Modèles de littérature française, ou Morceaux choisis en prose et en vers des meilleurs écrivains depuis le XVI. siècle jusqu'a nos jours avec des notices biographiques et littéraires: Tome 2Lib. Hachette et cie, 1873 |
From inside the book
Results 1-5 of 27
Page 54
... cris de joie , Tu la fis couronner . Après cet essai fait , s'il demeure inutile , Je ne connais plus rien qui la puisse toucher : Et sans doute la France aura , comme Sipyle , Quelque fameux rocher1 . Pour moi , dont la faiblesse à l ...
... cris de joie , Tu la fis couronner . Après cet essai fait , s'il demeure inutile , Je ne connais plus rien qui la puisse toucher : Et sans doute la France aura , comme Sipyle , Quelque fameux rocher1 . Pour moi , dont la faiblesse à l ...
Page 88
... cris éclatants ; Les nôtres au signal de nos vaisseaux répondent ; Ils paraissent armés ; les Maures se confondent ; L'épouvante les prend à demi descendus ; Avant que de combattre , ils s'estiment perdus . Ils couraient au pillage , et ...
... cris éclatants ; Les nôtres au signal de nos vaisseaux répondent ; Ils paraissent armés ; les Maures se confondent ; L'épouvante les prend à demi descendus ; Avant que de combattre , ils s'estiment perdus . Ils couraient au pillage , et ...
Page 89
... cris épouvantables , Font retraite en tumulte , et sans considérer Si leurs rois avec eux ont pu se retirer . Ainsi leur devoir cède à la frayeur plus forte ; Le flux les apporta , le reflux les remporte . Cependant que leurs rois ...
... cris épouvantables , Font retraite en tumulte , et sans considérer Si leurs rois avec eux ont pu se retirer . Ainsi leur devoir cède à la frayeur plus forte ; Le flux les apporta , le reflux les remporte . Cependant que leurs rois ...
Page 132
... cris aux ombres d'indécence Que d'un mot ambigu peut avoir l'innocence , Cette hauteur d'estime où vous êtes de vous , Et ces yeux de pitié que vous jetez sur tous , Vos fréquentes leçons et vos aigres censures Sur des choses qui sont ...
... cris aux ombres d'indécence Que d'un mot ambigu peut avoir l'innocence , Cette hauteur d'estime où vous êtes de vous , Et ces yeux de pitié que vous jetez sur tous , Vos fréquentes leçons et vos aigres censures Sur des choses qui sont ...
Page 176
... cris d'un vil oiseau vous cédez sans combat ? Où sont ces beaux discours jadis si pleins d'audace ? Craignez - vous d'un hibou l'impuissante menace ? Que feriez - vous , hélas ! si quelque exploit nouveau , Chaque jour , comme moi ...
... cris d'un vil oiseau vous cédez sans combat ? Où sont ces beaux discours jadis si pleins d'audace ? Craignez - vous d'un hibou l'impuissante menace ? Que feriez - vous , hélas ! si quelque exploit nouveau , Chaque jour , comme moi ...
Common terms and phrases
AGAMEMNON âme amour André Chénier ARSINOÉ Atrée Baour-Lormian beau Beaune beauté bras brille bruit CASSANDRE CÉLIMÈNE chants charmes Chénier cher ciel cieux Cinna Cléon cœur Collin d'Harleville Corneille coup courroux crime cruel Dieu dieux discours douleur doux ÉGISTHE encens enfants enfin ennemis esprit éternelle Fables feux fils fleurs flots François Ier front fureur gens gloire HECTOR Hélas héros heureux homme immortelle j'ai jamais jour l'Académie française l'amour l'homme l'onde l'univers laisse lieux loin lyre main maître Malherbe malheureux mère MÉROPE Molière monde mort mortels mourir mourut naquit nuit Odes ombre pâle passer pensée père peuple pieds plaisir plaisirs pleurs poëme Poésies diverses poëte POLYPHONTE qu'un Racan raison RHADAMISTE rien rois Rome Ronsard sainte alliance sais sang satire Ségrais Seigneur seul soin soleil sort terre tombe tombeau tragédie trembler trépas triste trône VALÈRE veux Voilà vois voit voix Voltaire Xavier de Maistre yeux ZÉNOBIE
Popular passages
Page 140 - L'invention des arts étant un droit d'aînesse, Nous devons l'apologue à l'ancienne Grèce : Mais ce champ ne se peut tellement moissonner Que les derniers venus n'y trouvent à glaner. La feinte est un pays plein de terres désertes ; Tous les jours nos auteurs y font des découvertes.
