Page images
PDF
EPUB

BULLETIN

DE LA

SOCIÉTÉ DES SCIENCES HISTORIQUES ET NATURELLES

DE L'YONNE.

Article 13 du Règlement intérieur.

La Société, en admettant au

Bulletin les articles communiqués par ses membres, n'entend ni en approuver le contenu, ni en prendre la responsabilité.

[merged small][merged small][merged small][merged small][ocr errors][merged small][merged small][graphic][subsumed][subsumed][subsumed][subsumed][subsumed][subsumed][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small]

Fr51.1

LIBRARY

Harvard College Library
April 15, 1913.

Cutting fund.

2544

47 241

DE LA

SOCIÉTÉ DES SCIENCES

HISTORIQUES ET NATURELLES DE L'YONNE.

Année 1894

I

SCIENCES HISTORIQUES

GLANURES D'HISTOIRE AUXERROISE
Par F. MOLARD.

Les documents que je donne ici sous le titre de Glanures d'histoire auxerroise, proviennent en partie des Archives nationales, et en partie aussi des Archives départementales de l'Yonne. Les premiers n'ont été indiqués gracieusement par un de mes jeunes confrères de l'école des Chartes, M. Mirot. Mais il faut qu'il ait été mal informé, car l'un d'entre eux portait pour titre : Permission de fortifier Auxerre (1384). Or ce n'est pas d'Auxerre, mais bien de Cravant qu'il s'agit. Malheureusement cette pièce a été imprimée par mon prédécesseur, dans l'Annuaire de 1840, où il a publié une monographie remarquable sur cette petite ville. C'est pourquoi je l'ai retirée de mon recueil, et l'ai remplacée par une série d'extraits, sur le même sujet, c'est-à-dire sur les fortifications de Cravant, formant le second numéro de ma collection, et tirée de nos deux plus anciens registres capitulaires. Ces extraits sont encore inédits. Quoiqu'il en soit, voici l'énumération des titres que je donne ici, avec l'accompagnement du commentaire obligé.

I et II. Lettres du roi Charles VI, accordant aux moines de Saint-Germain l'autorisation de fortifier leur maison seigneuriale de Cry, pour servir, le cas échéant, de refuge à leurs vassaux du Tonnerrois (1381). Malgré les grands succès de Charles V,la situation était encore si peu sûre en France, les souldoyers congédiés, pour la plupart gens de sac et de corde, étaient encore si nombreux, que cette permission n'était pas unique; elle était au contraire fréquemment sollicitée et octroyée. Je cite en passant les lettres de Jean de Chalon, gouverneur du comté d'Auxerre, de par le roi,

« PreviousContinue »