Histoire de la destruction du paganisme en Occident, Volume 2

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Firmin Didot frères, 1835 - Church history
 

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Popular passages

Page 319 - Diane ; ils y jetèrent des cordes , et eom»•raencèrent à la tirer, mais tous leurs efforts ne pouvaient »parvenir à l'ébranler. Alors je me rendis à la basilique, »me prosternai à terre, et suppliai avec larmes la misé»ricorde divine de détruire, par la puissance du ciel, »ce que l'effort terrestre ne pouvait suffire à renverser. »Après mon oraison, je sortis de la basilique, et vins » retrouver les ouvriers ; je pris la corde , et aussitôt...
Page 319 - J'assemblai quelques-uns d'entre eux afin de pouvoir, avec leur secours, renverser ce simuII. 8 lacre immense, que je ne pouvais détruire par ma seule force. J'avais déjà brisé les autres idoles , ce qui était plus facile. Beaucoup...
Page 188 - Iln'est point de peuple parmi les Grecs, ni parmi les barbares, ni dans aucune race d'hommes, quels que soient son nom et son caractère, quelque ignorant qu'il puisse être dans les arts ou dans l'agriculture, qu'il habite des tentes ou des chariots nomades, il n'est point de peuple, disons-nous, qui n'adresse au nom de Jésus crucifié des prières au père et au créateur de l'univers.
Page 202 - D , • . , deux souve« paganisme est tombe dans le monde par 1 autorite rains, « des empereurs romains? On peut assurer sans tome- P- 28o. « rité que le paganisme serait encore debout et que « les trois quarts de l'Europe seraient encore païens , si « Constantin et ses successeurs n'avaient employé leur « autorité pour l'abolir. » Cette idée lui paraissait si juste , si bien prouvée et si peu contestable, qu'il la reproduisit dans un autre 'Tableau ' , ' l . ' . du sociuia- ouvrage...
Page 256 - II se lève de grand matin, et va au-devant de chacun avec de petits présents qu'on appelle étrennes, et, voulant saluer ses amis,, il leur, fait, un • cadeau avant de leur souhaiter le bonjour. Les lèvres se pressent , les mains se serrent , non pas pour faire échange de témoignages d'amitié , mais pour obtenir que les politesses de l'avarice soient payées.
Page 319 - Ma nourriture était un peu de pain et d'herbe, « et une petite quantité d'eau. Mais il commença à accourir vers « moi une grande quantité de gens des villages voisins. Je leur « prêchais continuellement que Diane n'existait pas, que le simu« lacre et les autres objets auxquels ils pensaient devoir adresser « un culte n'étaient absolument rien.
Page 1 - Encore des guerres! des guerres P- '72> *• «entre les nations pour l'empire; entre les sectes, « entre les juifs, entre les païens, entre les chrétiens , « entre les hérétiques; encore des guerres! Partout « elles se multiplient : ici on se bat pour l'erreur, là « pour la vérité. » Telle est en peu de mots toute l'histoire du règne d'Honorius, époque durant laquelle la lutte entre les idées et celle entre les nations furent également violentes et décisives. Nous allons voir l'empire...
Page 342 - Si toute civilisation lègue à celle qui lui succède une partie de ses élémens, aucune n'a dû laisser après elle un héritage plus riche que la civilisation romaine, car elle reposait sur de larges bases, et elle avait profondément pénétré dans les mœurs. Le christianisme ne négligea rien pour que les peuples de l'Europe répudiassent cet héritage ; mais ses efforts furent en partie impuissans, et une multitude de croyances absurdes, de pratiques ridicules et d'erreurs dangereuses, issues...
Page 105 - ... suite ils ne craignirent pas de célébrer en leur hon« neur des sacrifices sacriléges , quoiqu'il soit difficile « de penser qu'ils remplissent un devoir envers leurs « morts, ceux qui d'une main rendue tremblante par « l'ivrognerie dressent des tables sur les sépulcres et « disent d'une voix inintelligible : l'esprit a soif. Je « vous en supplie , prenez garde à ces choses , de peur « que Dieu irrité ne livre aux fureurs de l'enfer ses « contempteurs et ses ennemis qui ont refusé...
Page 74 - ... il le fait, le joug du Christ3. » Saint Jérôme, saint Martin, Sulpice Sévère, tous les chefs enfin du christianisme échangent les témoignages de leur joie et de leur surprise. Si les chrétiens dissimulaient peu le bonheur qu'une semblable conversion leur faisait éprouver, le dépit des païens n'était pas mieux caché. Ils commencèrent par révoquer en doute la désertion de Paulinus, elle leur paraissait impossible à croire : « Com4 A™j- *^' « ment supposer, disaient-ils 4, qu'un...

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