La philosophie de saint Thomas d'Aquin, Volume 21858 |
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aliquid âme Aristote cause choses connaissance créature d'Aristote d'Occam démonstration Descartes Deus disciples dist distinction divine docteur Angélique doctrine de saint Dominicains Duns Scot elle-même enseigne esprits esset facultés forme Franciscains Gilles de Rome Henri de Gand humaine ibid in-fol intel ista l'âme l'Ange de l'École l'autorité l'Église l'entendement l'esprit l'essence l'être l'existence de Dieu l'homme l'individuation l'intelligence l'ordre l'universel l'Université Leibniz matière ment métaphysique méthode morale moyen âge nature nisi nominalisme non-seulement notion objets Occam opinions ouvrages panthéisme pensée philosophie Pierre d'Ailly Platon potest Prædic principe propre puissance quæ quam question quod Quodlib quodlibétiques raison rationem sagesse saint Anselme saint Bonaventure saint docteur saint Thomas SAINT THOMAS D'AQUIN Savonarole scholastique science Script secundum sens Sentent sentiment serait seul siècle Somme de Théologie substance suiv sunt système talis tamen théodicée théologiens théorie Thomæ Thomas d'Aquin thomisme tion universaux vérité volonté
Popular passages
Page 338 - Dieu est bien différente de celle qui est en nous, d'autant qu'il répugne que la volonté de Dieu n'ait pas été de toute éternité indifférente à toutes les choses qui ont été faites ou qui se feront jamais, n'y ayant aucune idée qui représente le bien ou le vrai , ce qu'il faut croire, ce qu'il faut faire ou ce qu'il faut omettre , qu'on puisse feindre avoir été l'objet de l'entendement divin avant que sa nature ait été constituée telle par la détermination de sa volonté.
Page 314 - En suite de quoi, faisant réflexion sur ce que je doutais, et que, par conséquent, mon être n'était pas tout parfait, car je voyais clairement que c'était une plus grande perfection de connaître que de douter, je m'avisai de chercher d'où j'avais appris à penser à quelque chose de plus parfait que je n'étais, et je connus évidemment que ce devait être de quelque nature qui fût en effet plus parfaite.
Page 313 - Les preuves de Dieu métaphysiques sont si éloignées du raisonnement des hommes, et si impliquées, qu'elles frappent peu ; et quand cela servirait à quelques-uns, ce ne serait que pendant l'instant qu'ils voient cette démonstration, mais une heure après ils craignent de s'être trompés.
Page 241 - En effet, c'est une chose bien claire et bien évidente à tous ceux qui considéreront avec attention la nature du temps, qu'une substance, pour être conservée dans tous les moments qu'elle dure, a besoin du même pouvoir et de la même action qui serait nécessaire pour la produire et la créer tout de nouveau, si elle n'était...
Page 355 - Enfin donc, il est certain qu'en Dieu est la raison primitive de tout ce qui est et de tout ce qui s'entend dans l'univers ; qu'il est la vérité originale , et que tout est vrai par rapport à son idéu éternelle ; que cherchant la vérité nous le cherchons, que la trouvant nous le trouvons et lui devenons conformes.
Page 302 - L'analyse montre la vraie voie par laquelle une chose a été méthodiquement inventée, et fait voir comment les effets dépendent des causes ; en sorte que si le lecteur la veut suivre et jeter les yeux soigneusement sur tout ce qu'elle contient, il n'entendra pas moins parfaitement la chose ainsi démontrée, et ne la rendra pas moins sienne que si lui-même l'avait inventée.
Page 315 - Mais comment entends-tu l'erreur , si ce n'est comme privation de la vérité ; et comment le doute ou l'obscurité , si ce n'est comme privation de l'intelligence et de la lumière ; ou comment enfin l'ignorance , si ce n'est comme privation du savoir parfait ? comment dans la volonté , le...
Page 264 - Que l'homme jouissant de l'exercice de sa raison puisse concevoir et même démontrer plusieurs vérités métaphysiques et morales, telles que l'existence de Dieu, la spiritualité, la liberté et l'immortalité de l'âme, la distinction essentielle du bien et du mal, c'est ce qui résulte de la constante doctrine des écoles catholiques.
Page 399 - II n'ya rien en quoi paraisse mieux combien les sciences que nous avons des Anciens sont défectueuses qu'en ce qu'ils ont écrit des passions.
Page 315 - Mon âme , n'entends-tu pas que tu as une raison, mais imparfaite , puisqu'elle ignore , qu'elle doute , qu'elle erre et qu'elle se trompe? Mais comment entends-tu l'erreur , si ce n'est comme privation de la vérité ; et comment le doute...