Les poëtes franc̜ais: recueil des chefs-d'oeuvre de la poésie franc̜aise depuis les origines jusqu'à nos jours, Volume 3Eugène Crépet Gide, 1861 - French poetry |
From inside the book
Results 1-5 of 57
Page 23
... sort du théâtre comique . Toi donc , qui , t'élevant sur la scène tragique , " Suis les pas de Sophocle , et , seul de tant d'esprits , De Corneille vieilli sais consoler Paris , Cesse de t'étonner si l'envie animée , Attachant à ton ...
... sort du théâtre comique . Toi donc , qui , t'élevant sur la scène tragique , " Suis les pas de Sophocle , et , seul de tant d'esprits , De Corneille vieilli sais consoler Paris , Cesse de t'étonner si l'envie animée , Attachant à ton ...
Page 38
... sort , par un heureux caprice , Fasse de vos écrits prospérer la malice , Et qu'enfin votre livre aille , au gré de vos vœux , Faire siffler Cotin chez nos derniers neveux : Que vous sert - il qu'un jour l'avenir vous estime , Si vos ...
... sort , par un heureux caprice , Fasse de vos écrits prospérer la malice , Et qu'enfin votre livre aille , au gré de vos vœux , Faire siffler Cotin chez nos derniers neveux : Que vous sert - il qu'un jour l'avenir vous estime , Si vos ...
Page 53
... sort : 11 changera d'humeur à l'heure de la mort . Parmi ces Tircis épicuriens , il en est un qui semble moins léger quo les autres , plus philosophe et plus tourmenté d'une certaine inquiétude poétique dont les beaux esprits , ses ...
... sort : 11 changera d'humeur à l'heure de la mort . Parmi ces Tircis épicuriens , il en est un qui semble moins léger quo les autres , plus philosophe et plus tourmenté d'une certaine inquiétude poétique dont les beaux esprits , ses ...
Page 56
... sort vous est commun : Votre race est illustre , et non pas inféconde . Vous avez fait assez pour ne jamais mourir : Par de simples mortels laissez peupler le monde , Héros ! vous ne naissez que pour le conquérir . MADAME DESHOULIÈRES ...
... sort vous est commun : Votre race est illustre , et non pas inféconde . Vous avez fait assez pour ne jamais mourir : Par de simples mortels laissez peupler le monde , Héros ! vous ne naissez que pour le conquérir . MADAME DESHOULIÈRES ...
Page 88
... sort ce clair ruisseau De mousse et de fleurs tapissée , N'entretiens jamais ma pensée Que du murmure de son eau . . Bannissons la flatteuse idée Des honneurs que m'avaient promis Mon savoir - faire et mes amis , Tous deux maintenant en ...
... sort ce clair ruisseau De mousse et de fleurs tapissée , N'entretiens jamais ma pensée Que du murmure de son eau . . Bannissons la flatteuse idée Des honneurs que m'avaient promis Mon savoir - faire et mes amis , Tous deux maintenant en ...
Other editions - View all
Common terms and phrases
aimable aime airs amant âme amis amour André Chénier assez auteur beau belle Bernard Boileau brillante chansons chants Charles Collé charme Chaulieu Chénier cher ciel cieux cœur comédie Delille Dieu dieux Dorat douce doux Dufresny écrits épigrammes esprit eût Fare fleurs fortune gaieté génie gloire goût Grécourt Hélas héros heureux HIPPOLYTE BABOU homme J'ai j'aime jamais JEAN MOREL Jean-Baptiste Rousseau jeune jolis jour l'abbé l'amour l'art l'auteur l'esprit laisse Lebrun littéraire littérature Louis Louis Racine Louis XIV lyrique madame madame de Tencin madame Deshoulières main maître Mierre Molière monde mort muse noble odes œuvres Panard paresse parler Parnasse passion pensée philosophie PHILOXENE BOYER pièces Pindare Piron plaisir plaisirs pleurs poëme poésie poëte poétique prose qu'un quelquefois Racine rien rimes rimeur Rivarol Saint-Lambert sais sait satire Sedaine sentiment seul sort sourire souvent style talent tendre théâtre traits triste voix Voltaire vrai XVIIIe siècle yeux
Popular passages
Page 15 - Enfin Malherbe vint, et, le premier en France, Fit sentir dans les vers une juste cadence, D'un mot mis en sa place enseigna le pouvoir, Et réduisit la muse aux règles du devoir. Par ce sage écrivain la langue réparée N'offrit plus rien de rude à l'oreille épurée.
Page 15 - Surtout qu'en vos écrits la langue révérée Dans vos plus grands excès vous soit toujours sacrée.
Page 540 - Mon beau voyage encore est si loin de sa fin ! Je pars, et des ormeaux qui bordent le chemin J'ai passé les premiers à peine. Au banquet de la vie à peine commencé, Un instant seulement mes lèvres ont pressé La coupe en mes mains encor pleine...
Page 12 - Quelque sujet qu'on traite , ou plaisant ou sublime ., Que toujours le bon sens s'accorde avec la rime : L'un l'autre vainement ils semblent se haïr, La rime est une esclave et ne doit qu'obéir. Lorsqu'à la bien chercher d'abord on s'évertue, L'esprit à la trouver aisément s'habitue ; Au joug de la raison sans peine elle fléchit, Et loin de la gêner, la sert et l'enrichit.
Page 38 - En vain contre le Cid un ministre se ligue : Tout Paris pour Chimène a les yeux de Rodrigue.
Page 13 - Le style le moins noble a pourtant sa noblesse. Au mépris du bon sens, le burlesque effronté Trompa les yeux d'abord, plut par sa nouveauté : On ne vit plus en vers que pointes triviales; Le Parnasse parla le langage des halles : La licence à rimer alors n'eut plus de frein ; Apollon travesti devint un Tabarin.
Page 1 - Mon père, ne me pressez point." Le Père continue. Enfin Despréaux le prend par le bras, et le serrant bien fort, lui dit: "Mon Père, vous le voulez. Eh bien!
Page 11 - C'est en vain qu'au Parnasse un téméraire auteur Pense de l'art des vers atteindre la hauteur: S'il ne sent point du ciel l'influence secrète, Si son astre en naissant ne l'a formé poète, 5 Dans son génie étroit il est toujours captif; Pour lui Phébus est sourd, et Pégase est rétif.
Page 18 - Sitôt que d'Apollon un génie inspiré Trouve loin du vulgaire un chemin ignoré, En cent lieux contre lui les cabales s'amassent ; Ses rivaux obscurcis autour de lui croassent ; Et son trop de lumière, importunant les yeux, De ses propres amis lui fait des envieux. La mort seule ici -bas, en terminant sa vie, Peut calmer sur. son nom...
Page 35 - Gardez-vous, dira l'un, de cet esprit critique : On ne sait bien souvent quelle mouche le pique. Mais c'est un jeune fou qui se croit tout permis, Et qui pour un bon mot va perdre vingt amis *. Il ne pardonne pas aux vers de la Pucelle, Et croit régler le monde au gré de sa cervelle.