Les poëtes franc̜ais: recueil des chefs-d'oeuvre de la poésie franc̜aise depuis les origines jusqu'à nos jours, Volume 3Eugène Crépet Gide, 1861 - French poetry |
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Page 20
... fleurs lentement se promène , Qu'un torrent débordé qui , d'un cours orageux , Roule , plein de gravier , sur un terrain fangeux . Hâtez - vous lentement , et , sans perdre courage , Vingt fois sur le métier remettez votre ouvrage ...
... fleurs lentement se promène , Qu'un torrent débordé qui , d'un cours orageux , Roule , plein de gravier , sur un terrain fangeux . Hâtez - vous lentement , et , sans perdre courage , Vingt fois sur le métier remettez votre ouvrage ...
Page 28
... fleurs qui là - bas entre elles se demandent S'il est fête au village , et pour quel saint nouveau On les laisse aujourd'hui si longtemps manquer d'eau , 1 Fameux médecins du temps . - SATIRE III Quel sujet inconnu vous trouble et vous ...
... fleurs qui là - bas entre elles se demandent S'il est fête au village , et pour quel saint nouveau On les laisse aujourd'hui si longtemps manquer d'eau , 1 Fameux médecins du temps . - SATIRE III Quel sujet inconnu vous trouble et vous ...
Page 51
... fleurs les plus chéries Lui faisait des présents si tendrement reçus . Que je l'aimais alors , que je la trouvais belle ! Mon cœur , vous soupirez au nom de l'infidèle : Avez - vous oublié que vous ne l'aimez plus ? EPIGRAMME A UN ...
... fleurs les plus chéries Lui faisait des présents si tendrement reçus . Que je l'aimais alors , que je la trouvais belle ! Mon cœur , vous soupirez au nom de l'infidèle : Avez - vous oublié que vous ne l'aimez plus ? EPIGRAMME A UN ...
Page 69
... fleurs , ou sous les voûtes trem- blantes des grands bois . Le poëte charmé n'oubliait dans sa verve familière aucun détail pittoresque , ni « l'or mouvant des moissons , >> ni « les javelles blondes , » ni les longues allées de la ...
... fleurs , ou sous les voûtes trem- blantes des grands bois . Le poëte charmé n'oubliait dans sa verve familière aucun détail pittoresque , ni « l'or mouvant des moissons , >> ni « les javelles blondes , » ni les longues allées de la ...
Page 73
... fleur de son froment . C'est ce pain si délectable Que ne sert point à sa table Le monde que vous suivez . Je l'offre à qui veut me suivre , Approchez . Voulez - vous vivre ? Prenez , mangez et vivez . O Sagesse ! ta parole Fit éclore l ...
... fleur de son froment . C'est ce pain si délectable Que ne sert point à sa table Le monde que vous suivez . Je l'offre à qui veut me suivre , Approchez . Voulez - vous vivre ? Prenez , mangez et vivez . O Sagesse ! ta parole Fit éclore l ...
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Common terms and phrases
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Popular passages
Page 15 - Enfin Malherbe vint, et, le premier en France, Fit sentir dans les vers une juste cadence, D'un mot mis en sa place enseigna le pouvoir, Et réduisit la muse aux règles du devoir. Par ce sage écrivain la langue réparée N'offrit plus rien de rude à l'oreille épurée.
Page 15 - Surtout qu'en vos écrits la langue révérée Dans vos plus grands excès vous soit toujours sacrée.
Page 540 - Mon beau voyage encore est si loin de sa fin ! Je pars, et des ormeaux qui bordent le chemin J'ai passé les premiers à peine. Au banquet de la vie à peine commencé, Un instant seulement mes lèvres ont pressé La coupe en mes mains encor pleine...
Page 12 - Quelque sujet qu'on traite , ou plaisant ou sublime ., Que toujours le bon sens s'accorde avec la rime : L'un l'autre vainement ils semblent se haïr, La rime est une esclave et ne doit qu'obéir. Lorsqu'à la bien chercher d'abord on s'évertue, L'esprit à la trouver aisément s'habitue ; Au joug de la raison sans peine elle fléchit, Et loin de la gêner, la sert et l'enrichit.
Page 38 - En vain contre le Cid un ministre se ligue : Tout Paris pour Chimène a les yeux de Rodrigue.
Page 13 - Le style le moins noble a pourtant sa noblesse. Au mépris du bon sens, le burlesque effronté Trompa les yeux d'abord, plut par sa nouveauté : On ne vit plus en vers que pointes triviales; Le Parnasse parla le langage des halles : La licence à rimer alors n'eut plus de frein ; Apollon travesti devint un Tabarin.
Page 1 - Mon père, ne me pressez point." Le Père continue. Enfin Despréaux le prend par le bras, et le serrant bien fort, lui dit: "Mon Père, vous le voulez. Eh bien!
Page 11 - C'est en vain qu'au Parnasse un téméraire auteur Pense de l'art des vers atteindre la hauteur: S'il ne sent point du ciel l'influence secrète, Si son astre en naissant ne l'a formé poète, 5 Dans son génie étroit il est toujours captif; Pour lui Phébus est sourd, et Pégase est rétif.
Page 18 - Sitôt que d'Apollon un génie inspiré Trouve loin du vulgaire un chemin ignoré, En cent lieux contre lui les cabales s'amassent ; Ses rivaux obscurcis autour de lui croassent ; Et son trop de lumière, importunant les yeux, De ses propres amis lui fait des envieux. La mort seule ici -bas, en terminant sa vie, Peut calmer sur. son nom...
Page 35 - Gardez-vous, dira l'un, de cet esprit critique : On ne sait bien souvent quelle mouche le pique. Mais c'est un jeune fou qui se croit tout permis, Et qui pour un bon mot va perdre vingt amis *. Il ne pardonne pas aux vers de la Pucelle, Et croit régler le monde au gré de sa cervelle.