Oeuvres complètes de Voltaire. Tome premiere. [-, Volume 1; Volume 12 |
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Popular passages
Page 91 - C'est une source pure : en vain dans ses canaux Les vents contagieux en ont troublé les eaux; En vain sur sa surface une fange étrangère Apporte en bouillonnant un limon qui l'altère; L'homme le plus injuste et le moins policé S'y contemple aisément quand l'orage est passé.
Page 26 - II joignit l'art de plaire au malheur de médire : Le miel que cette abeille avait tiré des fleurs Pouvait de sa piqûre adoucir les douleurs; Mais pour un lourd frelon méchamment imbécile ', Qui vit du mal qu'il fait, et nuit sans être utile, On écrase à plaisir cet insecte orgueilleux, Qui fatigue l'oreille et qui choque les yeux.
Page 57 - dont la plume féconde Fit tant de vains projets pour le bien de ce monde, Et qui depuis trente ans écrit pour des ingrats, Vient de créer un mot qui manque à Vaugelas : Ce mot est bienfaisance : il me plaît; il rassemble, Si le cœur en est cru , bien des vertus ensemble.
Page 376 - J'eus beau prêcher, et j'eus beau m'en défendre, Tous ces messieurs, d'un air doux et bénin, Obligeamment me prirent par la main : «Allons, mon fils, marchons. » Fallut se rendre, Fallut partir. Je fus bientôt conduit En coche clos vers le royal réduit Que près Saint-Paul ont vu bâtir nos pères Par Charles cinq. O gens de bien , mes frères, Que Dieu vous gard
Page 46 - Le fil de la raison te fait chercher l'enceinte. Montre l'homme à mes yeux : honteux de m'ignorer, Dans mon être, dans moi, je cherche à pénétrer.
Page 124 - Tout se plaint, tout gémit en cherchant le bien-être : Nul ne voudrait mourir, nul ne voudrait renaître. Quelquefois, dans nos jours...
Page 35 - ... Compagne de mes pas dans toutes mes demeures, Dans toutes les saisons et dans toutes les heures, Sans toi, tout homme est seul : il peut, par ton appui, Multiplier son être et vivre dans autrui. Idole d'un cœur juste et passion du sage, Amitié, que ton nom couronne cet ouvrage; Qu'il préside à mes vers comme il règne en mon cœur! Tu m'appris à connaître, à chanter le bonheur.
Page 31 - Ce pain, cet aliment dans mon corps digéré, Se transforme en un lait doucement préparé ? Comment, toujours filtré dans ses routes certaines, En longs ruisseaux de pourpre il court enfler mes veines, A mon corps languissant rend un pouvoir nouveau.
Page 67 - Tu veux donc, belle Uranie, Qu'érigé par ton ordre en Lucrèce nouveau...
Page 143 - N'allez-vous pas dans le temple du Goût Vous décrasser? — Nous, messieurs? point du tout; Ce n'est pas là, grâce au ciel, notre étude : Le goût n'est rien ; nous avons l'habitude De rédiger au long de point en point Ce qu'on pensa; mais nous ne pensons point.