Histoire Anecdotique Et Raisonnée Du Théâtre Italien, Depuis Son Rétablissement en France Jusqu'à L'année 1769, Volume 6

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Page 220 - J'ai vu trotter aussi de gentilles poupées, Qui portent des petits collets. Ab! que de plaidants personnages! Crainte de déranger l'ordre de leurs visages Ils parlent tous comme des flageolets. Tu , tu , tu , tu. Dans nos villages , Nous n'avons jamais vu de ces colifichets. Et puis j'ai vu de graves freluquets Qui prenaient un air d'importance; Et de jolis vieillards coquets Qui semblaient marcher en cadence.
Page 459 - Ce bouquet est la douce image De ton éclat, de ta fraîcheur. Pour donner encor plus de grâce Aux fleurs dont pour toi j'ai fait choix , Contre ton sein que je les place : Ces deux roses en feront trois. ANNETTE. Ah ! Lubia , je te remercie ; Avec ce bouquet-là je me croirai jolie.
Page 441 - Eh ! comment voulez-vous, monsieur, qu'on vous corrige ? SOLIMAN. Me corriger ? De quoi donc, s'il vous plaît ? ROXELANE. De quoi ? de quoi ? Ces sultans me font rire : Ils pensent que sur eux nous n'avons rien à dire. Je prends à vous quelque intérêt; Croyez-moi, bannissons la gène.
Page 451 - Épouse d'un suîtan , une femme estimable , Qui fait asseoir la tendre humanité A côté de la majesté , Qui tend à l'infortune une main secourable, Adoucit la rigueur des lois...
Page 458 - Toutes ces maisons magnifiques, Qu'à la ville on trouve partout , Ne valent pas nos toits rustiques. Ces feuillages nouveaux sont bien plus de mon goût. Que ces planchers pleins de dorure Où l'on ne voit le bonheur qu'en peinture.
Page 339 - ne voit que des gens fort riches & du » plus haut étage : fans doute , ce fonc » eux avec qui elle peut mettre fon mérite » dans le plus beau jour. C'eft un tableau » fini qui a befoin d'être vu par des con
Page 457 - Annette , à l'âge de quinze ans , Est une image du printemps; C'est l'aurore d'un beau matin , Qui ne veut naître Et ne paraître Que pour Lubin. Son teint bruni par le soleil Est plus piquant et plus vermeil ; Blancheur de lis est sur son sein : Mouchoir le couvre, Et ne s'entr'ouvre Que pour Lubin. Sa bouche appelle le baiser, Son regard dit qu'on peut oser; Mais tout autre oserait en vain : C'est une rose Qui n'est éclose Que pour Lubin.
Page 216 - Par l'heureux preftige d'un fard , Qui des ans applanit les traces. Des couleurs du plaifir on ranime fon teint.
Page 443 - Délia ? DÉLIA. Qu'on doit devant son maître Rester toujours dans la soumission , Le silence , l'attention. La nature a borné notre être : Pour un amant le ciel nous a fait naître; Qu'il soit sujet ou souverain, Il a les mêmes droits ; enfin nous devons être Par l'arrêt de notre destin Esclaves.
Page 382 - Thomas, qui en devient amoureufe, & comme il n'ya point de chambre vuide dans le Château, elle propofe de faire coucher cette Florette , qui a pris le nom de Finet, dans la chambre de Colin. Cette propofition ne plaît point au Concierge ; niais eft fort du goût de fon fils.

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