Les poëtes franc̜ais: recueil des chefs-d'oeuvre de la poésie franc̜aise depuis les origines jusqu'à nos jours, Volume 3Eugène Crépet Gide, 1861 - French poetry |
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... Dieu ajouta dans cette épitre ces huit vers que désapprouvait Racine : Oui , dites - vous , allez , vous l'aimes , croyez - moi . Qui fait exactement ce que ma loi commande A pour moi , dit ce Dieu , l'amour que je demande . Faites - le ...
... Dieu ajouta dans cette épitre ces huit vers que désapprouvait Racine : Oui , dites - vous , allez , vous l'aimes , croyez - moi . Qui fait exactement ce que ma loi commande A pour moi , dit ce Dieu , l'amour que je demande . Faites - le ...
Page 13
... Dieu ! que j'épargnai de bile Et d'injures au genre humain Quand , renversant ta cruche à l'huile , Je te mis le verre à la main ! .00 Il demeura toujours en bons rapports avec La Fontaine , quoique ces deux caractères nous semblent de ...
... Dieu ! que j'épargnai de bile Et d'injures au genre humain Quand , renversant ta cruche à l'huile , Je te mis le verre à la main ! .00 Il demeura toujours en bons rapports avec La Fontaine , quoique ces deux caractères nous semblent de ...
Page 31
... Dieu ! dans le fort de l'été ! Au mois de juin ! Pour moi , j'étais si transporté Que , donnant de fureur tout le festin au diable , Je me suis vu vingt fois prêt à quitter la table ; Et , dût - on m'appeler et fantasque et bourru , J ...
... Dieu ! dans le fort de l'été ! Au mois de juin ! Pour moi , j'étais si transporté Que , donnant de fureur tout le festin au diable , Je me suis vu vingt fois prêt à quitter la table ; Et , dût - on m'appeler et fantasque et bourru , J ...
Page 32
... Dieu sait ! et j'ai tout Pelletier « Roulé dans mon office en cornets de papier . » > A tous ces beaux discours j'étais comme une pierre , Ou comme la statue est au Festin de Pierre ; Et , sans dire un seul mot , j'avalais au hasard ...
... Dieu sait ! et j'ai tout Pelletier « Roulé dans mon office en cornets de papier . » > A tous ces beaux discours j'étais comme une pierre , Ou comme la statue est au Festin de Pierre ; Et , sans dire un seul mot , j'avalais au hasard ...
Page 34
... vous , pour en parler , vous y connaissez - vous ? -Mieux que vous , mille fois , dit le noble en furie . -Vous ? mon Dieu ! mêlez - vous de boire , je vous pric , A l'auteur sur - le - champ aigrement reparti . 34 DIX - SEPTIÈME SIÈCLE .
... vous , pour en parler , vous y connaissez - vous ? -Mieux que vous , mille fois , dit le noble en furie . -Vous ? mon Dieu ! mêlez - vous de boire , je vous pric , A l'auteur sur - le - champ aigrement reparti . 34 DIX - SEPTIÈME SIÈCLE .
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Popular passages
Page 15 - Enfin Malherbe vint, et, le premier en France, Fit sentir dans les vers une juste cadence, D'un mot mis en sa place enseigna le pouvoir, Et réduisit la muse aux règles du devoir. Par ce sage écrivain la langue réparée N'offrit plus rien de rude à l'oreille épurée.
Page 15 - Surtout qu'en vos écrits la langue révérée Dans vos plus grands excès vous soit toujours sacrée.
Page 540 - Mon beau voyage encore est si loin de sa fin ! Je pars, et des ormeaux qui bordent le chemin J'ai passé les premiers à peine. Au banquet de la vie à peine commencé, Un instant seulement mes lèvres ont pressé La coupe en mes mains encor pleine...
Page 12 - Quelque sujet qu'on traite , ou plaisant ou sublime ., Que toujours le bon sens s'accorde avec la rime : L'un l'autre vainement ils semblent se haïr, La rime est une esclave et ne doit qu'obéir. Lorsqu'à la bien chercher d'abord on s'évertue, L'esprit à la trouver aisément s'habitue ; Au joug de la raison sans peine elle fléchit, Et loin de la gêner, la sert et l'enrichit.
Page 38 - En vain contre le Cid un ministre se ligue : Tout Paris pour Chimène a les yeux de Rodrigue.
Page 13 - Le style le moins noble a pourtant sa noblesse. Au mépris du bon sens, le burlesque effronté Trompa les yeux d'abord, plut par sa nouveauté : On ne vit plus en vers que pointes triviales; Le Parnasse parla le langage des halles : La licence à rimer alors n'eut plus de frein ; Apollon travesti devint un Tabarin.
Page 1 - Mon père, ne me pressez point." Le Père continue. Enfin Despréaux le prend par le bras, et le serrant bien fort, lui dit: "Mon Père, vous le voulez. Eh bien!
Page 11 - C'est en vain qu'au Parnasse un téméraire auteur Pense de l'art des vers atteindre la hauteur: S'il ne sent point du ciel l'influence secrète, Si son astre en naissant ne l'a formé poète, 5 Dans son génie étroit il est toujours captif; Pour lui Phébus est sourd, et Pégase est rétif.
Page 18 - Sitôt que d'Apollon un génie inspiré Trouve loin du vulgaire un chemin ignoré, En cent lieux contre lui les cabales s'amassent ; Ses rivaux obscurcis autour de lui croassent ; Et son trop de lumière, importunant les yeux, De ses propres amis lui fait des envieux. La mort seule ici -bas, en terminant sa vie, Peut calmer sur. son nom...
Page 35 - Gardez-vous, dira l'un, de cet esprit critique : On ne sait bien souvent quelle mouche le pique. Mais c'est un jeune fou qui se croit tout permis, Et qui pour un bon mot va perdre vingt amis *. Il ne pardonne pas aux vers de la Pucelle, Et croit régler le monde au gré de sa cervelle.