Les poëtes franc̜ais: recueil des chefs-d'oeuvre de la poésie franc̜aise depuis les origines jusqu'à nos jours, Volume 3Eugène Crépet Gide, 1861 - French poetry |
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... triste , plus triste que celle de Cendrillon qui avait au moins , pour réchauffer ses petits pieds , la chaleur pénétrante du foyer maternel . « Ayant perdu sa mère de bonne heure , raconte Monchesnay , et son père étant tout occupé de ...
... triste , plus triste que celle de Cendrillon qui avait au moins , pour réchauffer ses petits pieds , la chaleur pénétrante du foyer maternel . « Ayant perdu sa mère de bonne heure , raconte Monchesnay , et son père étant tout occupé de ...
Page 25
... triste et mal ordonné , Ainsi que de ce champ par toi si bien orné , Ne puis - je faire ôter les ronces , les épines , Et des défauts sans nombre arracher les racines ! Mais parle ; raisonnons . Quand , du matin au soir , Chez moi ...
... triste et mal ordonné , Ainsi que de ce champ par toi si bien orné , Ne puis - je faire ôter les ronces , les épines , Et des défauts sans nombre arracher les racines ! Mais parle ; raisonnons . Quand , du matin au soir , Chez moi ...
Page 28
... triste infamie . Puis , sur leurs pas soudain arrivent les remords , Et bientôt avec eux tous les fléaux du corps , La pierre , la colique , et les gouttes cruelles ; Guénaud , Rainssant , Brayer !, presque aussi tristes qu'elles , Chez ...
... triste infamie . Puis , sur leurs pas soudain arrivent les remords , Et bientôt avec eux tous les fléaux du corps , La pierre , la colique , et les gouttes cruelles ; Guénaud , Rainssant , Brayer !, presque aussi tristes qu'elles , Chez ...
Page 45
... triste discours , qu'un long soupir achève , La Mollesse , en pleurant , sur un bras se relève , Ouvre un œil languissant , et , d'une faible voix , Laisse tomber ces mots qu'elle interrompt vingt fois : « O Nuit ! que m'as - tu dit ...
... triste discours , qu'un long soupir achève , La Mollesse , en pleurant , sur un bras se relève , Ouvre un œil languissant , et , d'une faible voix , Laisse tomber ces mots qu'elle interrompt vingt fois : « O Nuit ! que m'as - tu dit ...
Page 47
... triste penchant son naturel guidé Le fit dans une avare et sordide famille པ་ Chercher un monstre affreux sous l'habit d'une fille ; Et , sans trop s'enquérir d'où la laide venait , Il sut , ce fut assez , l'argent qu'on lui donnait ...
... triste penchant son naturel guidé Le fit dans une avare et sordide famille པ་ Chercher un monstre affreux sous l'habit d'une fille ; Et , sans trop s'enquérir d'où la laide venait , Il sut , ce fut assez , l'argent qu'on lui donnait ...
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Common terms and phrases
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Popular passages
Page 15 - Enfin Malherbe vint, et, le premier en France, Fit sentir dans les vers une juste cadence, D'un mot mis en sa place enseigna le pouvoir, Et réduisit la muse aux règles du devoir. Par ce sage écrivain la langue réparée N'offrit plus rien de rude à l'oreille épurée.
Page 15 - Surtout qu'en vos écrits la langue révérée Dans vos plus grands excès vous soit toujours sacrée.
Page 540 - Mon beau voyage encore est si loin de sa fin ! Je pars, et des ormeaux qui bordent le chemin J'ai passé les premiers à peine. Au banquet de la vie à peine commencé, Un instant seulement mes lèvres ont pressé La coupe en mes mains encor pleine...
Page 12 - Quelque sujet qu'on traite , ou plaisant ou sublime ., Que toujours le bon sens s'accorde avec la rime : L'un l'autre vainement ils semblent se haïr, La rime est une esclave et ne doit qu'obéir. Lorsqu'à la bien chercher d'abord on s'évertue, L'esprit à la trouver aisément s'habitue ; Au joug de la raison sans peine elle fléchit, Et loin de la gêner, la sert et l'enrichit.
Page 38 - En vain contre le Cid un ministre se ligue : Tout Paris pour Chimène a les yeux de Rodrigue.
Page 13 - Le style le moins noble a pourtant sa noblesse. Au mépris du bon sens, le burlesque effronté Trompa les yeux d'abord, plut par sa nouveauté : On ne vit plus en vers que pointes triviales; Le Parnasse parla le langage des halles : La licence à rimer alors n'eut plus de frein ; Apollon travesti devint un Tabarin.
Page 1 - Mon père, ne me pressez point." Le Père continue. Enfin Despréaux le prend par le bras, et le serrant bien fort, lui dit: "Mon Père, vous le voulez. Eh bien!
Page 11 - C'est en vain qu'au Parnasse un téméraire auteur Pense de l'art des vers atteindre la hauteur: S'il ne sent point du ciel l'influence secrète, Si son astre en naissant ne l'a formé poète, 5 Dans son génie étroit il est toujours captif; Pour lui Phébus est sourd, et Pégase est rétif.
Page 18 - Sitôt que d'Apollon un génie inspiré Trouve loin du vulgaire un chemin ignoré, En cent lieux contre lui les cabales s'amassent ; Ses rivaux obscurcis autour de lui croassent ; Et son trop de lumière, importunant les yeux, De ses propres amis lui fait des envieux. La mort seule ici -bas, en terminant sa vie, Peut calmer sur. son nom...
Page 35 - Gardez-vous, dira l'un, de cet esprit critique : On ne sait bien souvent quelle mouche le pique. Mais c'est un jeune fou qui se croit tout permis, Et qui pour un bon mot va perdre vingt amis *. Il ne pardonne pas aux vers de la Pucelle, Et croit régler le monde au gré de sa cervelle.