauvre sont soûls de vous. Le glaive est levé sur vos têtes , et vous croyez être assis si fortement sur votre siége que vous ne puissiez être renversés.
Page 355 - ... nous qui, à leur compte, la voulions acheter auparavant par une action honteuse, et par l'abandonnement de nos Alliés. Leur faisant aujourd'hui refus de quelques favorables conditions qu'on nous présente, nous faisons, disent-ils, naistre tous les obstacles qui la retardent , et empeschons mesme que Vos Seigneuries n'acceptent celles qu'on leur offre , si bien que nous voilà déclarés ennemis du repos public, par le jugement d'une nation qui s'imagine que sa vaine prétention à la monarchie...
Page 75 - Pour moi, je n'ai pas encore mis la main à la moindre petite pierre » pour la renverser; je n'ai fait mettre le feu à aucun monastère : » mais presque tous les monastères sont ravagés par ma plume et » par ma bouche; et on publie que sans violence j'ai moi seul fait » plus de mal au pape, que n'auroit pu faire aucun roi avec toutes
Page 89 - II faut changer. Gare à la colère de Dieu! Si vous n'y mettez de la bonne volonté , on emploiera la force brutale. » Si les- paysans ne s'étaient pas levés, d'autres seraient venus ; et quand vous anéantiriez tous les révoltés , d'autres apparaîtraient : Dieu en susciterait de nouveaux. Il veut vous châtier, et il vous châtiera. » Mes bons seigneurs , ce ne sont pas les paysans qui s'insurgent contre vous; c'est Dieu lui-même qui vient vous visiter dans votre tyrannie.
Page 322 - Prince, en lui faisant offrir, sur les terres d'Espagne, deux fois plus de bien qu'il n'en avait en France. Il écrivit aussi au marquis de Caracène de rompre tout commerce avec le cardinal de Retz, parce que le moindre ombrage qu'on donnerait de ce côté-là au cardinal Mazarin, lui ferait rompre la paix. Cela n'empêcha pas que le cardinal de Retz n'allât plusieurs fois à Bruxelles pendant le traité; qu'il n'y vît le marquis de Caracène, et qu'il n'y eût plusieurs conférences avec M. le...
Page 355 - Ce n'est pas , disoit le comte de Servien aux Provinces-Unies , ce que l'on écrit dans un traité , ni les seings ou les sceaux qu'on y ajoute, qui en assurent l'exécution ; c'est l'état où l'on demeure après qu'il est fait , tant par ses propres forces que par le nombre de ses amis , pour se faire tenir parole, si l'ennemi veut manquer de foi...