Petite bibliotheque des théatres: Chef-d'œuvres de la Fosse. CoriolanAu bureau [de la Petite bibliotheque des théatres], 1787 - French drama |
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Achille acte AGAMEMNON amour ARBATE Arcas Aricie assez avoit bras bruit cacher cæur Calchas cher chercher Ciel CLYTEMNESTRE coup cour crime cruel déja demande dessein destin devant devoir Dieux digne dire discours doit donner DORIS douleur enfin ennemi ENONE époux ÉRIPHILE fatal fille fils fond force frere funeste fureur GARDES gloire Grecs haine Hélas heureux Hippolyte hymen Iphigénie j'ai jour juste l'amour l'Autel l'autre laisse larmes lieux loin lui-même m'en Madame mains malheur Mithridate MONIME montrer mort mortels mourir n'ai n'en parler passe pensée pere peut-être Pharnace Phedre Piece place pleurs porter premier premiere présenter presse prêt Prince qu'à qu'un Racine raison regards Reine respect reste rien Romains Rome s'est s'il sais sait sang SCENE secours secret Seigneur seul soin sort suivi sujet tems THÉ Théatre Thésée Tragédie triste trouble trouver venger veut veux viens vient vois voyez Xipharès yeux
Popular passages
Page 41 - Œnone, et ne suis point de ces femmes hardies Qui, goûtant dans le crime une tranquille paix, Ont su se faire un front qui ne rougit jamais.
Page 62 - Hélas ! Du crime affreux dont la honte me suit, Jamais mon triste cœur n'a recueilli le fruit.
Page 26 - Par quel trouble me vois-je emporté loin de moi ! Un moment a vaincu mon audace imprudente : Cette âme si superbe est enfin dépendante. Depuis près de six mois, honteux, désespéré, Portant partout le trait dont je suis déchiré, Contre vous, contre moi, vainement je m'éprouve : Présente, je vous fuis; absente, je vous trouve...
Page 58 - II s'estimait heureux; vous me l'aviez permis. Il sait votre dessein; jugez de ses alarmes. Ma mère est devant vous ; et vous voyez ses larmes.
Page 14 - Athènes me montra mon superbe ennemi : Je le vis, je rougis, je pâlis à sa vue: Un trouble s'éleva dans mon âme éperdue; Mes yeux ne voyaient plus, je ne pouvais parler: Je sentis tout mon corps et transir et brûler.
Page 32 - J'aime. Ne pense pas qu'au moment que je t'aime, Innocente à mes yeux, je m'approuve moi-même, Ni que du fol amour qui trouble ma raison Ma lâche complaisance ait nourri le poison.
Page iii - Ce que je puis assurer, c'est que je n'en ai point fait où la vertu soit plus mise en jour que dans celle-ci. Les moindres fautes y sont sévèrement punies. La seule pensée du crime y est regardée avec autant d'horreur que le crime même.
Page 33 - Impatient déjà d'expier son offense, . • Au-devant de ton bras je le sens qui s'avance. *- Frappe : ou si tu le crois indigne de tes coups...
Page 53 - Examinez ma vie, et songez qui je suis. Quelques crimes toujours précèdent les grands crimes : Quiconque a pu franchir les bornes légitimes Peut violer enfin les droits les plus sacrés : Ainsi que la vertu le crime a ses degrés; Et jamais on n'a vu la timide innocence Passer subitement à l'extrême licence.
Page 67 - Quoi ! des plus chères mains craignant les trahisons, J'ai pris soin de m'armer contre tous les poisons; J'ai su, par une longue et pénible industrie, Des plus mortels venins prévenir la furie : Ah ! qu'il eût mieux valu, plus sage et plus heureux , Et repoussant les traits d'un amour dangereux, Ne pas laisser remplir d'ardeurs empoisonnées Un cœur déjà glacé par le froid des années ! De ce trouble fatal par où dois-je sortir?