Krylov et ses fablesLibrairie de L. Hachette et Cie., 1869 - 152 pages |
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... mort comme un brave guerrier ; mais toi , ours , tu restes là et tu cries sans songer que tu déshonores ainsi ta nation par ta lâcheté . Quand l'Indien eut fini , poursuit Emile Souvestre1 , auquel nous empruntons cette citation ...
... mort comme un brave guerrier ; mais toi , ours , tu restes là et tu cries sans songer que tu déshonores ainsi ta nation par ta lâcheté . Quand l'Indien eut fini , poursuit Emile Souvestre1 , auquel nous empruntons cette citation ...
Page 23
... mort au vivant et du vivant au mort , et se mêlant successivement à des milliers d'existences sans se lasser ni se reposer jamais . Ce que les savants ont prouvé pour le monde de la matière , les Indous l'ont imaginé pour le monde de l ...
... mort au vivant et du vivant au mort , et se mêlant successivement à des milliers d'existences sans se lasser ni se reposer jamais . Ce que les savants ont prouvé pour le monde de la matière , les Indous l'ont imaginé pour le monde de l ...
Page 30
... mort dans cette forêt . Main- tenant que j'ai rencontré en toi un ami , je ne suis plus sans famille et je rentre au nombre des vivants . Je veux être dé- sormais ton compagnon et passer ma vie avec toi . consens , » dit le daim . - J'y ...
... mort dans cette forêt . Main- tenant que j'ai rencontré en toi un ami , je ne suis plus sans famille et je rentre au nombre des vivants . Je veux être dé- sormais ton compagnon et passer ma vie avec toi . consens , » dit le daim . - J'y ...
Page 32
... mort par les parents irrités . Tel est le récit du corbeau , le chacal le juge peu de son goût ; mais le daim qui n'aime pas à réflé- chir , propose de passer outre et d'accueillir le nou- veau venu . Je le veux bien , répondit le ...
... mort par les parents irrités . Tel est le récit du corbeau , le chacal le juge peu de son goût ; mais le daim qui n'aime pas à réflé- chir , propose de passer outre et d'accueillir le nou- veau venu . Je le veux bien , répondit le ...
Page 33
... mort , retiens ta respiration , roidis tes membres et reste immobile . Je vais te becqueter les yeux , et lorsque je pousserai un cri , tu te relèveras bien vite et tu prendras la fuite . » Le daim suivit le conseil du corbeau . Le ...
... mort , retiens ta respiration , roidis tes membres et reste immobile . Je vais te becqueter les yeux , et lorsque je pousserai un cri , tu te relèveras bien vite et tu prendras la fuite . » Le daim suivit le conseil du corbeau . Le ...
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Common terms and phrases
Abimelech amis âne animaux apologues aventure Babrius baudet beau berger bête bœuf brebis brochet caftan Casimir Delavigne chacal chant chasseur chat chêne chien chose compère conte corbeau coucou croquant d'Ésope daim Demiane diable Dieu dieux dit-il donner Dupré de Saint-Maur Ésope fable de Krylov fable ésopique fabliau fabuliste russe flatteurs Fontaine forêt française fromage hommes houblon imité j'ai jamais Joseph de Maistre jour juge Jupiter Kinévitch l'agneau l'aigle l'âne l'animal l'apologue l'histoire l'homme l'Oukha l'ours laisser langue lion littérature loup maître Renard manger ment monde morale mort moyen âge n'en oiseaux paresse passe pauvre paysan péché personnages peste Phèdre Phocas piquante plumes poëte russe poétique poissons poulets pré prendre qu'un queue raconte raille ravin récit récits reste riche rien Roman de Renard rossignol s'en Saint-Pétersbourg sait serpent seul singe sujet taine tion traduction tranchet Trichka trouve vautour Vieux Renard villageois voici Voilà voisin yeux Ysengrin
Popular passages
Page 62 - Un mal qui répand la terreur, Mal que le ciel en sa fureur Inventa pour punir les crimes de la terre, La peste (puisqu'il faut l'appeler par son nom), Capable d'enrichir en un jour l'Achéron, Faisait aux animaux la guerre.
Page 64 - Plus d'amour; partant, plus de joie. Le lion tint conseil, et dit: «Mes chers amis, Je crois que le ciel a permis Pour nos péchés cette infortune. Que le plus coupable de nous Se sacrifie aux traits du céleste courroux: Peut-être il obtiendra la guérison commune.
Page 58 - Qui te rend si hardi de troubler mon breuvage? Dit cet animal plein de rage: Tu seras châtié de ta témérité. —Sire, répond l'Agneau, que Votre Majesté Ne se mette pas en colère; Mais plutôt qu'elle considère Que je me vas désaltérant Dans le courant Plus de vingt pas au-dessous d'Elle; Et que par conséquent, en aucune façon, Je ne puis troubler sa boisson.
Page 3 - Jean s'en alla comme il était venu. Mangea le fonds avec le revenu, Tint les trésors chose peu nécessaire; Quant à son temps, bien sut le dispenser : Deux parts en fit, dont il soulait passer L'une à dormir, et l'autre à ne rien faire.
Page 66 - ... J'ai dévoré force moutons. Que m'avaient-ils fait? nulle offense: Même il m'est arrivé quelquefois de manger Le berger. Je me dévouerai donc, s'il le faut: mais je pense Qu'il est bon que chacun s'accuse ainsi que moi; Car on doit souhaiter, selon toute justice, Que le plus coupable périsse.
Page 53 - Hé, bonjour, monsieur du Corbeau Que vous êtes joli! que vous me semblez beau! Sans mentir, si votre ramage Se rapporte à votre plumage, Vous êtes le phénix des hôtes de ces bois.
Page 70 - Quelque diable aussi me poussant, Je tondis de ce pré la largeur de ma langue ; Je n'en avais nul droit, puisqu'il faut parler net. A ces mots on cria haro sur le baudet. Un loup, quelque peu clerc, prouva par sa harangue Qu'il fallait dévouer ce maudit animal, Ce pelé, ce galeux, d'où venait tout leur mal.
Page 78 - Je me doute que tout ce que vous avez chanté là est fort « beau, mais je n'y entends rien ; cela me paraît bizarre, « brouillé, décousu. Vous êtes peut-être plus savant que votre « rival, mais il est plus méthodique que vous, et je suis, moi,
Page 77 - L'âne broutait. Il n'imaginait guère qu'un jour il jugerait de musique. Mais la Providence s'amuse à beaucoup d'autres choses. Nos deux oiseaux s'abattent devant lui, le complimentent sur sa gravité et sur son jugement, lui exposent le sujet de leur dispute, et le supplient très humblement de les entendre et de décider.
Page 62 - On n'en voyait point d'occupés A chercher le soutien d'une mourante vie ; Nul mets n'excitait leur envie : Ni loups ni renards n'épiaient La douce et l'innocente proie : Les tourterelles se fuyaient : Plus d'amour, partant plus de joie. Le lion tint conseil et dit...