Le romantisme des classiques, Volume 4Calmann Lévy, 1888 - French literature |
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... Fées , On voit sous les lauriers haleter les Orphées . Leur esprit toutefois se plaît dans son tourment . Au moment où il se plaint d'elles , mais avec amour , en récompense ces fugitives Fées se laissent prendre comme la Galatée de ...
... Fées , On voit sous les lauriers haleter les Orphées . Leur esprit toutefois se plaît dans son tourment . Au moment où il se plaint d'elles , mais avec amour , en récompense ces fugitives Fées se laissent prendre comme la Galatée de ...
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... fées que son nom est assuré de ne pas périr . Excepté Nicolas , que ses vœux ecclésiastiques maintinrent dans la même carrière , mais qui eut aussi dans sa vie cette petite révolution sorbonique , « il n'est pas un des frères Perrault ...
... fées que son nom est assuré de ne pas périr . Excepté Nicolas , que ses vœux ecclésiastiques maintinrent dans la même carrière , mais qui eut aussi dans sa vie cette petite révolution sorbonique , « il n'est pas un des frères Perrault ...
Page 258
... 'âge pour l'Arioste que je n'ai jamais lu ? Et , quand je l'aurais lu , je n'y aurais rien compris , car je ne suis qu'une bête . » SEPTIÈME LEÇON CHARLES PERRAULT II LES CONTES DE FÉES On 258 LE ROMANTISME DES CLASSIQUES.
... 'âge pour l'Arioste que je n'ai jamais lu ? Et , quand je l'aurais lu , je n'y aurais rien compris , car je ne suis qu'une bête . » SEPTIÈME LEÇON CHARLES PERRAULT II LES CONTES DE FÉES On 258 LE ROMANTISME DES CLASSIQUES.
Page 261
Émile Auguste Étienne Martin- Deschanel. CHARLES PERRAULT II LES CONTES DE FÉES On peut s'étonner que Perrault ne goutât point l'Iliade et l'Odyssée , car on trouve dans ses Contes de Fées quelque chose de la naïveté et de la grâce ...
Émile Auguste Étienne Martin- Deschanel. CHARLES PERRAULT II LES CONTES DE FÉES On peut s'étonner que Perrault ne goutât point l'Iliade et l'Odyssée , car on trouve dans ses Contes de Fées quelque chose de la naïveté et de la grâce ...
Page 262
... Fées de Perrault . S'il n'a pas l'ampleur homérique , car son genre demandait tout l'opposé , il a le même naturel . Par ces Contes , qu'il n'inventa pas , mais qu'il écrivit en les recueillant au plus près de la tradi– tion , sur les ...
... Fées de Perrault . S'il n'a pas l'ampleur homérique , car son genre demandait tout l'opposé , il a le même naturel . Par ces Contes , qu'il n'inventa pas , mais qu'il écrivit en les recueillant au plus près de la tradi– tion , sur les ...
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Common terms and phrases
Anciens Arnauld assez attaques auteur Barbe-Bleue beau Boileau bon sens burlesque c'était Cendrillon cent chant Chapelain Charles Perrault charmante chat Chevelure de Bérénice choses cœur comédie Contes de Fées Corneille Cotin critique d'abord d'Horace Dassoucy Desmarets Despréaux Dieu Dieux dire disait écrit enfants Épître esprit femme fille Fontaine frère Géants genre gens Gilles Boileau goût Homère homme Horace imitée jeune joli Juvénal l'Art poétique l'auteur l'Épître l'esprit l'imagination laisse LEÇON littéraires littérature Louis XIV lui-même Lutrin madame madame de Sévigné mademoiselle mademoiselle de Scudéry Malherbe ment Misanthrope Modernes Molière monde morale noble parler Parnasse parodie Pascal passer Peau-d'Ane père perruquier personnages Petit Chaperon rouge Petit Poucet PLUTON poème poésie poète première Satire princesse prose Pucelle qu'un Racine raison Regnier ridicule rime Rolet roman Romantisme des Classiques Saint-Amant Sainte-Beuve Sapho Satire Scarron Scudéry sent seulement siècle sœur Anne Soleil sorte style tion trouve Typhon Voilà Voltaire vrai yeux
Popular passages
Page 131 - Un auteur quelquefois, trop plein de son objet, Jamais sans l'épuiser n'abandonne un sujet. S'il rencontre un palais, il m'en dépeint la face ; II me promène après de terrasse en terrasse; Ici s'offre un perron; là règne un corridor; Là ce balcon s'enferme en un balustre d'or. II compte des plafonds les ronds et les ovales. Ce ne sont que festons, ce ne sont qu'astragales *. Je saute vingt feuillets pour en trouver la fin.
Page 282 - L'amour pour l'ordinaire est peu fait à ces lois, Et l'on voit les amants vanter toujours leur choix: Jamais leur passion n'y voit rien de blâmable, Et dans l'objet aimé tout leur devient aimable; Ils comptent les défauts pour des perfections, Et savent y donner de favorables noms.
Page 35 - Qu'on vante en lui la foi, l'honneur, la probité', Qu'on prise sa candeur et sa civilité ; Qu'il soit doux , complaisant , officieux , sincère : On le veut , j'y souscris , et suis prêt à me taire.
Page 176 - Au mépris du bon sens, le burlesque effronté Trompa les yeux d'abord, plut par sa nouveauté. On ne vit plus en vers que pointes triviales ; Le Parnasse parla le langage des halles ; La licence à rimer alors n'eut plus de frein ; Apollon travesti devint un Tabarin.
Page 61 - Hâtez-vous lentement, et, sans perdre courage, Vingt fois sur le métier remettez votre ouvrage : Polissez-le sans cesse et le repolissez ; Ajoutez quelquefois, et souvent effacez.
Page 79 - L'ignorance et l'erreur à ses naissantes pièces, En habits de marquis, en robes de comtesses, Venaient pour diffamer son chef-d'œuvre nouveau, 25 Et secouaient la tête à l'endroit le plus beau.
Page 144 - Sais-tu pourquoi mes vers sont lus dans les provinces , Sont recherchés du peuple , et reçus chez les princes ? Ce n'est pas que leurs sons , agréables , nombreux , Soient toujours à l'oreille également heureux ; Qu'en plus d'un lieu le sens n'y...
Page 37 - Mais savez-vous aussi comme on parle de vous ? Gardez-vous, dira l'un, de cet esprit critique : On ne sait bien souvent quelle mouche le pique. Mais c'est un jeune fou qui se croit tout permis, Et qui pour un bon mot va perdre vingt amis. Il ne pardonne pas aux vers de la Pucelle, Et croit régler le monde au gré de sa cervelle. Jamais dans le barreau trouva-t-il rien de bon ? Peut-on si bien prêcher qu'il ne dorme au sermon ? Mais lui, qui fait ici le régent du Parnasse, N'est qu'un gueux revêtu...
Page 3 - Enfin Malherbe vint, et, le premier en France, Fit sentir dans les vers une juste cadence, D'un mot mis en sa place enseigna le pouvoir, Et réduisit la muse aux règles du devoir.
Page 80 - Et qu'enfin sa candeur seule a fait tous ses vices. Dites que , harcelé par les plus vils rimeurs , Jamais , blessant leurs vers , il n'effleura leurs mœurs ; Libre dans ses discours, mais pourtant toujours sage , Assez faible de corps , assez doux de visage , Ni petit, ni trop grand , très peu voluptueux , Ami de la vertu plutôt que vertueux.