Oeuvres complètes de Voltaire. Tome premiere. [-, Volume 1; Volume 12De Imprimerie de la Société littéraire-typographique., 1785 |
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... favant qui croit le définir . ( b ) On dit qu'avant la boîte apportée à Pandore Nous étions tous égaux ; nous le fommes encore . Avoir les mêmes droits à la félicité , C'est pour nous la parfaite & feule égalité . Vois - tu dans ces ...
... favant qui croit le définir . ( b ) On dit qu'avant la boîte apportée à Pandore Nous étions tous égaux ; nous le fommes encore . Avoir les mêmes droits à la félicité , C'est pour nous la parfaite & feule égalité . Vois - tu dans ces ...
Page 32
... favant compas Mefure l'univers , & ne le connaît pas . Je vous vois deffiner , par un art infaillible , Les dehors d'un palais à l'homme inacceffible ; Les angles , les côtés font marqués par vos traits ; Le dedans à vos yeux eft fermé ...
... favant compas Mefure l'univers , & ne le connaît pas . Je vous vois deffiner , par un art infaillible , Les dehors d'un palais à l'homme inacceffible ; Les angles , les côtés font marqués par vos traits ; Le dedans à vos yeux eft fermé ...
Page 39
... favant laborieux , qui a fait de fon temps & de fes travaux un ufage utile . ( 2 ) Nous avons fu marquer jufqu'aux routes certaines Du Méandre vivant qui coule dans nos veines . PERRAULT , Poëme fur le Siècle de Louis le Grand . SUR LA ...
... favant laborieux , qui a fait de fon temps & de fes travaux un ufage utile . ( 2 ) Nous avons fu marquer jufqu'aux routes certaines Du Méandre vivant qui coule dans nos veines . PERRAULT , Poëme fur le Siècle de Louis le Grand . SUR LA ...
Page 53
... favant dans l'hiftoire des Chinois , & même dans leur langue . ( b ) Dieu des Chinois . ( c ) Que fa vie eft bornée , ainsi que ses plaisirs ; Que DIEU feul a raison , fans qu'il nous en informe . Le lettré convaincu de fa fottife ...
... favant dans l'hiftoire des Chinois , & même dans leur langue . ( b ) Dieu des Chinois . ( c ) Que fa vie eft bornée , ainsi que ses plaisirs ; Que DIEU feul a raison , fans qu'il nous en informe . Le lettré convaincu de fa fottife ...
Page 97
... favant Leibnitz , & le fage Addiffon , Et ce Locke , en un mot , dont la main courageuse ( n ) A de l'efprit humain pofé la borne heureuse ; Ces efprits qui semblaient de DIEU même éclairés Dans des feux éternels feront - ils dévorés ...
... favant Leibnitz , & le fage Addiffon , Et ce Locke , en un mot , dont la main courageuse ( n ) A de l'efprit humain pofé la borne heureuse ; Ces efprits qui semblaient de DIEU même éclairés Dans des feux éternels feront - ils dévorés ...
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Common terms and phrases
affez afile aimable aime ainfi amour arts auffi beau Robert beauté beaux efprits befoin Bellebat bonheur Brognon c'eft c'eſt cent chante charmant cher chofes ciel cieux cœur confeil confiteor confoler Courdimanche Covelle curé défirs Defpréaux Dieu du Goût difait difcours divin enfans eſpèce eſt facré fage fageffe faibleffe faint fang fans fatire favant fecours fecret fefait fein féjour fens fentiment ferait fervir feul fiècle fociété foins foit font FONTENO fous fouvent françaiſe fuis fuivant fuprême furtout Genève gloire grace Hermotime heureuſe heureux homme J'ai jamais jour jufte l'amour l'auteur l'efprit l'homme laiffé Louis main maître Meffieurs meſure miniftre monde Monfieur mortels n'eft n'eſt nature néceffaire ouvrage paffe paffions parle Patouillet penſe perfonne peuple philofophe plaifir plaifirs plaiſirs plufieurs poëme poëte Pope puiffe raiſon refpectable rien Rouffeau Rouſſeau s'eft ſes ſon ſur Temple du Goût trifte vertu voix Voltaire yeux
Popular passages
Page 91 - C'est une source pure : en vain dans ses canaux Les vents contagieux en ont troublé les eaux; En vain sur sa surface une fange étrangère Apporte en bouillonnant un limon qui l'altère; L'homme le plus injuste et le moins policé S'y contemple aisément quand l'orage est passé.
Page 26 - II joignit l'art de plaire au malheur de médire : Le miel que cette abeille avait tiré des fleurs Pouvait de sa piqûre adoucir les douleurs; Mais pour un lourd frelon méchamment imbécile ', Qui vit du mal qu'il fait, et nuit sans être utile, On écrase à plaisir cet insecte orgueilleux, Qui fatigue l'oreille et qui choque les yeux.
Page 57 - dont la plume féconde Fit tant de vains projets pour le bien de ce monde, Et qui depuis trente ans écrit pour des ingrats, Vient de créer un mot qui manque à Vaugelas : Ce mot est bienfaisance : il me plaît; il rassemble, Si le cœur en est cru , bien des vertus ensemble.
Page 376 - J'eus beau prêcher, et j'eus beau m'en défendre, Tous ces messieurs, d'un air doux et bénin, Obligeamment me prirent par la main : «Allons, mon fils, marchons. » Fallut se rendre, Fallut partir. Je fus bientôt conduit En coche clos vers le royal réduit Que près Saint-Paul ont vu bâtir nos pères Par Charles cinq. O gens de bien , mes frères, Que Dieu vous gard
Page 46 - Le fil de la raison te fait chercher l'enceinte. Montre l'homme à mes yeux : honteux de m'ignorer, Dans mon être, dans moi, je cherche à pénétrer.
Page 124 - Tout se plaint, tout gémit en cherchant le bien-être : Nul ne voudrait mourir, nul ne voudrait renaître. Quelquefois, dans nos jours...
Page 35 - ... Compagne de mes pas dans toutes mes demeures, Dans toutes les saisons et dans toutes les heures, Sans toi, tout homme est seul : il peut, par ton appui, Multiplier son être et vivre dans autrui. Idole d'un cœur juste et passion du sage, Amitié, que ton nom couronne cet ouvrage; Qu'il préside à mes vers comme il règne en mon cœur! Tu m'appris à connaître, à chanter le bonheur.
Page 31 - Ce pain, cet aliment dans mon corps digéré, Se transforme en un lait doucement préparé ? Comment, toujours filtré dans ses routes certaines, En longs ruisseaux de pourpre il court enfler mes veines, A mon corps languissant rend un pouvoir nouveau.
Page 67 - Tu veux donc, belle Uranie, Qu'érigé par ton ordre en Lucrèce nouveau...
Page 143 - N'allez-vous pas dans le temple du Goût Vous décrasser? — Nous, messieurs? point du tout; Ce n'est pas là, grâce au ciel, notre étude : Le goût n'est rien ; nous avons l'habitude De rédiger au long de point en point Ce qu'on pensa; mais nous ne pensons point.