Page 392 - Rit de voir mille fois étinceler ses traits. (Poésies divenet.) lu jeune eaptlve. •L'épi naissant mûrit, de la faux respecté; Sans crainte du pressoir , le pampre , tout l'été , Boit les doux présents de l'aurore , Et moi , comme lui belle , et jeune comme lui , Quoi que l'heure présente ait de trouble et d'ennui , Je ne veux point mourir encore.
Page 92 - Punissons l'assassin, proscrivons les complices. Mais quoi ! toujours du sang, et toujours des supplices! Ma cruauté se lasse, et ne peut s'arrêter ; Je veux me faire, craindre, et ne fais qu'irriter. Rome a pour ma ruine une hydre trop fertile, Une tête coupée en fait renaître mille ; Et le sang répandu de mille conjurés Rend mes jours plus maudits et non plus assurés.
Page 145 - Tout à l'heure annonçait malheur à quelque oiseau. Je ne songerai plus que rencontre funeste, Que faucons, que réseaux. Hélas ! dirai-je, il pleut, Mon frère at-il tout ce qu'il veut, Bon souper, bon gîte, et le reste?
Page 94 - Je te restituai d'abord ton patrimoine; Je t'enrichis après des dépouilles d'Antoine; Et tu sais que depuis, à chaque occasion, Je suis tombé pour toi dans la profusion. Toutes les dignités que tu m'as demandées, Je te les ai sur l'heure et sans peine accordées...
Page 184 - En vain mille jaloux esprits , Molière, osent avec mépris Censurer ton plus bel ouvrage : Sa charmante naïveté S'en va pour jamais , d'âge en âge , Divertir la postérité. Que tu ris agréablement! Que tu badines savamment ! Celui qui sut vaincre Numance » , Qui mit Carthage sous sa loi , Jadis , sous le nom de Térence , Sut-il mieux badiner que toi ? Ta muse avec utilité Dit plaisamment la vérité ; Chacun profite à ton école : Tout en est beau , tout en est bon ; Et ta plus burlesque...
Page 138 - Le chêne un jour dit au roseau : "Vous avez bien sujet d'accuser la nature : Un roitelet pour vous est un pesant fardeau. Le moindre vent qui d'aventure Fait rider la face de l'eau Vous oblige à baisser la tête : Cependant que mon front, au Caucase pareil, Non content d'arrêter les rayons du soleil, Brave l'effort de la tempête.
Page 138 - Encor si vous naissiez à l'abri du feuillage Dont je couvre le voisinage, Vous n'auriez pas tant à souffrir ; Je vous défendrais de l'orage ; Mais vous naissez le plus souvent Sur les humides bords des royaumes du vent. La nature envers vous me semble bien injuste.
Page 147 - J'ai quelquefois aimé; je n'aurais pas alors, Contre le Louvre et ses trésors, Contre le firmament et sa voûte céleste, Changé les bois, changé les lieux Honorés par les pas, éclairés par les yeux De l'aimable et jeune bergère Pour qui, sous le fils de Cythère, Je servis, engagé par mes premiers serments.
Page 265 - C'est ma seule prison qui t'a ravi ta foi. Ma fille, tendre objet de mes dernières peines, Songe au moins, songe au sang qui coule dans tes veines ! C'est le sang de...